mercredi 31 octobre 2012

Chapitre XXIV


Il n'y avait que le bruit des vagues.
Une brise iodée et le bruit des vagues.
La nuit était calme sur les côtes bretonnes; entre la lune et la mer, le château des Babus se tenait endormi en haut de son pic rocheux. Au sein de la nuit glacée, le manoir n'inspirait pas le refuge qu'il constitue; avec ses grands murs de granit et ses tourelles, il ressemblait surtout au château de Barbe Bleue cachant son funeste cabinet.
La bâtisse rappelait à Nicolas Brandebris tous ces films d'horreurs gothiques qu'il adorait regarder étant petit; mais il n'y avait ni brume, ni cris d'animaux, ni éclairs dans le ciel, juste le son de la mer.
Étant à-pic les château n'offrait pas beaucoup d'entrée discrète à nos amis. Il y avait sûrement une grotte souterraine quelques dizaines de mètres plus bas mais la houle et la côte déchiquetée rendaient toute idée de s'y rendre suicidaire.

Rikimaru et Nicolas devaient seulement observer et repérer les lieux Le Magistère les avait lourdement armé, mais comme leur avait confié Michele avec un clin d'œil 'c'est en cas d'auto-défense'. Mais pour s'auto-défendre, il faut bien se défendre de quelque chose; il faut bien provoquer le danger. Ils étaient surtout surarmés en amulettes, grigris et fers à cheval de tous genres.
Si il y avait bien de la magie derrière tout cela, nos deux héros priaient pour que le Magistère ait le bras long dans l'efficacité de la patte de lapin.

Le bâtiment, à l'image de ses pierres, ressemblait à une vieille personne assoupie ( voir morte ), seule une pâle lueur se dégageait d'une haute fenêtre d'une tourelle.
Sur un des murs, une de ces portes inutiles qui ne donnent que sur le vide à quelques mètres du sol. Le type même de la porte que l'on voit souvent alors que son utilité est plus que discutable.
A l'aide d'un grappin, d'un passe-partout et de quelques muscles pas trop rouillés, Nicolas Brandebris et Rikimaru pénétrèrent dans les château des Babus.
Dans l'obscurité, tout était calme. L'intérieur était semblable à l'idée que l'on se fait de l'intérieur de ce type de demeure bourgeoise : tapis et buffets dans les couloirs, grand escalier en chêne, trophées de chasse, portraits pendus aux murs au-dessus des lambris, bref un vrai château témoin.

Rien au premier étage, alors qu'ils descendaient à pas de loup le grand escalier un léger ronronnement commençait à se faire légèrement entendre.
Une porte entrouverte sous l'escalier cachait un second escalier de pierre, beaucoup plus étroit. Au bas de ses marches, une faible lumière bleutée émanant d'un grand cellier voûté.
En sons sein, une gigantesque machine faite de tubes, de verre, d'acier et de cuivre. Un liquide d'un bleu glacial et rayonnant parcourait ses multiples ramifications.
Nos deux héros allaient s'approcher de la chose pour mieux l'examiner quand des pas et des voix se firent entendre derrière eux.

A suivre.

lundi 29 octobre 2012

Love Masuka, kill Bazinga.



La série TV Dexter, c'est un peu le récit de l'adolescence.

Il y a une grande réflexion sur la mort des parents tout au long du script. Je ne veux pas faire mon Freud mais on avouera que même si nos géniteurs ne passent pas forcément de l'autre côté à cette période de notre vie, l'adolescence reste la période où l'on s'émancipe (cf : Psychologie de bazar et du boulevard Brune par M. Barratintin ). Le père comme model (dans le cas des hommes et de Dexter), l'image du père qui hante chaque pas vers l'âge adulte, le père que l'on a tué ( freudiennement ) mais que l'on cherche toujours du regard, ce père qui n'est plus là.

Il y a également la petite sœur du héros dont on subit tous les émois (enfin surtout les emmerdes). Elle est hystérique, passant des rires aux larmes pour un rien, le tout toujours accompagné de cris. Pour elle, la vie est injuste et ne parle que de ça ou du fait qu'elle n'a que des galères de mecs (ce qui est un peu la même chose). Bref, la petite sœur boulet qui passe son temps à criser alors que l'on a déjà dépassé ce stade.

On trouve des collègues potaches, quoique responsables mais toujours un peu tarés. Ça rappelle un peu l'ambiance des cours. On a tous eu à l'époque le copain aux blagues douteuses, l'érotomane qui confondait son sexe avec une banque de donnée de l'institut Pasteur, etc. Le lieu de travail de Dexter, c'est un peu notre bonne salle de cours sans les boulettes de papier et les graffitis au compa sur les tables.

Dexter étant un serial-killer, il doit savoir se plier aux règles de la société, de la conformité donc du paraître. Ce qui est un peu l'essence même du devenir adulte (dans la norme communément admise, bien sûr).

Grandir c'est aussi savoir construire une histoire avec quelqu'un, voir fonder une famille. Ais-je besoin de démontrer que ne pas vouloir s'investir dans une relation à 35 ans (même 28 au final ) n'est pas un signe de maturité ?

En grandissant on doit oublier ou assumer nos secrets, soit familiaux soit personnels issus de notre enfance. En devenant responsable et maître de notre propre vie, il faut savoir travailler sur ces faiblesses pour pouvoir profiter pleinement de cette nouvelle phase.

