samedi 25 juin 2011

Le grand saut.

Yelle est forte du succès de son premier album (Pop-Up; 2007). Malgré un album électro de grande qualité, l'image d'artiste Myspace et tecktonik (qui occupe une version de la vidéo d'A cause des garçons) lui colle à la peau.
Alors qu'en est-il de son nouvel album Safari Disco Club?
Tout comme dans le premier album, on retrouve une électro-pop joyeuse et dansante très année 80 qui n'a rien à envier à des standards du genre comme Elli et Jacno ou Lio.
Des paroles à la fois légères, drôles, imagées et modernes où Yelle continue dans sa lignée de jeune femme décomplexée et épicurienne.
Ainsi, c'est un excellent album qui avec son mélange de pop et d'électro convient aussi bien pour danser que pour se détendre.
Et tout comme à son habitude, Yelle apporte avec elle un monde coloré et amusant, qui en plus d'être agréable, colle parfaitement aux textes, à la musique et au groupe.
Mais voyez, plutôt:
http://www.youtube.com/watch?v=iHB9epBQxlI

Les textes quelque fois semblent un peu simplets, mais il faut bien comprendre que Yelle a surtout du succès dans le monde anglo-saxon. Avant la sortie française de l'album, le groupe était déjà en tournée en Australie, Royaume-Uni, Etats Unis etc. Elle bénéficie dans ces contrées d'un grand succès, alors qu'en France, on la connaît de nom et grâce à son premier album (surtout sa collaboration avec Michael Youn).
Bref, je ne peux que vous conseiller ce nouvel album, qui vous ravira si vous aimiez déjà l'univers Yelle où qui vous fera passez un agréable été si c'est votre première fois.
De plus, je soulignerai qu'il y a enfin quelque chose de frais et intéressant en musique française (d'ailleurs, cela se passe toujours en électronique; cf article sur Martin Solveig).
Et un dernier pour la route: http://www.youtube.com/watch?v=8gEDOzr7kY4
Et pour le plaisir des yeux, vous avez en bonus des photos de la belle et de ses acolytes issues de la promo de l'album.

Encore et encore, d'accord, d'accord.


Vous vous souvenez peut être du récent article wc sur la pub hadopi; et bien, ne baissez pas votre garde mes amis car au rayon du foutage de gueule il y aussi subway.
Mais commençons donc par le début.
Pour ceux qui ne connaissent pas, Subway est une chaîne de restauration rapide. On nous fait croire que c'est moins gras qu'un McDo car les sandwich sont froid mais ceci est vite remplacé par une tonne de bons jambons, fromages etc qui vont faire exploser le pain. Enfin bref, comme d'habitude dans ce genre de restauration c'est cher pour les vilaines choses que l'on nous fait avaler.
Mais la politique maison est que l'on constitue soi-même son sandwich. Bien sûr, nous n'y mettons pas les doigts, même Mathilda May ne peut pas. Non, on choisit les choses que l'on mettra entre les deux tranches de pain de qualité moyennes.
Alors, partout sur les pubs Subway, on peut lire: "Préparé devant vos yeux!"
Mais en quoi est-ce que cela est un gage de qualité? Le gentil monsieur poilu du kébab prépare aussi ton assiette devant toi pourtant cela n'empêche pas de manger du labrador et de retrouver de la semence dans la sauce (fait attesté; si jamais vous voulez l'adresse...).
Donc cela voudrait dire: "venez chez nous en confiance, on n'a rien à cacher." Ba, encore heureux qu'ils n'aient rien à cacher. Ça vous tente un restaurant qui vous annonce: "venez chez nous, vous ne savez pas ce que vous manger et tous nos cuisiniers et serveurs ont l'air d'avoir une hygiène plus que douteuse!"?
Les Inconnus disaient dans un sketch sur les publicitaires: 'Il ne faut pas prendre les gens pour des cons mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont.' Décidément, cette maxime n'est pas prête d'être éculée.

mardi 21 juin 2011

Chapitre X: La fraîcheur de l'amour en cave.


