mardi 31 juillet 2012

Lèche-bottes Blues.



Un peu de retard, certes, pour vous parler de cette émission mais ne vous inquiétez pas : le jugement reste le même, il sera peut être plus élaboré et rédigé dans la méchanceté. Et surtout, croyez bien que France Télévision et l'omniprésent Nagui vous recycleront ça bientôt à diffusion régulière ( d'ailleurs, c'est déjà du recyclage ). Bref, nous avons eu l'horreur de subir sur France 2 : Que la meilleur gagne !

Concept : on parque des dizaines de candidats comme des poules dans un espèce d'amphithéâtre dégoulinant de modernité carton-pâte aseptisé; et là, ils essayent de répondre à d'indigentes questions et si ils ne réussissent pas tout le monde peut le voir grâce à des lampions et hop, c'est la honte pour ta fiole. En plus, Nagui avec son humour "jme fous bien de ta gueule, le drôle" ne manque pas de vous interpeller à ce moment là, histoire que votre mère soit bien fière du fait que vous ne sachiez pas qui était Racine. Pour peu que vous fassiez de l'humour lourd, voir grivois, comme c'est l'habitude dans ce genre de show, préparez-vous à ce que l'on vous lance des caillasses dans la rue.
D'ailleurs, tout le monde vous dit 'au revoir' après que vous ayez tenté de justifier votre médiocrité et de faire de l'humour la tête haute. Quelle honte que de se faire exclure de son groupe de beauf par ses congénères; y'a plus de saison, ma brave dame.

Un jeu exceptionnel où si il y a égalité le point décisif se joue sur la rapidité. Surtout qu'avec des questions du genre : "De ces monuments, lequel est le plus grand, 1) La tour Eiffel, 2) L'arc de triomphe, 3) Les catacombes, 4) La Sorbonne...
Il faut vraiment être con pour ne pas marquer de point. Notez que ce grand défi à été réalisé par Thierry Amiel qui n'a pas eu assez de 12 secondes pour répondre à cette dernière... Chapeau l'artiste !
En cadeau, un autre exemple : Qu'a d'ornithorynque en commun avec le canard ?
1) C'est un plat de spaghetti, 2) Des plumes colorées, 3) La forme du bac, 4) Le fait de voler... CQFD.



A coté de ça, Nagui est toujours insupportable avec son humour à deux francs six sous mi-lard mi-cochon et son habitude de toujours répéter deux fois ce qu'il dit.
Histoire de ne pas faire un one-man show ( imaginez 1h30 de Nagui ! ), la production nous cale des interludes façon Patrick Sébastien ( si ça c'est pas du recyclage ) et que de la qualité : Casimir (oui, on recycle également Arthur) qui vient les has-been quadragénaires, un lanceur de couteaux qui braille, en lance 5 et en rate 3... Le grand show de la médiocrité, messieurs-dames !

Bien évidemment, Nagui est secondé par un obscur sous-fifre et tremblez braves gens car comme nous le savons ce genre de loufiats de l'humour se doivent d'être en dessous de leurs maîtres... Donc moins drôle que Nagui ?
Et cela ne rate pas; Miguel le mauvais semble être payé pour intervenir a tout bout de champ et essayer d'introduire de l'humour, surtout quand il n'y a pas lieu. Avec un humour, façon vide interstellaire, il ne possède que 2,3 imitations lamentables de Bourvil ou Chirac façon Bébête Show; même Nagui se force à rire. Ah le bon temps où les bûchers étaient légaux (au moins tolérés).

Enfin pour finir, je tiens à remercier tous les invités VIP de cette soirée miséreuse; que des has-been et des mauvais : Colonel Reyel, Bertrand Renard, Sophie Thalmann, Henry-Jean Servat, Bataille (ou Fontaine, on se sait jamais), Lulu (de Charly et Lulu), Valérie Mairesse, Jean-Michel Ribes, Jeane Manson, Taïg Khris, Laurent Petitguillaume, Thierry Amiel, Keen'V, Laurent Broomhead, Gérard Majax, Virginie Lemoine, Danièle Gilbert, Bernard Morin, Phil Barney, Sophie Favier, Philippe Lavil, Stone (ba oui, Charden est mort), les Forbans, Christian Morin, Vincent Desagnat, Patrice Laffont, Sophie Forte, Régis Mailhot, Thomas Hervé, etc.
Il m'en manque faute de temps, surtout que même étant docteur ès ringards, je ne les connaissais pas tous.
Bref, un grand coup de chapeau pour ces personnes qui, en plus d'être notoirement mauvais, ont eu le bon goût d'avouer publiquement leur bêtise, voir pour beaucoup leur ignorance.
Merci encore à la fine fleur de la crétinerie française.

dimanche 29 juillet 2012

Pot aux choux.



