mardi 12 mai 2015

Barjaboule.



En attendant le retour de Jack Médecin, voici une critique, une vraie (à l'origine réalisée en direct pour Bani).

Que vaut le film Pyramide (The Pyramid) ?

Ce film est la voix d'Indiana Jones dans un loukoum bien gras de déjà-vu.
Des jump-scare bien éculés (oui, oui, c'est français) que l'on voit venir d'aussi loin que le scénario (en occurence d'Egypte). On a l'impression que ce film en veut simplement à ton popcorn (ainsi qu'a ton porte monnaie et tes neurones).

Le tout saupoudré de caméras irritantes façon Blair Witch. En plus, comme par hasard, c'est un found footage... Ca devait être les soldes au rayon cinéma de la FoirFouille.

Des persos aussi vides et intéressants qu'un placard après le passage d'un huissier. On retient à peine leurs noms, et à propos de placard, il faut dire qu'ils sont aussi cons que ces derniers.

On trouve la fameuse équation : femme + survie = torche rouge de détresse. A mettre, bien sûr, entre parenthèses avec l'exposant "foutage de gueule".

Un suspens d'une poignée de dinars et une mise en scène bien momifiés, on reste dans le cadre. Il aurait fait un film potable en 1996 pour les effets, ou bien en 1936 pour le scénario.

Ais-je oublié de vous parler des effets spéciaux fournis par l'amicale des joyeux cotorep de la palette graphique ?

Au moins, vu l'économie de lumière, de décors et de papier pour le scénario, on peut retenir que ce film a un bon bilan carbone. C'est toujours ça ...

Enfin, après un film ballonné, on a le droit à une belle fin en forme de chiasse.

Bref, un beau film Jacob Delafon tout en carton.