" Flavia!"
Jack courait de cachots en cachots. Les geôles du monastère de Tara étaient immenses. Des dizaines de cellules s'étendaient en de longs couloirs au coeur de la roche.
Il découvrit la cellule de son ex-propriétaire et maîtresse après quelques dizaines de mètres. Sa cellule n'était pas luxueuse (forcément!) mais restait propre et plutôt spacieuse. Un peu comme au zoo, il y avait beaucoup de paille mais pas d'odeurs, ni de bouts de pain ou de cacahuètes. Mais peu importe, sa belle était bien là, étendue sur la paille.
Pour une fois, Jack ne regarda pas les formes de Flavia, qui était toujours vêtue de son bikini. Il avait beau être un peu pervers sur les bords, pour une fois il ne regardait les courbes fermes et satinées de son amour amazone. D'ailleurs, quand elles virent Jack devant leur cellule, les courbes vinrent vers lui avec empressement.
"Flavia! Tu vas bien? Ils ne t'ont pas fait trop mal?
- Ne t'inquiète pas, mon amour. Ils ne pouvaient pas me faire grand chose: en tant que prisonnière ils ne pouvaient me frapper, et comme ils sont moines, mon corps de rêve entièrement reluisant et humide à cause de la sueur ne leur a même pas inspiré d'impurs pensées.
Ô mon amour, je ne pourrai pas sortir d'ici avant la fin de ma rééducation spirituelle. Tu sais que je suis une amazone et donc ai toujours été une ennemie déclarée de la vibe a Paulo."
Jack ne disait rien; ses mains serraient les barreaux qui le séparaient de sa dulcinée. Elle, s'avança et en prenant ses mains dans les siennes posa sa tête contre elles.
"- Oui, je sais bien... répondit Jack. Nous serons vite réunis, mon amour. J'y mettrai toute mon âme et mes forces; rapidement, je deviendrai un vrai moine Tchao et je viendrai te chercher!
- Je l'espère, mon yéti en sucre. Je prierai pour toi quand tu devras affronter les quatre jugements..."
Alors que Flavia n'avait fini de prononcer ces mots, un moine apparu au bout du couloir. Jack ne dit rien et Flavia savait bien ce que l'apparition de ce petit homme, au visage tout aussi ridé et sec que sa tunique, voulait dire. Elle approcha lentement son visage des barreaux et dit tout bas:
"- Embrasse-moi une dernière fois et reviens moi vite..."
Elle essaya d'esquisser un sourire en même temps qu'elle fermait les yeux.
Alors que Jack déposait son baiser sur ses lèvres, il ouvrit discrètement une petite fiole qu'il tenait cachée.
Flavia ne sentit rien; à peine Jack avait retiré ses lèvres qu'elle se retrouva figé dans de la glace.
Le bonze partit sans mot dire. Jack venait de commencer son entraînement en réalisant son premier jugement.

lundi 20 juin 2011

L'amour en lutte.


L'astre solaire rayonne de mille feux en cette fin du mois Juin. Les terrasses s'épanouissent sur les trottoirs ombragés, les jupes raccourcissent et les vieux commencent à trembler dans leurs hospices.
Pour une fois, chère maman et cher toi qui a trouvé cette page au hasard à cause de la photo, je vous ferez la faveur de ne pas mettre en relation la saison estivale et les pulsions des jeunes boutonneux qui vont de pair avec ces fameuses jupes à longueur variable.
Vous vous rappelez sûrement d'Hadopi, cet espèce de grand méchant loup qui n'a jamais fait peur à personne. Et bien, comme la peur qu'elle inspire est toujours égale à celle que pourrait inspirer la vision du Capitaine Igloo au détour du rayon surgelé de votre supermarché local, Hadopi nous bombarde de messages.
Que ce soit à la TV ou sur les panneaux publicitaire, le mot d'ordre est le même la jeunesse et son avenir: Roger, 12 ans, adore la pornographie. A 26 ans, il réalisera Effet ventouse et milieu aqueux à l'Aquaboulevard. Malheureusement, avec le téléchargement, Roger ne réalisera peut être jamais ce film.
En passant sur les pourquoi du téléchargement déjà exposés dans ces pages (prix; qualités des produits etc.), il faut toutefois noter que l'on fait croire aux jeunes qu'ils ont un avenir.
Déjà, que c'est dur pour eux (et pour tous, d'ailleurs) avec des diplômes; alors imaginons un peu en voulant vivre de son art. D'ailleurs, qui le voudrait en voyant Grégoire, Louise Bourgoin et autres médiocres?!
Bref, encore une fois cela fera bien rire tout le monde, et encore plus les premiers à télécharger: les jeunes; qui brûlent leur avenir par les deux bouts, ainsi que les futurs daubes qu'ils regarderont d'un oeil distrait, en téléchargeant.
Ne jouez pas avec le téléchargement! Téléchargez illégalement de la merde, comme ça peut être un jour on en aura moins dans nos yeux et nos oreilles! Vive la culture, la vraie!