Pour  S.
Sauronne-moi !
Prends ma main, je serai ton Aragorn et tu seras mon Arwen;
Sur mon fidèle destrier, je t'emmènerai cueillir des pâquerettes dans la Comté,
Ou alors jusqu'au Mordor  si tu préfères les soirées épicées.
Doux comme un hobbit, ta volonté sera mienne;
Par contre tout aussi poilu, ma brosse à toiletter sera également toute à toi.
Notre amour se creusera un peu plus chaque nuit dans le matelas :
Les orcs de la passion, les uruk-hai du grincement de pageot !
Nous ferons trembler tout le quartier de nos amours et de ses échos.
Ne cherche pas à lutter, tu ne le peux pas.
C'est le Nazgûl de l'amour qui est venu à toi;
En plus, rien que pour toi tu auras tout en version longue, enfin ce qu'il ne l'est pas déjà.


Mélunemontant
Tu marches fièrement, mettant en avant tes tétons;
Eh bien, je fais de même avec mon bidon !
Vite, je dois rejoindre ma maîtresse, celle qui se surnomme Olga.
Comme moi, elle est fan de James Bond, voir fanatique;
Du coup, je me bourre la gueule au Martini-vodka
Et au lit, elle crie avec l'accent soviétique.
Avant, on était plutôt du genre Dracula
Mais toutes ces envies de sang et ces orgies
S'accordaient mal avec son hémophilie.
Où es-tu donc mon amour, ma Ginette,
Celle qu'au catch l'on surnomme la "Brise tête" ?
Dansons encore; moi contre tes muscles et toi tout contre moi.
Tu possèdes multiples noms mais tu n'es qu'une.
Tu es de ces choses que l'on peut voir la nuit tombée quand il fait beau;
Ces images tremblantes dans le reflet pale de la lune
Enfin ça, c'est quand j'y réfléchis un peu cuvant dans le caniveau.

vendredi 27 juillet 2012

Laisse Gondolin à Venise.

Wouaish! Avada Kedavra ?

Salut les jeunes (et bien sûr salut maman et salut ami du soleil et des tortillas), ça biche ?
Tiens, pendant que je te tiens, jeune loup, et que j'évoque la forêt tout ça : c'est quoi ce machin que tu as avec les elfes ? Tu te foutrais pas de la gueule du monde, des fois ?

Il existait un monde merveilleux, où les jeunes filles ne s'intéressaient qu'aux dauphins et aux chevaux (oui, cet article est ouvertement sexiste et ne parle que de jeunes filles, car comme c'est l'été elles sont en fleurs).
Mais hélas, tu es geek, jeune, tes boutons et ta maladresse syntaxique sont tes seuls attributs en ce bas monde, alors tu te sens exclue dans la cour de recrée, ainsi qu'aux dîners de famille; c'est pour ça que tu aimes te déguiser en elfes. Normal.

Mais qu'est-ce qu'un elfe ?
Si on regarde du coté de chez Tolkien (ça vient quand même de là), ils n'aiment personne et ils se cassent parce que se sont juste des êtres blasés de la vie ('blasé de la life' en jeune). Niveau joie de vivre et optimisme on a connu mieux; jeune nihiliste, va !

Quand on dit elfe, on pense longues oreilles ( et accessoirement foutage de gueule); je ne dirai rien dessus et certainement pas des remarques graveleuses à base de sexe buccal. D'ailleurs, en parlant de grivoiseries, c'est bizarre de trouver un si haut pourcentage de femmes qui se déguisent en elfe. Certains disent que se sont des femmes guerrières et tout ça; n'empêche que les petites jupettes en flanelle et l'air innocent, ça me rappelle plus les écolières de films de cul que les walkyries.
Non, c'est vrai; quand ce n'est pas le style nymphette guerrière, c'est le coté robe de bure qui est là. Du coup, cela excite moins les petits pervers ('perversito' en jeune). En mode Princesse Bride, les jeunes filles parlent aux arbres, chantent en jouant de la harpe et apprennent à broder en rêvant de preux chevaliers. De vraies femmes libérées.  On ne connaît pas la demi-mesure chez les femmes elfes: soit tu es prête à tourner dans le porno, soit tu es prête à te marier avec Du Guesclin (et encore, est-ce que les elfes savent faire la cuisine et le ménage?).

Viole-moi contre un chêne, grand fou !

"Non, mais c'est parce qu'ils sont beaux et purs..." Je t'en foutrai de la pureté ! Le problème se sont toujours les moches qui aiment s'y comparer... Moi aussi, j'aimerais être un samouraï du futur, un Casanova de la rapière mais ma glace me dit que je suis plutôt l'Attila du saucisson doublé du Hannibal de la binouze.
Au moins, nain c'est la classe : t'es vulgaire, tu picoles et bouffes comme un veau, et en gros t'emmerdes tout le monde parce que t'es le meilleur. T'es pas une espèce de Dalai Lama version top-model qui essaye de faire croire que tout va bien et que tout est beau alors que tu te casses loin de tout ça.

Après, sinon, il y a Gandalf : c'est plutôt classe niveau référence mais par contre c'est chaud si tu veux être sapé comme un milord. Là, t'es plutôt Monsieur Jojo, ancien hippy et nouveau sans-abri, alors pour peu que tu aimes fumer et peu te laver.