Donc il faut également savoir où se situer dans la société, dans une famille, dans un groupe d'amis, dans une famille, en ses congénères... C'est bien le problème majeur de Dexter et aussi celui de tout jeune adulte. Où vais-je, où cours-je et dans état j'erre ?

La quête de Dexter se trouve être la quête de chacun pour devenir adulte. Bon pas de spoil (maman, un spoil c'est dévoiler un moment clef) mais on apprend dès le premier épisode que Dexter n'a jamais eu réellement d'enfance et d'adolescence; il est donc peut-être normal qu'il fasse sa crise d'ado à 35 ans.


samedi 27 octobre 2012

Marmite sur le feu.



En revenant du Piémont.

En revenant du Piémont, (bis)
Nous étions trois jeunes garçons (bis)
Des écus nous n'en avions guère,
Sans dessus dessous et sans devant derrière
A nous trois, nous n'avions qu'un sou,
Sans devant derrière et sans dessus dessous (bis).

Nous arrivâmes dans un logis : (bis)
« Hôtesse, qu'avez vous de cuit ? (bis)
- J'ai du lapin et des pommes de terre
Sans dessus dessous et sans devant derrière
Et de la bonne soupe au choux. »
Sans devant derrière et sans dessus dessous (bis).

Et quand nous eûmes bien dîner (bis)
« Hôtesse, nous voudrions coucher. (bis)
- J'ai ma chambre sur le derrière
Sans dessus dessous et sans devant derrière
Et la ptite bonne qui couche en dessous. »
Sans devant derrière et sans dessus dessous (bis).

Vers les onze heures on entendit (bis)
L'hôtesse pousser un grand cri : (bis)
« Ah, vous me pétez la charnière !
Sans dessus dessous et sans devant derrière
Allez-y donc un peu plus doux. »
Sans devant derrière et sans dessus dessous (bis).

Et puis ce fut vers les minuit (bis)
Qu'on entendit un plus grand bruit. (bis)
C'était le lit du d'ssus qui s'foutait par terre
Sans dessus dessous et sans devant derrière
Et la ptite bonne qui baisait dessous.
Sans devant derrière et sans dessus dessous (bis)

Si vous repassez par ici (bis)
Souvenez-vous du bon logis; (bis)
Souvenez-vous de la bonne hôtesse
Qui remue le cul sans remuer les fesses
Et de la ptite bonne qui remue tout.
Sans devant derrière et sans dessus dessous (bis)

jeudi 25 octobre 2012

Guide d'utilisation.


To MJ, Queen of Goblitz lands and John Oze Monts seas.


J'enfile ma combinaison de macho et prend ma plume de phallocrate, et voilà ce que cela donne (bien sûr il y aura prochainement une contrepartie féministe).

Une fille ça dit: "ne me touche pas" pour qu'on la prenne dans ses bras. Par contre, quand elle dit "casse-toi" c'est vraiment pour que vous partiez, n'essayez pas de rester. Oula, non ça serait comme faire face au T-rex de Jurassic Park.

Ça t'ignore de manière éhontée et t'évite pour que tu viennes la voir. Un peu comme un chat, sauf que si on rattrape la fille les coups de griffes seront plus sur le dos que sur le visage; et le chat c'est surtout parce qu'il veut juste être tranquille en attendant le prochain repas.

Pourquoi dans les contes ce sont toujours des sorcières et non pas des sorciers ? Parce que même si elle te dit "c'est oublié" ou "je te pardonne" elle te le rappellera dès que possible, alors que pour l'homme s'est fini et oublié depuis un moment ( ba oui, depuis il y a au moins 3 jeux vidéos de terminés). Et puis on parle toujours des belles-mères et beaucoup moins des beaux-pères; coïncidence ? Je ne pense pas...

Ça veut entendre des 'je t'aime' mais préfère les bad boy ( Matt Pokora ne fait pas partie des bad boys). je sais que 'qui aime bien, châtie bien' mais bon faut un peu réfléchir de temps en temps.

Une femme se plaint qu'elle ne tombe que sur des connards mais vu ses choix elle ne veut que ça. Donc voir le point précédent ( il vaut mieux le répéter ad libitum pour que cela ait une chance de rentrer ).

Une femme a la bassesse de rappeler "tu en sais pas ce que c'est que de porter un enfant 9 mois et d'accoucher"! Manifestement, non. C'est un peu comme dire à son petit frère (ou son chat) ,"tu ne peux pas savoir car tu n'as pas ton Bac". Forcément, mais au final le chat s'en fiche complètement ( l'homme aussi par ailleurs ).

Une fille voit des signes cachés partout alors qu'il n'y en a pas ( bons ou mauvais ). Un homme qui propose un restau signifie juste qu'il veut passer un peu de temps avec vous et bien manger, ainsi il n'a rien contre votre cuisine et cela ne veut pas forcément dire qu'il veut vous trousser toute la nuit. De même, si un homme dit "bonjour" avec un sourire à une collègue ou amie c'est peut être parce qu'il est poli et qu'il apprécie la personne en tant que telle.