vendredi 17 juin 2011

Allez, hop hop hop!


Je sais que, derrière vos écrans, vous êtes jeunes, plein de sébum et de questions; vous vous demandez si vous pourrez vivre votre rêve en travaillant comme plongeur/ éleveur de perles en Australie, ou bien si Nathalie/Marc voudra venir vivre avec vous l'aventura dans les steppes Ouzbèkes, nus sur des chevaux. Mais, vous vous demandez surtout ce qu'apporte le fait d'être avec quelqu'un.
Car oui, votre excès de sébum et vos questions, du genre 'Est-ce qu'elle/il m'aime?', 'Comment dois-je faire pour l'embrasser et qu'elle accepte?' (oui, les garçons acceptent toujours ce genre de choses!), ne vous aident pas à trouver votre moitié. Heureusement, le blog WC est là!
En couple, vous vous trouvez affublés de charmants surnoms plus ou moins élaborés selon les goûts et la culture de chacun: ma rose du désert, mon loulou, ma choupinette, mon panzer, mon étoile de mer, mon DSK, ma chouquette fourrée à la crème, connard, salope, toi, l'autre. Bref, que des jolis noms qui égayent un couple.
Ensuite, vous apprendrez également les subtilités du double langage:
"-Chérie, ce soir je ne peux pas rester: j'ai une soirée apéro avec les potes. Cela ne te dérange pas j'espère?!
-Non, non, pas du tout, mon lapinou."
Une réponse où il faut comprendre: "Vas-y si tu veux, mais je te préviens: quand tu rentreras, tu vas en entendre parler (surtout si tu rentres bourré!)!"
Autre cas d'école:
"- Bon, pour le cadeau de ton père, j'ai pensé soit le chemise Kenzo, soit le service Murano à cognac. T'en penses quoi?
- Ouais, ouais, très bien." Si l'on passe, le fait d'être devant la TV avec une bière, cela veut dire: "Je m'en fiche, je te laisse faire mais tu assumes".
Mais, tout ceci n'est qu'un légère introduction, un simple amuse-bouche, car bientôt de nouveaux charmants petits articles reviendront sur ce vaste sujet. Le tout en mode blog saveur vanille!
Salucofagos les loupiots.

lundi 13 juin 2011

Oh my Gosh!



Qui est Mathilda May aujourd'hui?
Nous sommes d'accord: on n'a pas plus de réponse aujourd'hui qu'hier. Une actrice de navets qui est connue pour... Qui a soufflé?! Mais oui, c'est bien ça, connue pour rien du tout parce que tout simplement elle n'a rien fait de mémorable ou de passable.
Bon ceci dit, passons à autre que la carrière de cette dame, qui équivaut au vide interstellaire. D'ailleurs, ce dernier a, au moins, le mérite d'avoir des théories sur l'antimatière.

En ce moment, et pourrait-on dire depuis toujours, on la connaît car on peut la voir dans une pub télévisuelle. Pour ceux qui n'allument point leurs téléviseurs (et je peux les comprendre, sans les imiter), elle fait l'éloge de Philadelphia. Un produit connu de tous dans le monde sauf en France, forcément. Mais cela n'est pas bien grave car ce n'est qu'un fromage façon Kiri ou Boursin, c'est-à-dire un tas de restes de fromage en un.
En tous les cas: n'invitez jamais Mathilda May, ou bien alors n'allez jamais chez elle!
Elle goûte les fromages (et encore je suis sûr qu'elle fait ça avec tout ce qui passe) en trempant son doigt dedans, sans aucune vergogne; ce qui est assez dégueulasse.