Au final, tu aurais vu Top Gun, tu t'amuserais à faire du beach volley moitié-nu(e), à organiser des réunions sociales dans les vestiaires des douches et tu aurais des coiffures improbables. Au moins, tu aurais investi dans des Ray-Ban et non dans une épée gothique made in china  (qui est au fer ce que ce que le cassoulet est à Weight Watcher).
Si tu veux vraiment faire du cosplay, fifille, je te conseille vivement de donner dans le Power Girl : succès garanti !

Allez, on se revoit à la fin de l'année pour la sortie de Bilbo. Schuss, le jeune.

mercredi 25 juillet 2012

Cousine et dépendance.


Le roi Vinok
Dans mon couloir, ça sent le chichon
Matin et soir, avec ou sans poubelle.
Sur la terrasse de mon bar, ça sent la weed.
Je ne peux même plus me concentrer sur les jupes des demoiselles.
Mon thé matinal embaume le marocain
Parfumant jusqu'à mes Pumas et mon costume en tweed.
Ma caissière a comme une odeur de marron,
Cela rajoute du fumet à ses gros jambons.
Même dans mon jardin ça sent l'herbe;
Ce qui rend mon chat zinzin et bête à manger les gerbes.
Jusque dans mon couple ça sent le shit
Alors que je fais tout pour pas qu'il s'effrite.
Je ne sais pas qui vend l'hydroponique aux américains
Mais l'économie parallèle se porte bien, c'est certain.



Salade en boîte.
Je suis vendéen, tu es berrichonne mais tu es ma mère séfarade bien aimée.
Ligoté au radiateur pour pas que j'aille picoler
Je me sens comme un gigolo chez mémé;
D'ailleurs, ce n'est pas un hasard si tu me moulines souvent mon jambon/purée.
Toute la journée tu es à mes cotés où que je puisse aller.
Toute la journée quand ce n'est pas le cas c'est mon téléphone que tu fais chanter.
Tu détestes ma mère et sors le couteau quand je dois la voir.
J'ai beau te dire que tu la surpasses niveau femme de ma vie
Mais rien n'y fait; heureusement que j'aime tes cris et ton hystérie
Et que je ne déteste pas te voir me menacer avec un hachoir.
Nous nous amusons au gendarmes et aux voleurs dans la vie
Et finalement, les menottes sont pas si mal que ça quand nous nous mettons au lit.
Par contre, si tu pouvais arrêter de dire à ma mère que je suis mort
Car, elle non plus n'est pas la dernière niveau commedia dell'arte, mi amor.

lundi 23 juillet 2012

I'll tear your soul apart !

Allez, c'est parti, les jeunes!

Hellraiser 3 (Hell on earth) Mon Dieu, qu'est-ce donc que cela ?

Petit rappel: Hellraiser, premier du nom, est un film d'épouvante réalisé par Clive Barker (grand maître du fantastique) d'après une de ses nouvelles.
On y trouve : un puzzle façon Rukik'scube qui ouvre les portes de l'enfer, une femme très méchante et son amant diabolique , une jeune fille innocente, de la sensualité et un peu de gore. Bref, un chef d'oeuvre comme on en voit peu depuis.
Le deuxième en est la suite directe. On peut lui trouver quelques défauts mais dans l'ensemble le film reste bon et approfondit les thèmes et personnages du premier (et malheureusement, a reçu un budget 'décors en papier-maché' un peu trop important).


Salut. Moi et mes potos, on faisait régner la terreur; mais ça c'était avant.

Bref, tout se passe bien avec son ambiance SM et son protagoniste charismatique et froid: Pinhead (le grand manitou des méchants reconnaissable avec son visage aussi clouté qu'un champs de girofles. Je suis humour.).
Et arrive le troisième épisode...

Jojo le beau gosse aime la gaudriole, les petites pépées et l'art moderne. Étant un beau gosse underground, il achète une sculpture pour le moins glauque à un vendeur SDF (eh oui, c'est ça la classe underground!).
Malheureusement, on ne sait trop comment mais Pinhead (la figure satanique des premiers opus) se retrouve dans cette sculpture. Bon, nous sommes dans un film d'horreur, donc on veut bien accepter cela et également pourquoi le jeune Jojo achète ces oeuvres d'art chez Emmaus.
Pour ne pas réveiller ledit méchant de chez castorama, il faut éviter de le titiller sexuellement (ba oui, avec sa tête, pas facile d'emballer sans faire mal). Malheureusement, Jojo la fiesta place la sculpture pile devant son pageot - dans sa chambre de 30m² - et s'amuse à recréer le Cap d'Agde dedans 5 fois par jour (Je suis peur).
Et là, les ennuis commencent.

Fifille !

L'ancien démon amoral n'est plus la figure froide et désintéressé que l'on connaissait. D'ailleurs, à proprement dit, il n'était pas méchant dans les films précédents.
Mais le voilà, transformé en Freddy Krueger de fête foraine bondage. Entre deux blagounettes bien lourdingues ( Laurent Ruquier a dû apprécier ) , notre pépère Pinhead se conduit comme une rock-star de banlieue dans la rue et fomente un plan inédit du genre "me libérer des enfers et conquérir le monde, mouhahaha !".
Un scénario tout en finesse et profondeur donc.