Une fille est à l'image de Cartier-Bresson et de son instant décisif : avant c'est trop tôt, après c'est trop tard et sur le moment tu as intérêt à être le plus rapide muchacho, c'est le Far-West là-dedans ! Il y a plus de femmes sur Terre que d'hommes, mais bizarrement on a l'impression qu'elles sont toutes prises et que si il y en a une célibataire, elle est rapidement attaquée comme un steak tartare dans un bassin de piranhas.

Une fille ça regarde tellement de près les produits alimentaires que ça voit des dates limites partout : date limite avant basculement dans la Friendzone (maman, la friendzone c'est quand une femme décide de te dire "je préfère que l'on reste amis" alors que 2 heures avant elle voulait te sauter dessus; enfin que tu lui sautes dessus... forcément), date limite du couple ou de l'amour, date limite d'âge pour les BD et les jeux vidéos, taille limite ( pour la taille, genre: "1m75 c'est petit", bande de voyous ), âge limite, limite minimale des muscles, limitation des limites, etc. Pour elles, la vie semble être un grand supermarché, heureusement il n'y a aura pas de bons de réductions quand elles passeront à la caisse.

Allez, comme vous avez très sages et que vous avez lu tout ce merveilleux texte ô combien sérieux et philosophique voici une petite surprise musicale pour finir en beauté : Surprise musicale, oui tu peux cliquer.


mardi 23 octobre 2012

Nemuri.



Comme vous le savez peut-être Tanoshii Drive par Midicronica est la chanson officiel de ce merveilleux blog aux saveurs vanillées des îles d'émail.
Mais cette hymne représente surtout la ( bonne ) partie idiote du blog, qui l'est au final tout autant.
Ainsi donc, voici l'hymne officiel de la partie un peu plus sérieuse, disons poétique : Paul and Liese par Kuroyuri Shimai ( 黒百合姉妹 ).Sinon, voici le titre officiel pour tous les articles qui, même étant poétiques, sont surtout mélancoliques, voir désespérés : Bandit par Neil Young.
D'ailleurs, il y aura prochainement un article sur Les sœurs du lys noir ( traduction de Kuroyuri Shimai ).
Salucofagos les loulous !


IXe arrondisement.



Lucas n'avait jamais eu beaucoup de chance dans sa vie.
Des études moyennes, une vie qui sans être ennuyeuse était relativement morne, le tout saupoudré d'un physique banal. Il s'incluait dans cette zone grise de la terrifiante normalité, au sein de laquelle personne ne vous voit.
Il s'était trouvé un petit job dans un bar de la rue Chaptal. A cette annonce, tout le monde s'imaginait la grande folie de Pigalle ( alors que Serge Lama s'imagine juste les petites femmes ); mais là, encore il n'y avait rien de grandiose. Lucas travaillait dans un petit bar sans problème. Celui que l'on peut trouver partout et dans lequel on ose entrer quand on ne connaît pas le coin et qu'il fait soif.
Certains avaient le droit à une grande carrière, d'autres à une vie pleine de sexe; lui avait seulement droit à une horrible routine plus ou moins solitaire.
C'est seulement au cours d'une seule nuit qu'il s'est affirmé pour gagner l'amour d'une fille. Il n'y a que cette nuit-là où il erra seul dans Paris blessé d'un coup de couteau au ventre.

Elle était belle, elle était drôle, souriante, intelligente, elle était beaucoup de choses en fait.
Lucas n'avait jamais été un Don Juan, par ailleurs il n'avait jamais été malheureux sentimentalement non plus; mais il n'a jamais su déceler ce que les femmes voulaient de lui et handicapé par sa timidité, il les voyait partir dans d'autres bras sans savoir si il avait eu sa chance. Une chance aussi expressive qu'un chrysanthème  desséché sur une tombe de campagne.

Le voici, sur les marches de la Trinité. Si il avait eu quelqu'un à sa recherche ce dernier n'aurait eu qu'à suivre le long et visqueux filet de sang.
L'église de la Trinité pour lui, c'était un peu d'Espagne au sein de Paris avec son style aux abords du baroque et du rococo. Une chose hors du temps et du bon goût mais qui réussi pourtant a passer plutôt inaperçue.
Avec son jardin à clochards devant et à la croisée des chemins entre quartiers chics et bouges de Saint Lazare. Une église en forme de point d'interrogation excentrique qui garde son statut bienveillant.

La blessure saignait. Peut être même un peu trop.
Lucas essayait de se rappeler les événements qui l'ont mené là mais au final était-ce si important ?
Il allait se vider doucement de son sang sur les marches de l'église et peu à peu s'endormir. Il y aura peut être une enquête, il y a sûrement du monde pour les funérailles mais après quelques semaines il redeviendra un simple nom, un simple souvenir; même elle l'oubliera vite. Peut être aurait-il dû faire-ci, peut-être aurait-il dû faire ça mais alors que les rayons de l'aube naissante apparaissaient tout cela n'avait plus d'importance.
Du bleu sombre et profond, le ciel s'animait de teintes rubis et jaune safran.


dimanche 21 octobre 2012

Jack Médecin : Interlude.


Un petit interlude en attendant le retour de votre héros préféré.
Voici donc pour votre plus grand plaisir, un extrait de l'hymne de Picheman.
Cliquez sur ce joli lien musical pour comprendre toute la complexité de l'œuvre.

THE PICHEMAN SONG (extrait).

