lundi 19 juillet 2010

Jesus bleibet meine freude

Une des grandes révélations de mon adolescence fut sans conteste Evangelion (Neon-genesis ou Shinseiki Evangelion pour les puristes). Alors qu'est-ce donc que cela?
Au premier abord, une histoire somme toute banale où l'on retrouve de jeunes adolescents pilotant de gros robots contre de gros monstres pour sauver notre petite planète dans un monde post-apocalyptique. Bon jusque là, rien de bien nouveau.
Mais là où cette série est forte pour une saga de mecha (gros robots) c'est que ce n'est pas du tout le sujet central. Les gros robots qui font toc toc toc sur la tête des monstres à coups de lattes, c'est simplement du décor pour faire joli.
Tous les personnages, à part Pen-pen le pingouin, sont torturés: mort violente d'un (des) parent(s); abandon de la part du parent restants; passage à la vie adulte; peur des autres; peur de souffrir etc. Bon c'est sur malgré quelques passages comiques, il faut bien avouer que ce n'est pas une série qui suinte la joie de vivre. D'ailleurs, Hideaki Anno (créateurs d'Evangelion) a gardé quelques habitudes de la fin de Nadia (Nadia et le secret de l'eau bleue en France; précédent dessin-animé d'Anno), comme par exemple: que l'histoire devienne de plus en plus glauque, et le tout saupoudré de sang.
Enfin bref, cette série est merveilleuse. De plus, il existe plusieurs versions pour ceux qui veulent choisir [la série de base; les films; les Rebuild (nouveaux films)] donnant plusieurs fins et interprétation. Bref, vous n'avez pas fini de fumer du cigare (et de cracher au bassinet).

dimanche 18 juillet 2010

Blue Forest


Ballade sur les Champs-Elysées ensoleillés. Des badauds, des touristes, des poussettes, des flics et des pétasses.
Un petit détour dans les rues environnantes pour passer le temps. Des immeubles bourgeois aux magasins pour riches avec dans ses rues des gens tout aussi bourgeois qui hésitent entre se presser et déambuler.
Une brasserie arrive en vue sous le soleil de midi. Située au coin de deux rues, elle possède une assez grande terrasse à la parisienne sur ces deux trottoirs. Chaises en plastique imitation osier, table rondes habituelles, et présence de sapins en bac servants de paravents. Le panneaux en cuivre plaqué, contenant les plats et les menus, est fièrement exhibé à l'entrée de la terrasse comme pour montrer à la face du monde que la maison est fière de ce qu'elle fait et des prix qu'elle en exige.
Il est l'heure de déjeuner, ainsi on peut y trouver pêle-mêle des rombières à caniches, de jeunes cadres en costumes Dolce&Gabbana et des touristes n'ayant pas le même standing que les jeunes étudiants descendants dans les auberges de jeunesse.
Sur le trottoir un petit chien ridicule mange avidement une patte de poulet entière. Il suffit de lever un peu le menton pour apercevoir une grosse virago emperlousée attablée devant sa salade. Dans son assiette une copieuse salade composée d'oeufs, de tomates, de gruyère et de... pattes de poulet.
C'est bien dans le VIIIème arrondissement, du coté des Champs, que l'on jette l'argent par les fenêtres sous formes de poulet.