D'ailleurs, que serait notre rock-star épinglée sans son groupe de joyeux compagnons ?
Et là encore, les scénaristes nous proposent la tournée des grands ducs de la paillette dans les yeux du jeune estampillé 1990s : - un monstre ex-DJ qui lance des CD rasoirs par sa fente (comprendre bouche, SVP, merci).


Du travail d'artiste.


-  Un ancien cameraman qui tue avec son oeil-lentille télescopique.
Tout en finesse et en moustache.

-  Le barman jongleur de feu qui confond sa bouche et les moteurs d'Ariane V.

La fine équipe au grand complet. pour la photo de famille avant  le chômage.

Bref, des scénaristes  benêts et des producteurs sans scrupule qui ont cru qu'exploiter à fond la technologie de 1990 était la meilleur idée au monde pour attirer du jeune. Chapeau bas, messieurs!
Je regrette tout de même l'absence du monstre Ghetto-blaster (je suis tristesse).

Ensuite, les personnages sont tous plus affligeants les uns que les autres:
 - Héroïne nunuche, traumatisée par le perte de son papa d'amuur au Vietnam et ne connaît pas le sexe, la boisson, la drogue ou la musique diabolique type Led Zeppelin.
- Jojo le benêt, qui fait aussi peur que le nombre impressionnant de neurones qu'il possède ou son oeil visionnaire en ce qui concerne l'art.
- Machine la gothique, âme torturée là pour faire bouger l'histoire et ramener le fan-club des Cure. En plus, elle couche; ba oui, c'est une gothique.
- Pinhead, le nouveau Patrick Sébastien de l'horreur qui aime punir les vilains jeunes qui baisent, boivent et dansent en boîte (même sans David Guetta). Pour plaire à la jeunesse qui aime les films de slasher (Halloween, Freddy, Vendredi 13...), il pique un peu de tout à ses aînés et assaisonne cela de sa sauce blasphématoire (la seule sauce qui ne prend pas en dehors de l'Alabama; en vente dans toutes les bonnes clouteries).
Et comme les jeunes de 1992, ça aime Schwarzenegger et le métal, on met de l'explosion et du heavy un peu partout, en veux-tu en voilà ! A défaut, d'avoir peur, tu en auras plein les mirettes, mon petit Kevin.


Qu'est-ce que l'on se marre !

Et ce n'est que le début de la fin puisqu'il y a une palanquées de films Direct-to-video derrière.
Il y en a 9 en tout, dont un qui se déroule en 2127 dans une station spatiale...
Il y en aura pour tout le monde! En plus, vous avez de la chance le Star Wars gothique de la gaudriole, c'est justement le film suivant!

Allez, viens me rejoindre dans la suite de mes aventures! Easy-Cash, fait des soldes en plus!

samedi 21 juillet 2012

Piou piou.



Dragonette, Yelle, Goldfrapp, Yeah Yeah Yeahs, Peaches, Gossip, etc.
Faut-il être une fille ( surtout entourée de mecs) pour marcher dans l'électro-rock (et accessoirement faire de la bonne musique) ?
Entre un rock trop machiste pour leur laisser une quelconque place de réel importance et une musique électronique sans trop de finesse, les femmes se sont toujours faites discrètes au niveau représentation et qualité. Eh oui, la qualité c'est important : Madonna, grand succès et très grande médiocrité auditive (pour rester poli).
Ainsi, depuis quelques années, elles prennent leur revanche et se creusent un créneau entre ces deux genres phallocrates. La gloire est là et nos pauvres oreilles peuvent enfin écouter de la qualité avec une voix féminine mélodieuse, tout en gardant du rythme et de l'attaque pour pouvoir, tout de même, de défouler.

Elles sont sûres d'elles, elles s'affirment sans écraser personne. Car oui, ces demoiselles dépassent tout: les frontières des genres musicaux, le qu'en-dira-t-on et la guerre des sexes.
Fini la gourdasse vulgairement à poil, façon Inna (Notez, que je n'ai rien contre elle et me tiens prêt à l'héberger si un soir elle frappe à ma porte); fini les relents du féminisme bête et agressif des années 70; leur féminisme est une remise à niveau et non une supplantation, c'est un humanisme.
Mais n'allons pas non plus au-delà ce que c'est: de la musique.
Bref, bonne écoute.


Peaches: Kick it (featuring Iggy Pop).










Dragonette: Let it Go. (Premier single du prochain album qui sortira en Septembre.)














Gossip: Move in the Right Direction.


jeudi 19 juillet 2012

Chapitre XX: Quand faut y aller...



La fraîcheur matinale s'effaçait peu à peu. Les gingkos et les chênes absorbèrent la brume pour mieux la remplacer.
Jack et Flavia  avançaient difficilement dans la dense végétation. Les arbres, non-contents de se déployer en groupe très serré, se servaient de leur racine pour s'unir intimement entre eux, ainsi qu'avec le sol.
La forêt semblait être d'un autre temps et d'un autre lieu. Sans nord, ni sud; sans terre, ni ciel. La terre était cachée sous les arbustes et les racines mêlées à la litière; quand au ciel, seuls quelques rayons de soleil perçaient la voûte végétale.