J'suis tout piché; j'ai la même haleine que Depardieu,
Le sourire du Captain Morgan et pas de crise de foie.
Les vieux cheveux de Colombo, la coloration Ricard
Et la démarche distinguée de Jacky Daniel.
Les lieux sont repérés, 19H devant le bar.
J'suis devant le zinc, je commande et je bois.
Je fais la queue comme tout le monde;
Mes potes m'attendent pintes à la main.
Je suis shot opérationnel toutes les 5 secondes.
Je guette mon verre vide qui me regarde bizarre,
Je m'approche de lui et lui dis qu'est-ce que tu veux, connard ?
Je lui mets un coup de Picon et de suite je sors ma flasque.
Je braque la vieille qui se trouve derrière le comptoir :
"Ferme ta gueule, on va pas en faire toute une histoire;
D'ailleurs, ouvre les tireuses, y'a mes potes au comptoir !"
Je finis mes doses de porc, en un temps record.
J'veux juste une clope et dans 5 minutes j'reviens.

Refrain:
Je fais mon entrée dans le bar sans faire toc-toc-toc.
Picheman, intouchable, sers des verres c'est un hold-up !
On boit, on se charge et on déconne;
La main sur les grosses pintes, on sera pas les seul à s'péter le crâne.


samedi 20 octobre 2012

Philo dindon.



Les deux grandes afflictions de notre temps sont la peur et l'ennui.
Forcement, on ne va pas aller bien loin avec de si jolis boulets.
Pour sortir de l'ennui il faut oser mais la peur nous en empêche; pour sortir de la peur il faut travailler, s'habituer expérimenter et vivre mais l'ennui ne le permet que peut en restreignant toute motivation.

Et là, attention les mirettes, voici l'instant exemple culture-confiture section linguistique :
Tous les jours, nous sommes pris entre le 'oui' et le 'si' pour affirmer nos propos. Le 'oui' marque une influence germanique et le 'si' est d'origine latine, mais tous deux sont indo-européens. Ainsi, ces deux problèmes distincts que sont la peur et l'ennui font partie de la grande famille des choses à virer de nos vies et de nos sociétés.

Certains écument les océans, d'autres le pot-au-feu. Pour être heureux, ouvrons un peu nos cœurs ( ainsi que qu'une bonne bouteille et un saucisson car cela ne peut pas faire de mal ).
Et n'oublie pas, jeune rebelle, que les révolutions se font dans les têtes.


jeudi 18 octobre 2012

Too white.



Chers amis, chère maman,

On vient de porter à ma connaissance le fait qu'il est déconseillé, voir dangereux de manger un pomme ( ou boire de jus de pomme après s'être brosser les dents, pour la santé de ces dernières...

En même temps, si je me brosse les dents c'est pas pour manger tout de suite après...
L'immonde goût de la bière bien fraîche, même tiède d'ailleurs, que l'on prend un peu après s'être brosser les dents.
Ce tsunami de saveurs mentholées ou anisées qui prennent possession de la cavité buccale. Il s'engouffre dans chaque recoin, chaque papille et n'attend que de nouvelles saveurs pour les combattre et les annihiler.
Tout ce que nous mangeons peu de temps après un brossage en règle sera impitoyablement réduit à l'état de coton. Même les mets les plus délicats et les plus savoureux deviendront aussi inconsistants et fades que la pire des bouillies.

Donc, si un soir vous sortez pour emballer, il est bien normal que vous vous brossiez un peu les dents, histoire d'être présentable avant un bon gros patin. Mais avez-vous pensé au fait que vous allez peut être aller au restaurant et sûrement boire un (ou des) verres ?
Si c'est La soirée, La première fois il y a de grandes chances que oui, et donc de toutes manières vous comme l'autre n'allez pas avoir l'haleine brise touche fraîche.
Alors, s'il vous plaît : ne vous brossez pas les dents sans y avoir réfléchi avant. Stay Safe !


lundi 15 octobre 2012

Pif paf pouf.



Le 20/45 de M6, est à l'exercice journalistique ce que la cocaïne est à l'hygiène personnelle. Mais laissons la place aux faits :

"58% des élèves prennent un petit déjeuner avant les cours, un chiffre qui monte à 80 durant le week-end"  Et oui, la fameuse école du week-end...

On peut voir un reportage et interview de Didier Deschamps ( sélectionneur de l'équipe de France de football) et tout de suite après : "lui aussi aime le foot, Marc Lavoine sort son nouvel album" et donc un reportage sur cet évènement. De belles transitions au hachoir que Boris, le tueur parkinsonien au couteau à purée rouillé de Novossibirsk aurait apprécié.

Saupoudrer d'un merveilleux présentateur, improbable croisement entre un épagneul et un employé d'agence bancaire. Un soit-disant sosi de Pujadas mais avec la consensualité et la fausseté souriante d'un VRP ( démonstrateur de serpillères en foires) en essence.

Des commentaires judicieux et pas du tout voyeuristes : "Des affaires judiciaires qui ont parasité la carrière de l'acteur [Samy Nacéry]"  Ah oui, la fameuse carrière en plein essor de Samy Nacery : un film grandiose et immortel (Taxi), un jeu d'acteur qui faisait de lui le nouveau Gerard Philippe et des milliers de films à son actif ( oserais-je rajouter 'de qualité ?).