Imaginez le tableau: vos invités trempent leurs doigts dégoûtants dans la nourriture pour goûter; et c'est encore pire si c'est votre hôte qui le fait. Mais en tous les cas, les couverts et règles d'hygiène n'ont pas été inventés pour les chiens.
Et en plus elle vous cuisine des pâtes carbo en robe du soir. Bon, la robe du soir, pourquoi pas: c'est sexy, ça faisait plaisir à tout le monde de 12 à 77 ans; surtout quand on est plutôt bien foutue.
Mais, on se met en robe du soir quand on fait une soirée avec un minimum de standing (ou alors que l'on a vraiment envie de niquer). Je ne sais pas vraiment si du Kiri est servi lors de ces soirées, mais si on me fait le coup, je gueule. Et pourquoi pas des Bolinos?!

Remarquez, on n'en est pas loin avec la cuisine de May. Les pâtes carbo, c'est l'apanage des feignasses et des étudiants. Et en plus, la vraie recette n'est pas pâtes/crème/lardons pour les initiés. Bref, on en mange souvent chez soi et, surtout on en a avalé des tonnes étant jeunes, alors je sais bien que Mathilda essaye d'être jeune mais c'est quoi ça!
Pourquoi pas des pâtes en formes de lettres de l'alphabet! Ça c'est jeune!

samedi 11 juin 2011

Chapitre XIII


Une grande partie de Paris en proie aux flammes; cela faisait longtemps que l'on n'avait pas vu ça. Au moins, pas depuis la dernière hausse des taxes sur l'impolitesse et les partouses.
Mais, alors que Nicolas et Rikimaru restaient immobiles devant ce spectacle un explosion se fit entendre et la tour Montparnasse trembla.
Sans hésitation, nos deux compères coururent hors du bureau de Jack Crabenstock et, s'en prendre la peine d'en fermer la porte, descendirent les escaliers quatre à quatre.
Beaucoup de fumée, une grande chaleur, il ne leur fallut pas longtemps pour voir que la tour était en feu. L'incendie se propageait rapidement, grimpant d'étages en étages aussi vite que la dernière des souillons sur les pafs.
Après plusieurs étages, Nicolas s'affaissa contre un mur. L'air ardent et toxique lui brûlait les poumons. A chaque effort, la douleur se faisait plus intense et semblait ne faire plus qu'un avec lui.
- Tiens, mets ça! lui lança Rikimaru en lui tendant une tissu humide. Viens, on va prendre un raccourci.
Rikimaru prit Nicolas par la taille, le souleva et l'emmena vers l'ascenseur du vingtième étage. Après avoir ouvert les portes à la hache, ils descendirent en rappel le long des câbles jusqu'à la cabine, immobilisée quelques étages plus bas.
Cinq violents coups de hache eurent raison du câblage. Sept secondes plus tard, la cabine d'ascenseur numéro 12 arriva avec fracas au troisième sous-sol. Les portes volèrent en éclats sous le souffle du choc. Rikimaru et Nicolas sortirent de la cabine cabossée, certes en titubant et crachant leurs poumons mais vivant.
Lorsqu'il sortirent, enfin, à l'air libre par l'entrée du parking, ils virent bien que la tour était en flammes. Mais ils virent surtout, des silhouettes se précipitant vers une voiture.
Parmi elles, Nicolas reconnu la belle et mystérieuse femme. L'architecte! Celle qui semblait mener ceux qui avaient tué sa femme.

vendredi 10 juin 2011

Mon riz thaï Carpentier.