Pendant plus d'une semaine,  Jack et Flavia arpentèrent la Chine à marche forcée pour suivre la piste de Franz. Sur le chemin, ils ne rencontrèrent ni douanier, ni policier, ni rien, d'ailleurs : l'ancien compagnon de Jack dans sa folie leur avait facilité la tâche en réduisant à néant tout ce qui se trouvait sur son passage.
Notre héros avait beau être un ancien marine et un maître du Tchao et de la Vibe à Paulo, il avait tout de même mal aux pieds. Qu'il n'y ait sur le chemin personne à combattre: très bien; mais qu'il n'y ait même pas un simple vélo ou distributeur d'Hansaplast pour se soulager les arpions, cela le rendait fou.
Après les plaines semi-désertiques et les crêtes boisées, la grande muraille de Chine s'offrit enfin à leurs yeux.
Ses pierres blanchâtres et ses créneaux plus ou moins détériorés faisaient d'elle un dragon gigantesque. Jack imagina l'édifice du temps de sa naissance: majestueux dans sa perfection immaculée. Vu de plus près, le dragon actuel laissait ses écailles s'effriter, quand elles n'étaient pas simplement tombées ou recouvertes par la végétation.

Pour une fois, Franz et ses hommes Cot'cot n'avaient pas laissé de trace de leur passage. Bien qu'obsolète et en délabrement, la muraille était intacte. Pour une fois, Franz n'était pas passé au travers comme un buldozer dans une maison de retraite. Mais peut-être a-t-il simplement pris un autre chemin pensa notre Jack qui même sans force et sans pied pouvait toujours se targuer de rester celui qui fut élu homme le plus intelligent du régiment.
Flavia, un peu plus dégourdie, lui signala une clairière située un peu plus loin le long de la muraille alors qu'il essayait vainement de grimper la paroi centenaire.
Loin d'être une clairière, il s'agissait d'une ancienne cavité souterraine mis à nue par l'effondrement, désormais ancien, de son plafond. Il n'y avait rien de particulier en ce cratère pour que Flavia et jack y descendent si ce n'était cette odeur particulière à leur proie, un mélange de patates frites et de marijuana.

Jack recommençait à reprendre des forces; cet endroit lui rappelait ces heures de jeunesse passées sur Tomb Raider 2. Tout comme le jeu, il y a avait là aussi l'entrée d'un tunnel sous la muraille.
Malgré l'absence de torche ou de lampe, le couloir exigu était éclairé par une lueur verdâtre qui semblait émaner d'une légère mousse sur les murs.
Au fur et à mesure des minutes, la lueur commençait à rougeoyer, de plu en plus, comme si elle voulait s'emparer d'eux. Le tunnel se faufilait sur plusieurs centaines de mètres, une distance rendue épuisante par cette lumière hypnotique et oppressante. C'était comme une maladie qui se développait, ou un être malfaisant, qui tel un vautour, tournoyait et se rapprochait de vous.
Un son sourd commençait à accompagner les rougeoiements juste avant que le couloir ne débouche sur une grande salle voûtée.
En son centre se tenaient Franz et quelques hommes autour de ce qui ressemblait à un autel.
(A suivre)


Bonus de lecture: La grande muraille dans Tomb Raider 2.

mardi 17 juillet 2012

De temps en temps.



Chers amis, rassurez-vous le blog maudit revient jeudi 19 Juillet. Eh oui, il faut savoir se reposer un peu de temps en temps, même au pays enchanté des saveurs WC.
Salucofagos.

samedi 14 juillet 2012

Ma télé !


Après le 'on connaît tous un con' (cf cet article), voici le on connaît tous une grognasse!
La grognasse aime parler fort; parler fort à tout le monde, sauf à toi bien sûr.
Car oui, la grognasse aime choisir ses interlocuteurs, voir ses amis.
Ainsi elle aime les ignorer du jour au lendemain dès qu'elle n'a plus aucun intérêt en votre personne. D'ailleurs, la grognasse semble peu faire cas des règles de politesse, ainsi même si elle vous a ignorer toute la journée elle peut très bien s'adresser à vous sans aucun 'bonjour', ni aucun ton marquant un tant soit peu de respect.

La grognasse continue dans son impolitesse en pratiquant son sport préféré: médire sur tout et tout le monde. Ce sport occupe une bonne partie de la journée et surtout marque une certaine hiérarchie dans la grognasserie. Ainsi, plus la grognasse est dominatrice en son troupeau de grognasse, plus elle va parler fort et surtout ne pas manquer de faire des réflexions à ses grognasses dominées.

La grognasse n'a d'ailleurs que très peu de conversation en dehors de quelques futilités et surtout de sa vie, basée sur le rythme incessant du "moi, je"; un langage qui constitue 90% du temps de parole de la grognasse. La grognasse peut ainsi parler des heures alors que son interlocuteur est visiblement fatigué et montre qu'il n'en a pas grand chose à faire.