vendredi 16 juillet 2010

Chapitre V



Le château de Kleinzach était un beau manoir de style néo-gothique; plutôt beau pour qui s'y intéresse. Nicolas fut surpris, non pas par son grand parc, ses fines flèches et ses fenêtres à ogives, mais par son emplacement. Le beau manoir se trouvait, effectivement, au bord d'une nationale et était coincé entre un Bricorama et le Mandarin de Coignières (buffet à volonté midi et soir pour 10 euros, avec de nombreuses spécialités Chinoises et thaïlandaises, menu enfants disponible jusqu'à 15 ans sur présentation du carnet de correspondance).
Pour 4,75 euros, Nicolas eut une belle visite guidée du manoir avec quelques touristes néerlandais qui avaient dû se perdre entre Chartres et le McDonald. Rien de bien intéressant pour notre héros, mis à part un petit détail.
Alors que le groupe quittait la bibliothèque pour rejoindre une antichambre aux boiseries grossières, Nicolas remarqua un pan de boiserie qui ne comportait aucun motif, contrairement aux autres qui alternaient blason de famille et motifs floraux. De plus, un de ses cotés tranchait singulièrement et semblait comme décollé. Interloqué par cela, notre chevalier à la blanche armure prétexta, auprès de la charmante guide qui avait dû apprendre son métier auprès de Ceausescu, la perte d'un objet durant la visite afin d'examiner le panneau de plus près.
Mais, ceci fait, le beau panneau de Nicolas se trouva subitement caché derrière une armoire Louis XIII; il n'eut même pas le temps de gamberger sur ce réaménagement subit puisqu'une espèce de mégère arriva d'on ne sait où afin de lui signifier, en des termes peu courtois, que "le château fermait ses portes et qu'il n'avait rien à faire ici de toutes façons, bordel de merde!"
Notre héros allait-il s'arrêter là et retourner chez lui se faire une salade de choux (choux/ pâtes froides/ tomates/ gruyère/ vinaigrette pour la base)? Certainement pas!
M. Brandebris a fait les 400 coups durant sa scolarité, il a volé ses diplômes et même sodomisé le FISC, alors ce n'était quand même pas un manoir fermé dans une banlieue miteuse qui allait l'empêcher d'avancer.
C'est ainsi que Nicolas Brandebris se retrouva, à 2 heures du matin, à déplacer des commodes en chêne n'appartenant pas au fils du bon roi Henry bien qu'elles portent son nom, et à arracher des pans de bois. Mais tout restait à découvrir au-delà de cette pièce de boiserie qui cachait bel et bien quelque chose.

Quelqu'un m'a pris


Sarkozy a supprimé pour le dernier 14 Juillet la traditionnelle garden party. Tout ça pour économiser sur les frais de l'état à cause de la crise actuelle.
Au niveau ambiance à l'Elysée il y a la dette du pays vient de dépasser 80% du PIB; les affaires mêlant politiciens et argent (plutôt sale) qui s'amoncellent et donc un président qui à la côte de popularité la plus basse depuis... depuis très longtemps: 33%.
La France possède une armée de fonctionnaires, et y'en a même beaucoup trop. Du coup, ne serait-il pas plus intéressant de faire un peu de ménage dans cette armée dont beaucoup ne servent pas à grand chose. Attention, je ne fais pas de populisme du genre:" tous des fainéants!" mais il est simplement logique de se dire que trop de personnes pour un boulot n'aide pas à ce que tout le monde travail. Par exemple, la France a une population moindre que l'Allemagne mais elle compte entre 20 et 30% de fonctionnaires en plus CQFD.
Si on veut rêver un peu une baisse du nombre de fonctionnaires entraînerait une diminution des frais de l'état; du coup ce dernier pourrait diminuer taxes et impôts ce qui ferait plus d'argent à dépenser aux ménages. Bon cela ne marche bien sur pas comme cela, mais sait-on jamais.
Tout cela pour dire que ce n'est pas avec moins de petits fours que la dette publique va se réduire, mais ça fait effet sur la masse, et encore c'est bien parce que tout le monde est en vacances...

mardi 13 juillet 2010

Chapitre IV


A la sortie du commissariat de sa ville de banlieue, Nicolas s'alluma une cigarette. Il avait arrêté de fumer depuis un moment mais il ne ressortait pas précisément d'une pub Center Park.
Trois heures d'attentes pour entendre: "Ne vous inquiètez-pas, M. Brandebris, nous savons que vous n'avez pas commis cette horrible crime."
La suite fut plutôt floue mais notre héros ressassait les grands traits entre deux bouffées de tabac: "un groupe appelé Mouvement des Zébus du Clair de Lune, a revendiqué ce meurtre, ainsi qu'une dizaine d'autres au cours de l'année [...]; le problème est qu'ils ont aussi enlevé votre femme, Noëline Brandrebris [...]; ils sont méchants [...]; ne vous en mêlez pas [...]; un café? [...]; et sinon? [...]; on vous rappellera."
Bien qu'il fut heureux dans sa vie, Noëline était ce déclencheur qui, dès qu'elle était avec lui, lui enlevait son masque d'insouciant. Les révolutions, les sectes, les belle-mères, c'était pas ses affaires mais maintenant il ne pouvait rester inactif.
Revenu chez lui et après avoir constaté que les services de police font de merveilleux nettoyeurs muraux, il commença à rechercher des informations sur les Zébus avec l'aide de quelques bières.
Au bout d'une poignée d'heures, Nicolas n'eut pas grand chose à ce mettre sous la dent. Des centaines de sites pornographiques, de pubs tout aussi pornographiques, et un panorama hétéroclite: amis des animaux, pantoufles, Africains et leurs amis pétroliers, les baobabs, les boulangers et leurs croissants, les cafés noirs et la lune, les saules pleureurs, mimes et pierrots, tapis en cachemire, cygnes, premiers amours et photos de vacances.
Seul un obscure site cita un certain comte d'Hoffman, dont la devise était "always away, often back", avait crée cette communauté en 1881 en son château de Kleinzach.
Il ne manquait plus que de connaître l'emplacement de ce dernier et la quête de Nicolas Brandebris allait prendre son envol.