Reportage sur l"héritage Grace Kelly; un autre sur le nouvel album de Robbie Williams dont tout le monde se fout depuis 10 ans, bref de l'info de pointe qui doivent faire le bonheur de l'animation musicale du rayon charcuterie dans tous les bons supermarchés.

Et après tout ce joyeux déluge d'infos inintéressantes, on retrouve notre cocker adoré qui nous sort "nous vous rappelons l'info principale de cette édition" et là au choix c'est meurtre en série, guerre bien fleurie, attentat de gala ou accident meurtrier de cars scolaires qui suivent l'info 'culturel'..
Décidément, Albert Londres a raté beaucoup de choses. D'ailleurs, si ça se trouve le Georges Philippar c'est M6.
Mais ne soyons pas trop méchant et notons le bon point de ce magazine d'information : cela dure moins longtemps que ses confrères des autres chaînes. Merci, mon Dieu !

samedi 13 octobre 2012

Breeze in Monochrome Night.


Pour la première fois de ma vie, un escalator s'est arrêté alors que j'étais dessus.
Généralement, on peste contre eux quand on les voit en panne alors que le temps nous manque, ou que la fainéantise nous submerge.
Je me suis toujours demandé comment ils s'arrêtaient. Il y a toujours à côté d'eux des panneaux indiquant qu'il faut 'tenir la main courante'; est-ce que c'est pour ne pas tomber quand celui-ci s'arrête ?
Est-ce qu'il s'ébranle et retombe inactif comme une voiture qui cale au démarrage ?
Dans une grande secousse, notre équilibre se perd et soudain nos pieds s'échappent. La chute longue et silencieuse, pour atterrir plus bas et probablement sur la tête.
Les escaltors sont long et froids avec leurs revêtement d'aluminium renvoyant à chaque instant nos images tels des doppelgänger.
C'est comme rentrer dans la bouche d'un monstre; un monstre à l'appétit insatiable. De nous mêmes, nous mettons les pieds sur ces dizaines de petites dents alignées. Elles ressemblent à des rasoirs qui attendent des chairs malheureuses à broyer.
Je ne serais pas surpris que la voie montant pour l'enfer soit un escalator; on ne sait pas ce qu'il y a exactement en haut d'un escalator quand on monte, c'est là où se cachent toutes nos peurs : au bout de ce chemin froid et mécanique qui nous porte inexorablement vers l'inconnu.

Mais, en fait, l'escalator s'arrête doucement, sans un bruit, avec légèreté.
Courant tous les jours des heures et des heures, il stoppe pour reprendre son souffle. Tenir la main courante n'est qu'une légende urbaine, le corps vacille avec peine.
Une mère berce son enfant qui vient de s'assoupir, elle le pose délicatement sur le lit et le laisse pour s'occuper un peu d'elle. L'escalier mécanique n'est qu'un doux moyen de transport qui fait de son mieux pour oublier la monstrueuse allure que lui ont donné ses concepteurs.
Créateur d'escalator ou le Frankenstein moderne. Où est donc la personne qui l'a crée ainsi ? Monstrueux et austère, de par sa nature il n'aura jamais le droit à de la reconnaissance, et encore moins de l'amour, mais si on changeait son apparence cela pourrait réchauffer son cœur et rassurer le notre.

mercredi 10 octobre 2012

Arx Tarpeia Capitoli Proxima.



Comme vous l'avez certainement remarqué, chers amis tourangeaux, nantais, beaucerons, hispanisants et bien sûr chère maman, la température commence à sérieusement descendre telle une grand-mère qui aurait raté une marche dans l'escalier.
Et quand la bise fut venue, les maladies deviennent répandues ( au début je pensais à 'feuillues' ou 'barbues' mais la beauté du mot dévorait la grâce du sens ).
Ainsi, partout dans l'hémisphère nord, ça renifle, ça tousse, ça sort bouillottes et écharpes, les mouchoirs en papier subissent un génocide biodégradable et les mamies commencent à se lancer dans la production industrielle de soupes maison.
Les infections déferlent dans les cavités nasales, les globules blancs ripostent avec vivacité, la température monte et nous, pauvres âmes, restons les tristes spectateurs de cette guerre bactériologique annuelle.

Alors on se soigne à qui mieux mieux, mais n'est-ce pas ennuyeux d'aller simplement chez le médecin pour se soigner ?
Je le sais; toi, le jeune derrière ton écran, tu aimes avoir la classe en toutes circonstances; tu aimes être malade car cela fait un beau mot d'excuse pour rester toute la journée sous la couette; et tu aimerais être un gangster, un vrai, un tatoué, qui dessoude les microbes par pelletées.
Alors ne perds pas espoir et inspire-toi de ses petits conseils maison.

Certaines personnes mettent de la musique pour se détendre et somnoler sous la couette ( je tiens à préciser que le slam n'est pas de la musique, que Les enfoirés c'est de la vulgarité et que Madonna n'est tout simplement rien du tout ).
Bref, toute musique qui vous relaxe est bonne mais étant dans le blog du mystère et de l'intrépide idiotie, je vous conseille vivement d'écouter ceci, ou bien encore cela ( qui sont des hymnes non-officiels du blog par ailleurs ).
Et comme je sais que vous êtes gourmands, je vous en remets une couche pour votre plus grande joie avec ce chef d'oeuvre des temps modernes et cette pièce rare et délicate de bon goût. Cela vous donnera un peu de peps pour vaincre la maladie, en plus c'est parfait pour irriter les voisins.