Les traditions de la culture grognasse peuvent de temps à autres nous sembler étranges.
Ainsi, la grognasse aiment paraître en photo tout sourire ou bien la bouche grande ouverte. Aucune études récentes sérieuses n'ont démontré une quelconque relation entre ces poses et une habitude sexuelle intra-buccale.

Sexuellement, la grognasse est le type même de la personne qui va s'envoyer en l'air dans l'ambiance feutrée et délicate de chiottes de boîte de nuit ou de tentes de camping lors de festivals. La grognasse aime faire partager à sa tribu ses expériences sexuelles, à grands renforts d'onomatopées et d'adjectifs qualificatifs. Mais la grognasse est la première a pleurer dès qu'elle s'amourache d'un individu, ce qui a pour effet de créer un cercle vicieux en renforçant son coté 'soldes sur les MST' au prochain bal des pompiers. Oui, la grognasse fait la maligne mais au final c'est une vieille merde.

La grognasse aime généralement arborer des vêtements mi-enfantins, mi-excentriques. La grognasse aime se faire remarquer pour que l'on parle d'elle, comme nous l'avons vu, mais elle aime rappeler aux autres qu'elle ne vieillit pas et en plus l'histoire de son enfance lui permet de pouvoir encore parler d'elle.

La grognasse aime cultiver un comportement d'adolescent de caricature en tapant dans les mains de ses congénères grognasses ou bien en s'appelant 'copine' ou 'sista' à tout bout de champs. Avec la grognasse, c'est un peu le retour à la cour de Versailles: elle n'hésite pas à baver et attaquer ses confrères mais elle ne peut vivre loin d'eux.

Pour la sauvegarde du genre humain, il est conseillé d'éviter de mettre un rapport un gros con et une grognasse. Ils pourraient s'apprécier, voir copuler et le résultat en serait terrible, certains de ces spécimens peuvent être observés dans les émissions de Télé-réalité.

jeudi 12 juillet 2012

Portes qui claquent et fesses qui disent merci.



Aujourd'hui au menu: Le coup de la cigogne avec Jean-Marie Bigard. Une pièce de boulevard (périphérique) à la grâce pachydermique, à la finesse bovine et à l'intelligence ovine.

Alors que voit-on : JMB (Jean-Marie Bigard) gueuler, fidèle à son personnage. Il n'arrête pas de brailler des gros mots, mais pas trop gros non plus (genre 'merde', 'connard' et 'fais chier'). Ce n'est plus un rôle de dur au coeur tendre, c'est un schizophrène aigu qui imite Bigard. Un personnage marié à un personnage féminin qui semble avoir été écrit pour une vitre, voir une baie vitrée.
Il y a également une maîtresse a l'important poitrail mis bien en avant et aux jambes longuement échappées de la jupe du tailleur. Une vraie pub pour la collection secrétaires coquines de chez Marc Dorcel.
Également en scène, la fille du couple dont personne ne comprend le fonctionnement et donc l'humour.
Et un pseudo comique échappé de chez Ruquier qui cabotine dans le vent et se noie dans sa propre médiocrité.

Il n'y a absolument aucune histoire: c'est un homme qui perd son travail alors que sa femme tombe enceinte, voila, 'merci au revoir'.Et niveau personnages, à part le couple moteur, il n'y a personne qui passe plus de 5 minutes d'affilée sur scène.
On ne voit la fille nunuche que deux fois (et une fois, juste pour faire 'coucou'); il en va presque de même pour Lamine Lezghad, sauf qu'avec son personnage et son jeu de scène le temps s'allonge et cela paraît très  long, trop long.
A la limite; la maîtresse sexy aurait pu redresser tout ça (pas de mauvais jeu de mots, s'il vous plaît) mais on ne la voit que pour une scène où elle ne sert strictement à rien mis a part faire dire à la conjointe officielle qu'elle était au courant de cette liaison.


Même le canapé et la bouteille de whisky ont des rôles plus importants.
D'ailleurs, le sofa étant l'élément central de mise en scène, je me demande si, en fait, toute l'intrigue, tout l'humour et toute la finesse de la pièce ne sont pas inconscients et donc en ferait une pièce psychanalytique.


Et c'est là où le bas blesse: il n'y a aucune histoire.
Même le coté vaudeville des amants dans le placard et portes qui claquent n'est même pas là. Au début on apprend que JMB se fait mettre a la retraite à cause de son âge et qui se voit bientôt nouvellement papa. Et voilà, rien ne bouge jusqu'à la fin, dont les ficelles sont tellement grosses et voyantes que la SNCF a dû les racheter pour le câblage de la ligne Paris-Marseille. Il n'y a rien à part des cris et des: "Mais pourquoi tu sembles préoccupé ? C'est bizarre, tu n'es pas comme à ton habitude.
- Non, t'inquiète; je suis juste un peu fatigué, voila tout.
-Ah, tu me rassures. Bon, pour les layettes on fait quoi?"