dimanche 11 juillet 2010


Ingrid Betancourt!
Déjà à l'époque je la vomissais avec son jeune de vierge Marie et tout le battage médiatique autour simplement parce que elle avait du pognon et de la famille en France alors que des centaines d'autres anonymes restaient dans la jungle, prisonniers. En plus, la politique s'en ait mêlée... "Ingrid est un exemple!", "Ingrid représente la liberté enchaînée" bref Ingrid le gros tupperware des idées à la con; et en prime on pouvait subir sa trogne sur les façades de certaines mairies, journaux etc.
Et maintenant la passionaria du bon sentiment de masse demande des millions à l'état colombien en dédommagement... Non mais c'est quoi ce bordel! Elle se ballade là où on a de grandes chances de se faire enlever, surtout quand on fait une campagne depuis des années contre ces mêmes kidnappeurs et après il lui faut des réparations?! Et les autres victimes (surement moins riches en plus), ont-elles eu la pudeur de ne rien demander, ou beaucoup moins?
Le tout en sortant un livre voyeuriste et propre a faire pleurer la ménagère coconne.
Souvenons-nous des témoignages de ses ex-compagnons de fortune: arrogante et égoïste. Elle est belle la liberté enchaînée! Voila le visage de la bète!
Repeuplons la forêt avec Betancourt et sauvons les singes (et les farcs car les guérilla communistes c'est plus ce que c'était).
Brisons les idoles à coups de marteaux, comme Nietzsche, car elle ne sont qu'illusions.

vendredi 9 juillet 2010

Introduction. (version non-relue et non-corrigée)


Une foule plutôt considérable, vu le nombre d'élèves inscrits, s'est amassé devant le lycée Malibu Fucking Beach. Aaron Carter, le beau gosse timide, tricheur et il-faut-bien-le-dire un peu concon revient au bahut après sa tournée mondiale. Je suis ce que l'on peut appeler un ancien, un routard de l'établissement; ce que l'on nomme entre nous un Malibu Fucker. Et l'année dernière, je dois bien avouer que toute cette belle institution fut chamboulée: Aaron Carter reprit ses études ici, il sortit avec la tête du lycée (qui cachait depuis des années ses formes propres à faire rêver un vieux curé breton amateur d'éphèbes), un dangereux kleptomane pervers fut arreté et surtout Jack arriva. Alors "qui est Jack?" me direz-vous.
Jack était le concierge/homme de ménage du lycée. A première vue il ressemblait à tous les loufiats de Californie: une barbe de deux semaines, un uniforme dégueulasse, et un bandana sur sa tête cachant un peu ses cheveux longs de biker. En fait, n'ayant pas de moto, il ressemblait plus à un taulard en reconversion. Mais plus que tout ça, Jack est un maître (mot que j'utilise tout comme Tong Pô et ses masseuses thaïlandaises ont dû l'utiliser).
Au début, je ne l'avais pas remarqué, mais avec l'arrivé de Aaron Carter j'avais un peu plus de mal qu'à l'habitude pour choper de la jeune filles en fleurs (bien que souvent je me couchais de bonne heure). Ainsi, mon moral était au plus bas: je marchais au lieu d'être en skate-board, je buvais mon Coca sans glaçons et j'étais même prêt, dans la folie de mon spleen, à m'occuper des tâches ménagères.
Un jour que, perdu dans mes pensées, j'hésitais entre le Fanta et le Dr Pepper devant le distributeur rutilant, une main se posa doucement sur mon épaule. C'était Jack le louffiat-motard.
Sa main s'était posée sur moi comme une plume sur l'herbe; ses yeux avaient la lueur d'un feu de joie; sa peau scintillait sous le soleil californien. A un moment j'ai crû reconnaître Edward Collon, une jeune gravure de mode un peu bizarre qui viola ma cousine, Belloche Schwan, et son bouc domestique un soir de pleine lune. En fait, sa peau ne scintillait pas, c'était simplement sa sueur qui ruisselait. On aurait plutôt dit Chuck Norris dans un sauna.
Et alors que je me demandais de quelle couleur était sa barbe (à la fois rousse, jaune urine et couleur boue/huile vidange) il me dit d'une voix aussi calme qu'une montagne dans un film japonais:
"Être adulte, ce n'est pas faire des choix; c'est les assumer."
Puis il parti aussitôt. Cette phrase, que dis-je cet homme, a changé ma vie, voir même sauvé ma vie!
J'ai pris le Fanta, et depuis mon existence a pris une toute nouvelle forme; Jack mérite d'être connu et son histoire d'être contée car tout comme l'huile change les patates en frites, Jack change votre vie en une aventure mystique.

mercredi 7 juillet 2010

Bourliches Saint-Michel.