Je suis sûr que certains se soignent en écoutant les grands discours de l'histoire pour se donner de la force, à la manière du personnage joué par Michel Blanc dans L'exercice de l'état écoutant et ré-écoutant le discours de Malraux pour l'entrée de jean Moulin au Panthéon. Attention toutefois, l'excès de terribles cortèges peut vous emmener vers Angkor et ses ravissants souvenirs ramassé au burin.
La maladie ne devient plus un élément perturbant de votre vie quotidienne mais un némésis qu'il vous faut combattre avec panache et courage.
Cela dit, une étude récente tend à montre que l'écoute prolongée de Richard Clayderman, André Rieu et Sexion d'assaut provoque un suicide massif chez les microbes. Par contre, le risque de finir par vous suicider existe également.

                                 

Généralement lorsque l'on se sent malade on appelle maman, mais certains poussent le vice jusqu'à se réfugier chez maman. J'avoue que dans la plupart des cas c'est une très bonne idée : cuisine de maman, machine à laver, repassage et régression. Mais avouez que ça n'a rien de très original.
Allez plutôt passer quelques jours chez des amis. Ça vous fera voyager et vous ne souffrirez plus en silence, vos amis aussi profiteront de votre malheur. Pour peu que vous ne comptiez plus revoir ces amis par la suite, n'hésitez plus !

Si pour vous l'écologie est un grand magasin de bricolage ou une marque de produits vaisselle, la solution est toute trouvée : passer votre journée sous la douche pour vous relaxer. Dès que vous ressentez des frissons à cause de la fièvre, augmentez la température et inversement en cas de bouffées de chaleur.
En plus de ne pas connaître le concept citoyen de développement durable, il vous faudra également avoir un bon porte-feuille mais sans doute possédez-vous un 4x4 donc cela ne devrait pas poser de problème.

Si jamais vous êtes vieux et aigri, que vous vouez une haine tenace envers le monde et le genre humain, ou tout simplement parce que vous voulez une place assise dans le métro, je ne saurais trop vous conseiller d'aller tousser dans les rames du métros.
Pour une fois que ce n'est pas vous qui subissez à quelques centimètres de distance ce genre d'individus. Profitez, on n'est pas malade tous les jours !
D'ailleurs, si votre rêve est de détruire l'humanité mais que vous manquez de moyens pour cela, vous pouvez toujours vous servir de vos miasmes pour concocter chez vous un 'super gros virus de la mort que même H5N1 il a peur'. Au pire, ça vous occupera et vous apprendrez, j'en suis sûr, plein de choses sur la virologie. Par contre, il vous faut maîtriser le rire démoniaque ( vous savez celui qui fait ' mouahahaha').

Enfin, si vous avez toujours rêver d'être Gérard Philipe ou Romy Schneider, profitez de votre maladie pour vous entraîner et rêver devant votre miroir. De toutes façons, quand on est malade il n'y a pas grand chose d'autre à faire.
Vous aurez les yeux gonflés, le regard vide, le visage légèrement bouffi et rougeaud ainsi qu'une diction plus que maladroite. alors vous pourrez interpréter les plus grands rôles de Christophe Lambert, les plus grandes tirades de Ben Affleck ou les inoubliables rôles de Jennifer Lopez.
Si jamais vous ne vous trouvez pas convaincant, pensez que vous pouvez toujours allez faire peur aux enfants pour Halloween ou bien animer des anniversaires avec votre nouveau visage, histoire de gagner quelques sous.

Et pour finir dans l'amour, la gloire et la beauté voici la véritable petite recette de Tonton Blog vanillé : 3 à 4 fois dans une journée ( privilégier la soirée ); une tasse, du thé vert, du miel, du jus de citron, un peu de rhum ambré et de l'eau chaude, et au revoir la vilaine crève.
Je vous ferais bien des bisous mais après écriture de cet article, je me demande si c'est bien sage.


mardi 9 octobre 2012

Jack Médecin, chapitre 9 : Dodolito Party.



Ce soir là à la Fenice, on jouait Don Giovanni.
La distribution était grandiose, malgré l'absence de la soprano interprétant Donna Elvira qui dû faire place à sa doublure pour raisons de santé.
Au premier balcon, Brice Lalonde se délectait de Meta di voi qua vadano.
A ses côtés un mélange bigarré de rombières, de jeunes hommes élégants et de jeunes femmes quelque peu dénudées. Juste derrière Brice se trouvait Jackie la Médecine. C'était le sosie de Jack mais avec d'immondes cheveux blonds et gras et un rouge à lèvres qui aurait fait merveille pour taguer le mur de Berlin. Elle ressemblait au plus mauvais travelo que les autoroutes du monde entier aient connu.
L'opéra poursuivait sa course et une troisième bouteille de champagne fut servie à Brice Lalonde quand une des courtisanes se rapprocha langoureusement de lui mais avant que cela ne tourne en film de boules une voix se fit entendre derrière eux :

- Alors les Noobs, qui veut une médaille ?

