http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/08/22/les-f-tus-nes-sans-vie-pourront-etre-inscrits-a-l-etat-civil_1086495_3224.html#ens_id=1086497
Désormais les foetus entre 16 et 22 semaines morts in utero pourront être inscrit sur l'état civil et avoir un enterrement...
Bon l'enterrement je veux bien; chacun ses croyances et puis c'est vrai que bruler le foetus avec les ordures de l'hosto quand tu es parent c'est pas evident.
Mais bon l'inscrire sur l'etat civil... je ne suis pas psychologue mais bon cela me semble un peu glauque tout ça. Bien qu'au final cela me m'importe peu.
Car le problèmes n'est pas là. Quand on parle de foetus, d'accouchement il faut toujours se souvenir de la condition de L'IVG en France. Une belle honte nationale pour tout dire.
Le refus d'une IVG doit être signalé dès le premier rendez-vous et le médecin est tenu de communiquer les noms d'autres collègues. Cela peut être pratiqué légalement jusqu'à 12 semaines et pour les mineures cela est anonyme, gratuit et sans autorisation parentale.
Ce que le sont sait moins c'est le combat qu'il faut livrer dans certains hopitaux: "Près de la moitié des 857 services de gynéco-obstétrique ne font pratiquement pas d’avortements.20 services réalisent à eux seuls un cinquième des IVG.[...] Chaque année 5 000 femmes vont avorter à l’étranger parce qu’elles ont dépassé le délai légal d’IVG. (source: http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2000/mag1215/dossier/sa_3203_chiffres.htm; Journal de la santé (France 5)).
Et oui c'est du joli... Surtout parce que un groupuscule de praticiens (je ne dirai quelles sont leurs tendances idéologiques car cela va de soi) refuse cette intervention. Bien sur ils en ont le droit mais dans le cas d'une jeune fille de 17ans il y en a un qui a décroché le pompon. Je précise avoir vu ceci il y a quelques mois dans un reportage du Journal de la santé. La mère de la fille appelait l'hôpital (service juridique ou praticien je ne sais plus) avec sa fille et son copain à ses cotés. Très sur de lui l'archeveque des foetus clame: "c'est considéré comme un homicide"... la mère lui annonce qu'il vont aller en Espagne ou en hollande, et là le juge Bruguière de l'IVG répond "vous vous ferez arreter à la frontière et juger en revenant". Et je vous laisse sur son bouquet final: " de toute façon c'est vous qui prendrez (à la mère), ce que je vous conseille... vous laissez l'enfant à des autorités compétentes..."
Et pour finir sur une note psychologique, dans un hopital de Lyon les femmes attendant de se faire avorter attendent dans la même salle que les femmes qui vont accoucher.
Et oui c'est cool ma poule tout ça. Et dire que en plus de tout ça ça pinaille sur les frais et les obligations géographiques des médecins. La médecine n'est plus, certes, celle du 19em siècle mais quelques reflexes subsistent.
Pour la petite histoire, la rue Chanzy à Chartres était appelée "la rue des bouchers" car il n'y avait quasiment que des médecins qui y résidaient (bien sur il faut connaitre la rue pour que cela parle).
Vive la France, vive la République, vive les médecins cathos (et partouzeurs^^) de droite, vive ma bite!!!!
Désormais les foetus entre 16 et 22 semaines morts in utero pourront être inscrit sur l'état civil et avoir un enterrement...
Bon l'enterrement je veux bien; chacun ses croyances et puis c'est vrai que bruler le foetus avec les ordures de l'hosto quand tu es parent c'est pas evident.
Mais bon l'inscrire sur l'etat civil... je ne suis pas psychologue mais bon cela me semble un peu glauque tout ça. Bien qu'au final cela me m'importe peu.
Car le problèmes n'est pas là. Quand on parle de foetus, d'accouchement il faut toujours se souvenir de la condition de L'IVG en France. Une belle honte nationale pour tout dire.
Le refus d'une IVG doit être signalé dès le premier rendez-vous et le médecin est tenu de communiquer les noms d'autres collègues. Cela peut être pratiqué légalement jusqu'à 12 semaines et pour les mineures cela est anonyme, gratuit et sans autorisation parentale.
Ce que le sont sait moins c'est le combat qu'il faut livrer dans certains hopitaux: "Près de la moitié des 857 services de gynéco-obstétrique ne font pratiquement pas d’avortements.20 services réalisent à eux seuls un cinquième des IVG.[...] Chaque année 5 000 femmes vont avorter à l’étranger parce qu’elles ont dépassé le délai légal d’IVG. (source: http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2000/mag1215/dossier/sa_3203_chiffres.htm; Journal de la santé (France 5)).
Et oui c'est du joli... Surtout parce que un groupuscule de praticiens (je ne dirai quelles sont leurs tendances idéologiques car cela va de soi) refuse cette intervention. Bien sur ils en ont le droit mais dans le cas d'une jeune fille de 17ans il y en a un qui a décroché le pompon. Je précise avoir vu ceci il y a quelques mois dans un reportage du Journal de la santé. La mère de la fille appelait l'hôpital (service juridique ou praticien je ne sais plus) avec sa fille et son copain à ses cotés. Très sur de lui l'archeveque des foetus clame: "c'est considéré comme un homicide"... la mère lui annonce qu'il vont aller en Espagne ou en hollande, et là le juge Bruguière de l'IVG répond "vous vous ferez arreter à la frontière et juger en revenant". Et je vous laisse sur son bouquet final: " de toute façon c'est vous qui prendrez (à la mère), ce que je vous conseille... vous laissez l'enfant à des autorités compétentes..."
Et pour finir sur une note psychologique, dans un hopital de Lyon les femmes attendant de se faire avorter attendent dans la même salle que les femmes qui vont accoucher.
Et oui c'est cool ma poule tout ça. Et dire que en plus de tout ça ça pinaille sur les frais et les obligations géographiques des médecins. La médecine n'est plus, certes, celle du 19em siècle mais quelques reflexes subsistent.
Pour la petite histoire, la rue Chanzy à Chartres était appelée "la rue des bouchers" car il n'y avait quasiment que des médecins qui y résidaient (bien sur il faut connaitre la rue pour que cela parle).
Vive la France, vive la République, vive les médecins cathos (et partouzeurs^^) de droite, vive ma bite!!!!
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