Au final qu'est-ce que l'argent: un moyen plutôt abstrait que l'on troc contre un bien ou un service. Bon jusque là, vous allez me dire que vous le saviez et que je me paye un peu vos fioles.
Mais au final on pourrait remplacer notre monnaie par n'importe quoi. Par exemple une île de Micronésie (Yap, en l'occurrence) est connue pour sa monnaie de pierre. Les habitants possèdent des pierres (qui peuvent être quasi-gigantesques) percées d'un trou qui leur servent de monnaie.
Imaginez, mes amis, un monde où l'on peut choisir sa monnaie selon la valeur qu'elle représente à nos yeux; par exemple pour moi ça serait les livres (les vrais, pas les anglaises!).
Mais si tout le monde avait le choix de définir sa monnaie d'échange, il faut reconnaître que ça serait un peu le boxon. Du coup, rêvons mais oublions cette idée.

lundi 5 juillet 2010

Alakazam!

Ah le charme des jeux vidéos de notre enfance! Bien sur, il y a toutes ces choses qui nous rappellent le temps béni et insouciant de l'enfance, mais les jeux en eux-mêmes sont merveilleux.
Bon bien sur, il y avait une musique toute féerique mais surtout c'est le coeur même des jeux qui l'était. Une histoire simple, dénuée de violence dans la plupart des cas, et tout cela dans un monde de rêve. On passe d'une plateforme faite de nuages à une autre sur le dos d'un papillon géant. Sauter sur les méchants robots pollueurs pour libérer de petits animaux tout mignon que même ta petite soeur nunuche n'y croit pas. On peut étirer son corps tel du chewing-gum ou bien marcher sur les touches d'un piano magique, délivrant notes et cadeaux. Et enfin se débarrasser de ces ennemis (ba oui, on ne tue pas) avec un yoyo ou bien des ventouses géantes.
Et puis tous ces tons de couleurs qui tiennent plus que de la boutique Haribo que de la grande galerie de Louvre.
Entendre les notes, retrouver ses éléments magiques, autant de choses qui nous ramène à notre enfance, qui reste un temps béni (bien qu'aujourd'hui c'est pas mal non plus)


Morue


Bientôt la fin de la coupe du monde de football.
Mais cette année elle est très intéressante. Tout d'abord, personne ne commençait à brailler "vive la France, on est les meilleurs, on va tous les niquer!" à quelques semaines de la cérémonie d'ouverture. Ce qui est un beau signe car nos concitoyens ont enfin découvert après tant d'années que l'équipe de France n'est qu'un ramassis de zéro arrogants.
D'ailleurs, de ce coté là, vive les nuits tranquilles! La France à la porte; le Portugal remballe et l'Algérie déguerpit! Maintenant, il n'y a plus que les vuvuzelas pour nous casser les oreilles, et encore on peut baisser le son de sa TV.
Mais là, où cette coupe offre le plus de surprise, et de bonheur, c'est que toute les grosses équipes têtes d'affiche se ramassent à la pelle comme les feuilles mortes de Prevert. Peut être est-ce là un nouveau tournant dans le monde du football, mais on peut rêver.
En tout les cas, jamais la finale de la coupe du monde n'aura été aussi non-attendue.
Rêvons d'un monde où aimer et regarder le football sera comme regarder TF1, Valérie Damidot ou comme écouter Madonna: une preuve de mauvais goût!

dimanche 4 juillet 2010

Born to be a rocket!


Mes amis, mes très chers amis,
Après plusieurs déboires, dont la plus grosse partie était représentée par des concours, ce chatoyant blog saveur WC était quelque peu laissé de coté. En même temps, j'avais prévenu! Mais voilà que tout cela est bien derrière maintenant.
Les beaux jours sont là, la chaleur nous fatigue, les égouts refoulent, le blog refleuri!
Ainsi, chers camarades aux goûts culturels et littéraire certains, à très vite!
Salucofagos et encore toutes mes excuses.