Bienvenue au pays de la merde!
Eh oui, il n'y a pas 36 façons de parler de l'état de la chanson française. Car oui, mes chers amis, ma chère maman, aujourd'hui nous allons voir un peu tous ces tubes franchouillards dont on nous serine les esgourdes. Donc un tour sur W9 le matin:

Claire Keim... Bon, on ne va pas chipoter longtemps, l'interprète est très belle. Après ça, il reste plus grand chose. Elle couine à la manière du vent faisant courant d'air sous une porte, et les paroles sont un summum de médiocrité: "Ça dépend des moments". Pourquoi pas. "C'est vrai parfois je dépends". Une rime très pauvre au service de phrases qui misent bout à bout ne veulent rien dire. "Quand devant moi, tu fais le paon/ de toi je dépends". Décidément, l'auteur a dû faire un pari pour placer le verbe dépendre autant de fois! Une citation de Fantomas contre Scotland Yard: "on m'a dépendu mon pendu, je veux que l'on me le repende" aurait, au moins, eu le mérite de nous faire rire et nous empêché de dormir devant tant de médiocrité.
PS: son album se nomme "Où il pleuvra"... Forcément!

Myène Farmer. La vieille qui aimerait toujours avoir 20 ans nous revient avec un titre qui fait mal aux oreilles en voulant utiliser des sonorités qu'elle voulait électroniques et jeunes mais ressemblent plus à de la Tecktonik ou à la Dance des années 90 (deux mouvements morts et ringards!). Coté paroles, j'ai beau avoir une bonne audition, je ne les pas compris: entre les sons dégueulasses et la chanteuse qui couine en infrasons.

Hangar: un groupe de jeunes chevelus qui se mettent à 6 pour de la musique qui se résumerait à une guitare, un chant et un autre truc; CQFD. De jeunes chevelus qui préfèrent les jeunes filles fleurs bleues de Passy à celles qui pensent que "rock'n roll" est une marque de T-shirt et qui aiment boire du panaché sur les terrasses de Saint-Germain. De toutes façons, ces dernières sont déjà prises par les BB Brunes. Niveau musiquen je ne m'en souviens même tellement cela devait être plat, par contre niveau paroles, c'était Festival de Cannes! Comme ils ont bien suivi leurs cours de français pour le bac, ils ont fait un texte avec tous pleins de jolis mots de grammaire; florilège: "tu m'aimes en majuscules; (...) minuscules; ton passé composé en mon absence; j'aime tes attributs". Et je m'arrête là pour la santé mentale de tous. J'attends prochainement leur nouveau tube qui fera rimmer 'équation' avec 'multiplication'.


Keen featuring machin (c'est pour dire si ça m'a marqué!): "j'aimerais trop qu'elle même, mais elle ne veut pas." Et oui, ça c'est de la philosophie R'n'B! Je pense qu'il n'y a pas besoin d'en dire plus; de toutes façons, j'ai pas écouté plus longtemps après ça.

On passe les Ycare, Grégoire et toutes ces sombres merdes. Leurs chansons médiocres et leurs look de faux rebelles poètes romantiques de race cocker à poils durs, ne sont supportables que pour leurs amis et familles; et encore c'est déjà trop! Les mecs gentils, mais qui chantent l'amour malheureux avec leurs bons sentiments ressemblent surtout à du papier-toilette extra doux. Tirons la chasse!

Camila Jordana, sans sort bien avec un texte plutôt pas mal et surtout un clip très inventif est agréable.
http://www.youtube.com/watch?v=tGkw1VSUlfo
Bizarrement, comme c'est bien je n'ai pas grand chose à dire et vous laisse seuls juges.

mardi 7 juin 2011

Je te tiens entre mes bras, tu me tiens avec tes dents





SCHLAFFEN

A peine sortie de ton Tyrol natal,
Tu es la plus belle des 'klein schön fraulein'!
Ton sourire enfantin et ton teint frais
N'ont rien à envier à ton énorme décolleté.
Tu ne parles pas bien le français,
mais quelques chopes vont t'aider à comprendre mes pensées.
Toute la journée, nous chanterons Lalaïtou!
Tant que tu gardes tes habits traditionnels
Je te suivrai partout
Et resterai ton petit "strudel".


S.N. C'EST OUF!