Bref, une pièce sans prétention, et encore heureux, qui à la limite peut marcher si vous êtes vieux, sous anti-dépresseur et/ou alcoolique.
En gros (mais vraiment en très gros), la pièce ne marche un minimum qu'avec le capital sympathie de JMB et encore je pense que même en l'aimant beaucoup cela ne suffit pas à combler le vide intersidéral de cette oeuvre; et Bigard faisant du Bigard (fois cent, en plus) il devient (très très) vite saoulant.

PS Voici : La femme de JMB joue dans la pièce saurez-vous la retrouver ?

mardi 10 juillet 2012

Le long des quais bétonnés.



Sous la lourdeur estivale porteuse d'orage, une photo d'identité repose dans un caniveau.
Elle gît au fond d'une petite mare, formée par le nettoyage municipal du matin. Entre mégots, saletés et eau couleur d'encre, on distingue un visage anonyme encadré par quatre bandes blanches.
Le regard un peu hébété de la photo d'identité semble s'animer. Le teint granuleux et bon marché de la photographie tranche avec le blanc surexposé; une image oublié que le vent et le soleil effacent petit à petit.
De sa prison de papier sublimé, l'homme chercher du regard chaque passant, alors que l'eau noirâtre et sale le recouvre doucement tel un linceul froid et sombre. Sans crier, le visage insiste:
Que fais-je ici ? Suis-je tombé d'un portefeuille sans m'en rendre compte ?
Pourquoi ici ?
Comme un souvenir que l'on lance à la mer, vers une plage abandonnée.

dimanche 8 juillet 2012

Oeil d'Agamotto.



La nouvelle qui a enflammée internet; sortie du nouveau machin cher d'Apple ? Nouvelle sextape de mauvaise actrice ? Il y aurait un bachelier dans Secret Story ? Et bien, non, ce n'était en fait qu'une importante panne chez Orange.
Mais qu'est-ce que cet incident a pu provoquer dans ma petite vie de tous les jours de citoyen lambda, si l'on y réfléchi bien ?

Natalia, Lindsay, Jess et Natacha n'ont pas pu m'envoyer leurs numéros privés à 2 euros la minute pour que je puisse "voir toutes leurs photos entre copines, mêmes les plus coquines".

Je n'ai pu répondre à ma mère "oui, ça va, merci. Oui, a bientôt. Bisous".

Je n'ai pu demander à un ami si il venait chez moi pour prendre l'apéro même si je savais pertinemment qu'il viendrait sans faute.

J'ai réappris que les plans des stations de bus ou plans municipaux pouvaient remplacer un GPS, pour peu que je regarde dans quelle rue je suis.

Orange n'a pu me proposer trois fois dans la même journée de racheter 50 textos pour la modique somme de 4 euros de plus, ou bien de m'abonner gratuitement au service Orange café, qui t'indique quand prendre ton café grâce à un texto à 30 centimes d'euro.

Je n'ai pas pu ne pas répondre alors qu'une connaissance m'appelle pour, comme d'habitude, me raconter sa vie qui semble être tirée à l'entendre des Malheurs de Sophie et surtout ne pas écouter mes conseils, ni surtout prendre de mes nouvelles.

Je n'ai pu inviter mes potes un a un, après chaque refus, pour aller boire un verre parce que j'ai envie d'un verre mais boire tout seul ça le fait pas.

Je n'ai pu dire à mon conjoint que je ne pouvais pas l'accompagner faire les soldes chez Tati avec sa mère et ses 3 chihuahuas et donc avoir le choix entre l'engueulade ou l'ennuie et la solitude dans les magasins (et les envies de meurtre pour les chiens et la belle-mère).

J'ai oublié que le serpent et Angry Birds pouvaient quand même se jouer.

En fait, j'ai oublié que internet marchait à la maison, alors que mon mur Facebook était rempli de notifications du genre: "Encu** d'Orange, le réseau ne marche pas" et autres considérations du moment.

J'ai oublié que je pouvais en profiter pour prendre ce temps pour moi.

Et, en fait, j'ai surtout oublié que j'étais chez SFR...

vendredi 6 juillet 2012

Méchant 2, le retour. Il est pas content.


Voici le retour de En famille.
C'est tellement mauvais que cela constitue une perche tendue pour balancer plein de méchancetés; qui sont, qui plus est, totalement fondées.

Revoyons ensemble le casting, si vous le voulez bien:
Chez les enfants nous avons: la fille maligne et chipie. Un personnage banal vu cent fois.
Le fils bête à manger du foin (il semble d'ailleurs y avoir un running-gag dans lequel il mange ses bulletins de notes tel un teckel affamé...). Il représente la bêtise à l'état pur, celle qui n'est même pas drôle. Il est à l'image d'un bibelot sur un meuble: cela ne sert à rien et c'est désolant.

Ensuite: le grand-père bougon qui doit faire des extras chez Tati déguisé en Père Noël à chaque fin d'année. Ce bide ambulant ne possède que des comparaisons à la mords-moi le noeud à base de bricolage, de pêche et le tout avec des mots tout aussi hasbeen que 'pot-de-chambre' ou bien 'prolétariat'. Car oui, il est la représentation du fan club de Georges Marchais. Voici sa fiche issue de la page M6: "Issu d'une famille de pêcheurs bretons, Jacques a bourlingué un peu partout dans le monde pour sa carrière dans le BTP." Il manque qu'une naissance dans un kolkhoze et on a tous les clichés du vieux coco.
Dans le genre, il y a également la caricature de la grand-mère: toujours prête à vouloir faire jeune malgré ses rides et ses cors au pied. Elle connaît tout sur les drogues douces et ne parle que de ses histoires du cul qui ressemblent à une aventure de James Bond au cap d'Agde en très mal écrit.