L'homme ressemblait bien à Jack Médecin mais on se rendait vite compte que ce n'était plus le même. Ses Ray-Ban avaient quelque chose de plus bestial, comme une lueur animale; son sourire avait également ce petit quelque chose qui renvoyait aux âges farouches.
Il se dégageait de lui une odeur à la fois forte et sucrée, comme si un nuage de whisky-coca l'accompagnait constamment; Jack Médecin était redevenu Picheman.

Jackie la Médecine essaya de se ruer vers Picheman mais avant qu'elle ait pu se lever de sa chaise il se précipita sur elle. Le choc des deux fut semblable à la rencontre entre une R5 et un pilier du XV de France. Picheman ayant l'avantage de l'élan, il agrippa Jackie par les bourrelets et l'emporta avec lui par dessus le balcon. Tous deux finirent leur saut dans le parterre un peu plus bas.

Tout se déroulait dans un sombre ralenti pour Jackie. Des ombres semblaient évoluer autour d'elle. Elle essayait d'ouvrir les yeux, mais cela demandait trop d'efforts.
Ses yeux trop lourds et son esprit si apaisé dans cet état demi-inconscient laissaient les ténèbres bercer son âme. Même les sons semblaient loin comme étouffés par cette vague ensommeillée qui avait pris possession de son être.
Jackie savait qu'elle était la dernière des clones. Toutes les liaisons avec ses frères avaient été coupé. Le dernier message fut envoyé de Jacquounet le proctologue qui pensait avoir retrouver Jack Médecin près d'un bar.
Son corps refusait de bouger. Elle commença à se rendre compte que ses membres étaient brisés. Impuissante, la peur s'immisçait peu à peu. Elle sentit une main à l'odeur forte et sucrée agripper sa tête.
Elle était la dernière des clones.

Alors que le Commandeur s'avançait vers Don Giovanni, Picheman balança le corps de Jackie vers la baignoire côté cour et s'élança vers Brice Lalonde. Tel un super-sayian de la piche, Picheman fit un bond de plusieurs mètres jusqu'au balcon sans élan et sans ressorts. Le pouvoir de la piche rend léger.
L'homme à la barbe bien taillé et au sourire goguenard étonnement ne bougea pas d'un pouce, ni d'un cheveu mais peut-être que sa calvitie ne lui permettait pas cela, alors que des pouces il en avait bel et bien deux.

- Vas-y, tue moi ! J'ai fait mon temps, mais sais-tu seulement à qui tu t'attaques ? Moi, je ne suis rien mais Dodo le Saumurois te sera à jamais inaccessible. Tu n'es plus le Picheman qui l'a vaincu autrefois. Tu n'es plus rien ! Même tes anciens compagnons Antoine et Krazu se sont joint à lui. Tu n'es plus qu'un fantôme à qui personne ne portera un verre.

Picheman rajusta ses Ray-Ban, fit un pas vers lui et avec un sourire moqueur lui dit :

- T'inquiète pas pour les verres. J'ai tout ce qu'il me faut.


Fin de la première partie des Aventures de Jack Médecin.

samedi 6 octobre 2012

Le romantisme de Vendémiaire.



Allez, une petite chanson pour accompagner pour fêter le week-end : Depeche Mode, Judas.

ARMELINE
Étant mignonne et agréablement constituée,
Ayant tout ce qu'une femme peut désirer,
Armeline, tu peux décemment m'ignorer.
Il faudra pourtant bien qu'un jour je te propose un café;
Mais je sais qu'emmitouflée dans ton écharpe et ton caban,
Tu déclineras mon offre très gentiment
Et, avec un grand sourire, me diras qu'une autre fois est envisagée.
Personnellement, je pense que je vais continuer à t'admirer secrètement
Et lancer des regards furtifs en cours discrètement.
Un jour, nous arrêterons, au détour d'un couloir, les sourires gênés
Et autour de cet hypothétique café
Commencerons à revoir les règles du jeu des sentiments
En attendant que nos deux cœurs se trouvent timidement.


ZIC ZAC
Chaque matin quand je touille mon café,
Je pense à tes grands yeux sombres.
D'habitude, je pense à mes impôts mais ton sourire m'a envoûté.
Tu es mon Al-Qaida  et tu as fait de moi ton prisonnier.

Comme Brel, j'aimerais t'offrir des perles de lait.
J'aimerais te couvrir de bijoux, de choux et de cailloux,
Mais penses-tu seulement à moi quand le matin il fait froid ?
Entends-tu ma voix dans le vent sur le parking du Auchan ?

Nos enfants seront beaux, vifs et intelligents.
Tu leur feras des petits plats et je leur ferais découvrir le monde merveilleux de la binouze.
Leurs rires rythmeront nos journées entre deux siestes crapuleuses;
Ils auront tes yeux, ton sourire et tes doigts de pied,
Si ils tiennent de moi, on aura au moins un fils acteur porno.
Ah mon amour, il me tarde de vivre tout cela avec toi !
J'espère donc que tu accepteras mon invitation pour la soirée Beaujolais nouveau.


DANS UN JARDIN.
Voilà quelques jours qu'une seule image s'attache à mes pensées;
De nuit, de jour, elle me suit comme un imposant revenant.
Un esprit vif, fort et obsédant,
Dont jamais je ne souhaite me séparer.
Un regard, un sourire, quelques mots,
D'où me vient ma douce folie ?
Je suis perdu, sans mon cœur et sans esprit;
Tu me tiens captif, enfoui en ton corps délicat et chaud.
Mais accepteras-tu seulement de me donner une contrepartie ?