Il y a de beaux voyages qui conduisent aux rêves.
Ils vous emmènent doucement vers de douces contrées;
Et puis, il y a la SNCF!
Elle rivalise d'idées pour votre plus grand étonnement.
Voyagez debout au sein d'une vraie carlingue en tôle!
En alliant modernité et ce que les années 70 ont fait de mieux,
Vous découvrirez que le temps est quelque chose de bien subjectif (les horaires aussi cela dit!)!
De plus, un service, une réception de qualité et son histoire sociale,
Vous fera plonger, avec émerveillement, dans la Russie de 1936:
Des décors ouraliens, un confort aux accents sibériens
Et surtout, un sens de l'accueil et de l'amabilité made in NKVD.
Pour tous les riches qui veulent se sentir pauvres:
N'hésitez pas à vider votre compte en banque pour un aller/retour
Et revivre le chemin de croix de Jésus, et le tout, of course, made in France!


CIA, AMORE, CIA

Aujourd'hui, tu es partie...
Comment, désormais, vais-je vivre mes midis?
Tu étais l'ange qui me servait mon club poulet.
Ton sourire et tes yeux malicieux se reflétaient dans la mousse de mon café.
Tes ronflements ma servaient de réveil marin,
Les miens t'obligeaient à me faire faire des réveils coquins.
Tu adorais quand je laissais la lunette abaissée,
Mais beaucoup moins les odeurs que cela entraînait!
Je n'ai pas su te garder près de moi,
Tout comme tu n'as jamais su apprendre que la position du paillasson n'existait pas.
Me voila tout seul dans mon lit, Ginette...
Heureusement, que pour me tenir compagnie j'ai internet!
Je vais devoir trouver un moyen de t'oublier,
Comme toi tu le fais en finissant dans les toilettes.
La solution ne sera pas les dames aux services tarifés.
Peut être que, tout bêtement, mon salut
N'est question que de se sortir les doigts du cul.
En parlant de ça, j'ai retrouvé
Bibi, ton hamster préféré...

lundi 6 juin 2011

Mais qui paye le liquide vaisselle?



Il est tard, vous rentrez du boulot, un peu fatigué. A peine la clef entrée dans le mécanisme de la serrure, vous ne pensez qu'à une chose: vous affaler dans le canapé, une bière à la main, devant une émission de télé sans intérêt (pléonasme).
Mais, à peine ton manteau rangé, une voix se fait entendre: "Chouchou, T'as ramené du pain/sorti les poubelles/ fini de faire du bruit, etc.?
Eh oui! Vous êtes en couple!
Mais qu'est-ce donc qu'un couple? Est-ce seulement vivre en commun sous un toit, avoir un chat nommé Chaussette et partager les frais de liquide vaisselle?
Chacun à sa conception du couple, en fait.
Pour certains, on est tout de suite en couple dès lors que l'on mélange les salives depuis quelques rendez-vous.
Pour d'autres, même après plus de 6 mois de moments complices, de sexe et de tous pleins d'autres choses, on n'est pas en couple. Sûrement, un coup du gène "j'assume pas " ou bien "je pense qu'à ma gueule et je compte encore en baiser par centaines".
On trouve des personnes pour qui être ensemble est aller à la pizza Pino, avant d'aller piner avec NCIS en ambiance de fond. Zéro romantisme, une routine tout aussi mortifère que leur vie sentimentale.
D'autres pensent que le couple, c'est harceler l'autre toute la journée pour savoir ce qu'il fait etc. ou bien pour lui signifier toutes les 10 minutes que son amour pour lui/elle est aussi infini que ses textos illimités.
Mais pour la plupart, être en couple c'est être aimable avec sa belle-mère alors que l'autre se devra d'esquisser un sourire aux blagues lourdingues de beau-papa. C'est faire la vaisselle le lundi, alors que l'autre repassera le linge le jeudi. C'est se bourrer la gueule un week-end, sachant que ça sera au tour de l'autre la semaine suivante.
C'est un peu tout ça un couple: des concessions, partager le liquide vaisselle, supporter les beaux-parents, la pizza Pino, du forfait mobile et le sexe du samedi soir.

