vendredi 10 juin 2011

Mon riz thaï Carpentier.

Bienvenue au pays de la merde!
Eh oui, il n'y a pas 36 façons de parler de l'état de la chanson française. Car oui, mes chers amis, ma chère maman, aujourd'hui nous allons voir un peu tous ces tubes franchouillards dont on nous serine les esgourdes. Donc un tour sur W9 le matin:

Claire Keim... Bon, on ne va pas chipoter longtemps, l'interprète est très belle. Après ça, il reste plus grand chose. Elle couine à la manière du vent faisant courant d'air sous une porte, et les paroles sont un summum de médiocrité: "Ça dépend des moments". Pourquoi pas. "C'est vrai parfois je dépends". Une rime très pauvre au service de phrases qui misent bout à bout ne veulent rien dire. "Quand devant moi, tu fais le paon/ de toi je dépends". Décidément, l'auteur a dû faire un pari pour placer le verbe dépendre autant de fois! Une citation de Fantomas contre Scotland Yard: "on m'a dépendu mon pendu, je veux que l'on me le repende" aurait, au moins, eu le mérite de nous faire rire et nous empêché de dormir devant tant de médiocrité.
PS: son album se nomme "Où il pleuvra"... Forcément!

Myène Farmer. La vieille qui aimerait toujours avoir 20 ans nous revient avec un titre qui fait mal aux oreilles en voulant utiliser des sonorités qu'elle voulait électroniques et jeunes mais ressemblent plus à de la Tecktonik ou à la Dance des années 90 (deux mouvements morts et ringards!). Coté paroles, j'ai beau avoir une bonne audition, je ne les pas compris: entre les sons dégueulasses et la chanteuse qui couine en infrasons.

Hangar: un groupe de jeunes chevelus qui se mettent à 6 pour de la musique qui se résumerait à une guitare, un chant et un autre truc; CQFD. De jeunes chevelus qui préfèrent les jeunes filles fleurs bleues de Passy à celles qui pensent que "rock'n roll" est une marque de T-shirt et qui aiment boire du panaché sur les terrasses de Saint-Germain. De toutes façons, ces dernières sont déjà prises par les BB Brunes. Niveau musiquen je ne m'en souviens même tellement cela devait être plat, par contre niveau paroles, c'était Festival de Cannes! Comme ils ont bien suivi leurs cours de français pour le bac, ils ont fait un texte avec tous pleins de jolis mots de grammaire; florilège: "tu m'aimes en majuscules; (...) minuscules; ton passé composé en mon absence; j'aime tes attributs". Et je m'arrête là pour la santé mentale de tous. J'attends prochainement leur nouveau tube qui fera rimmer 'équation' avec 'multiplication'.


Keen featuring machin (c'est pour dire si ça m'a marqué!): "j'aimerais trop qu'elle même, mais elle ne veut pas." Et oui, ça c'est de la philosophie R'n'B! Je pense qu'il n'y a pas besoin d'en dire plus; de toutes façons, j'ai pas écouté plus longtemps après ça.

On passe les Ycare, Grégoire et toutes ces sombres merdes. Leurs chansons médiocres et leurs look de faux rebelles poètes romantiques de race cocker à poils durs, ne sont supportables que pour leurs amis et familles; et encore c'est déjà trop! Les mecs gentils, mais qui chantent l'amour malheureux avec leurs bons sentiments ressemblent surtout à du papier-toilette extra doux. Tirons la chasse!

Camila Jordana, sans sort bien avec un texte plutôt pas mal et surtout un clip très inventif est agréable.
http://www.youtube.com/watch?v=tGkw1VSUlfo
Bizarrement, comme c'est bien je n'ai pas grand chose à dire et vous laisse seuls juges.

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