Si j'ai peur, c'est uniquement de moi-même.
Je me bats contre tout et rien en ta compagnie;
Si ça se trouve tu ne te rends même pas compte que je t'aime.
Aujourd'hui, pareil à tous les jours,
Je t'attendrai.
J'essaierai de me rapprocher de toi doucement;
Peut être que tu ne le verras pas mais je resterai confiant
Et espérerai;
Dans ton sourire pareil à mille gestes d'amour.

jeudi 4 octobre 2012

Bioutifoul.



Je vous le dit, chers amis de France et du Brabant, il n'y a pas d'émission TV plus triste que L'amour est dans le pré.
On pourrait croire que c'est merveilleux : des gens qui rencontrent l'amour, de belles vavaches qui font meumeu, des oisillons qui font pioupiou et l'alambic du père Gustave caché au fond de la grange qui fait glouglou.
Mais tout comme le dentiste plaçant un petit miroir entre la langue et le palet, l'envers du décor n'est pas très folichon à voir.

Des gens meurtris, oubliés par l'amour ( celui que l'on te vend à tour de bras avec tout plein de petits cœurs et des bébés nus et grassouillets qui tournent balourdement autour ), des personnes trop esseulées qui s'essayent dans un speed dating télévisuel. Ils doivent donc savoir que la plupart des gens vont les juger et bien se marrer sur leurs dos.
Veufs, divorcés, éternels célibataires, il ne manque plus au tableau que Rémi sans famille et Joe l'adolescent pirate ( orphelin, borgne, unijambiste, édenté, parlant mal le français et atteint de typhus ).

Ils vont, après ces quelques jours, se quitter, peut être se revoir, peut être oublier leur passion première. en fait, c'est un peu comme filmer quelqu'un allant acheter sa baguette : si tout se passe bien, le suspense c'est de savoir si tu vas revenir à la boulangerie et si tu changes de baguettes ou si en plus tu prends un pâtisserie.
De plus, quel stress quand les candidats se font présenter aux amis telle une attraction foraine. Pour peu que les invités aiment les cacahuètes.

Des vieux qui se cherchent pour vivre ensemble leur derniers jours ou jeunes qui se rendent compte qu'a bientôt la quarantaine,  ils n'ont pas vécu grand chose a part la crise économique et les aléas de la météo.
Non vraiment ce n'est pas très gai. Où sont donc passés les glorieux Moundir, les fiers Confessions intimes et les intrépides Giuseppe ?
L'amour est dans le pré, pourquoi pas; mais au milieu de ces prés il y a toujours un arbre qui trône au milieu, le fameux arbre qui sert souvent à soutenir une corde et quelques dizaines de kilos couverts de larmes.
Et vive la vie !

mardi 2 octobre 2012

Allez, on y va !


Allez un petit playlist du blog WC pour aborder la rentrée et l'automne sereinement.

Vous vous levez. Le soleil point à peine à l'horizon, vous savez qu'il fait plutôt froid dehors et vos yeux ont plutôt du mal à se décoller. Dajla feat. Madd Vibe : Consequences.
Si jamais, comble du comble, il arrive qu'en plus d'être mal luné en regardant par la fenêtre vous vous apercevez qu'il pleut : Jovanotti, Piove.

Vous chantez toujours sous la douche donc point besoin de chanson pour ce petit plaisir auditif quotidien; par contre il vous faut bien quelque chose pour préparer le petit déjeuner et avaler le café. Mille : Afterski si vous manquez un peu de tonus, ou bien Diving With Andy : Sugar Sugar si vous aimez les réveils paisibles.
Ensuite, il vous faut vous habillez. Nujabes : The Final View.

Allez, il temps d'y aller, du coup il faut un minimum de motivation pour supporter le froid et les transports en commun. La ruda salska : Paris en bouteille.
Et si vraiment la motivation ne vient pas; Josie and the Pussycats : 3 Small Words.

A propos, de transports en communs vous êtes en plein dedans.
Soit le voyage se passe bien : Steve Vai :Touching Tongues
Soit vous êtes écrasé par le nombres de voyageurs et d'odeurs et là il faut de quoi supporter l'épreuve : AC/DC : This Means War.
En cas de dépression à cause des conditions de voyage, n'oubliez pas de faire un rappel de motivation avant d'arriver au boulot. Blink 182 : First Date.

Fin de la journée, vous êtes un peu fourbu mais vous ressentez cette plénitude de fin de journée, et vous vous sentez l'envie d'aller prendre un apéro et de sortir un peu : Dragonette : Let it Go.
Sinon, vous avez vraiment passé une journée de merde, et tout ce qui vous importe c'est votre douillet logis ( en plus, miracle ! Il n'y a personne dans les transports ) : Ockeghem : Deo Gratias.

Enfin, vous pouvez vous emporter à rêver d'amour Iggy Pop : Sea of Love.
A simplement laisser votre imagination vagabonder en regardant la ville endormie par delà les carreaux Yoko Kanno : Space Lion.
Ou bien à jouer aux jeux vidéos. Surprise !

Mais surtout, après une telle journée il faut savoir se relaxer à la lumière d'un bon blog vanillé et de son hymne officiel 2012 : Midicronica : Tanoshii Drive.