samedi 4 juin 2011

Bernard de la Balustrade



Entendu au 19/45 de M6; "M6 s'adapte à l'actualité et vous propose ce soir un reportage sur Benjamin Brafman, avocat de DSK; et demain une émission spéciale sur la politique et le sexe"
Non, non on ne s'adapte pas, on continue de faire dans le voyeurisme et la mauvais goût
Bizarrement, M6 (chaîne mondialement connue pour la qualité de ces programmes) reste toujours branché sur les "faits de société": drogues, prostitution, prison, sexe, sexe en prison, sexe sous drogue avec des prostituées, etc.
Il est certain que le peuple aime les divertissements faciles et voyeuristes mais que y'a-t'il de plus beau que l'affaire DSK?! Il ne manque plus qu'une histoire de meurtre bien crade.
Une actualité qui fascine parce que tous les détails sont révélés au public. Le public se méfie des notables des chefs etc. si ils ont une meilleure fonction et salaires s'est parce qu'ils se doivent d'être corrompus, dépravés et immondes. Des nobles libertins, à Marie-Antoinette pédophile et incestueuse, jusqu'aux débuts de la république bourgeoise, les grands sont toujours passés, tort ou a raisons, pour des monstres fornicants dans l'argent et le sexe animale. Pendant longtemps, les riches et puissants ont abusés de leurs pouvoirs, c'est un fait, mais ces siècles passés sont restés dans la croyance populaire, tout comme l'ogre et le fait que la littérature se trouve dans les librairies de gares.
Enfin, bref on a toujours vu ça des journaux victoriens à Felix Faure, donc rien ne sert de s'épancher plus longtemps dessus.
Bref, tout ça pour dire que M6, et d'autres ne nous leurrons pas, proposent de l'information et du scoop tout comme les stagiaires de 20minutes font des copier/coller de dépêches AFP, et comme les films pornos se proposent de nous montrer une sexualité naturelle et épanouie.
Mais ce qui est encore plus beau c'est qu'on nous le vend comme étant un reportage façon Albert Londres.
Ainsi, c'était un article à l'image de M6: quelque chose d'assez inutile qui enfonce des portes ouvertes. Veuillez m'excuser pour cette perte de temps.

Nan' shitandayô, yarô?!

Comme hier, c'était mon anniversaire et que Kitano m'accompagne depuis un peu moins de quinze ans (oui, je sais; ça sonne un peu fanatique, mais que voulez-vous!) et bien voici un bel article sur son dernier film.
Après sa trilogie introspective (j'en parlerai peut être plus tard, mais ces films restent assez difficiles pour les non-kitaniens), voici Outrage!
Alors le décor: un capo yakuza qui en prison s'est fait copain avec un capo d'un autre clan. Problème: le parrain du clan ne voit pas ça d'un très bon oeil, et il compte aussi régler lui-même de manière officieuse les futures questions concernant son autorité et sa succession.
Ainsi, un véritable jeu de massacre et de fourberie s'opère au sein du clan qui, comme tous bons yakuza, vantent honneur et respect.
Bref, on y retrouve les sujets phares de tous bons films de mafieux: la confrontation entre honneur et la vie de gangster, qui n'a qu'une place relative pour cette notion.
Il faut avouer que sur ce sujet Kitano n'invente rien; rien que pour le cinéma japonais Fukasaku a tout fait dans les années 70.
Là, où Kitano se démarque s'est que pour un film de mafieux, il n'est pas question d'argent: c'est brut de décoffrage; ils se tuent entre eux par pure lutte de pouvoir et lâcheté. Car oui, personne ne tue directement, du coup les plus hauts placés qui manipulent chacun sont les plus lâche. Diviser pour mieux régner.
Un film un peu sadique? Pas vraiment; il n'est certainement pas fait pour les âmes sensibles mais, bizarrement, dès que la violence n'est plus un motif de bouffonnerie (comme chez Tarantino ou Rodriguez, par exemple) cette violence devient outrancière.
Outrage reste très Kitanéen, car le film est complètement nihiliste. Il n'y a pas de sentiments dans celui-là: les rapports d'amitié sont totalement annihilés et absorbés par la hiérarchie; l'amour, on n'en parle même pas!
Peu de musique, peu d'artifice et peu de couleurs; le film est froid comme le canon d'un revolver.