Le gendre tout aussi débile que le fils mais, par rapport au faux jeune de fils il semble avoir des passions d'ado (car oui, l'ado officiel semble ne rien faire et ne rien aimer, comme un tapis). bon en gros, il ne fait que de jouer à la console, ce qui en soi n'a rien de drôle. Heureusement, les incroyables scénaristes lui ont trouvé un humour sans faille: il passe son temps a faire les même mimiques idiotes devant ses bébés (3/4 de ses blagues si l'on peut nommer cela ainsi). Michel Leeb en moins drôle (oui, c'est possible!).
La mère protectrice et nunuche, tant et si bien qu'on se demande même pas pourquoi elle est mère célibataire. Une vraie pub pour le célibat masculin à elle toute seule; en plus, quand on voit les enfants idiots qu'elle se trimbale, on hésite à savoir si c'est également une pub pour l'avortement.

Il y a bien encore, la soeur mais elle est tellement insignifiante que je n'ai pas grand-chose à dire à part que le rôle et l'actrice semble vouloir imiter Audrey Lamy (cf: Scènes de ménage). Peine perdue, on découvre surtout une jeune femme médiocre semblant faire office de femme au foyer tout criant haut et fort qu'elle est une femme moderne et libérée...
A la limite, il y a le chien, Pupuce, qui joue correctement mais malheureusement il ne sert pas un humour un tant soit peu supérieur, et explore les tréfonds de l'humour de cirque de banlieue à base de déguisements. Ba oui, un chien déguisé c'est toujours marrant; forcément...

Regarder cette série c'est comme relire les blagues de Toto ou ses anciennes devinette de primaire, sauf que dans ces cas là il y a un coté nostalgique; Avec En famille, c'est comme entendre pour la centième fois que Monsieur et madame Bricot ont un fils qui s'appelle Judas...

mercredi 4 juillet 2012

Méchant.



Ah mes amis, mes très chers amis, mes doux amis,
Si vous lisez ces lignes c'est que vous aimez l'humour (enfin ce qui y ressemble), et si vous passez régulièrement sur ces pages, c'est que vous n'avez pas grand chose de très important à faire à ce moment là.

Ainsi, je suis sûr que vous connaissez ce moment de la journée qui concilie parfaitement ces deux notions: le moment humour de M6 tous les jours à partir de 20h.
Après, Soda et son humour sympathique mais qui a eu du mal à partir (honnêtement, la première saison était pas des plus drôles); et surtout après Scènes de ménage (gros carton pour M6 alors que seulement un couple sur deux de la fiction est drôle - les jeunes et les vieux en gros), voici : En famille.

M6 a déjà annoncé que cela serait pour l'été avant le retour de Scènes de ménage à la rentrée. Et quand on sait qu'ils ont parqué la nouvelle saison de Soda sur W9 (sa filiale fourre-tout), on ne peut qu'avoir peur du résultat.



Mais n'ayez plus peur, je vous l'annonce haut et fort : tremblez et courrez si vous le pouvez !
C'est simplement affligeant.
L'humour est d'une platitude sans nom. Rédigées sur des post-it entre deux changements de métro par deux vieux grabataires saouls, toutes les blagues tombent à plat. D'ailleurs, quand je dis 'tombent à plat' c'est une expression puisqu'elles ne décollent même pas; on se demande d'ailleurs, si il est censé en avoir.
Je ne sais à combien les scénaristes s'y sont mis mais c'est une preuve de plus que plusieurs médiocres entre eux ne font pas quelque chose d'un peu plus élevé.

De plus, tout cela est aussi bien joué que Plus belle la vie. Et encore, le jeu d'acteur du soap de France 3 constitue un atout humoristique majeur, alors que sur M6 c'est tout simplement médiocre.
Une pensée toute particulière pour Jeanne Savary qui reprend, en gros, le même rôle que celui qu'elle avait dans Caméra café; ainsi que pour celui qui joue le rôle de son fils, un adolescent de 16 ans alors que l'acteur en fait facilement 29. Et oui, ce n'est pas facile tous les jours de ne pas être Gérard Philipe.

Je vais m'arrêter là car après on dira que je suis méchant; donc je ne vous parle pas de son coté famille qui sent bon la France (famille Le Kervellec), la reprise sans vergogne des codes couleurs flashy de Scènes de ménage, le coté flanflan avec le papy prolétaire, la mère soixante-huitarde etc. Non, vraiment je n'en balance plus, promis.

A propos de promesses, je ne vous mens pas, regardez: Bande-annonce déplorable.

Je tiens ainsi, par la présente missive, présenter mes plus sincères et honnêtes condoléances aux familles et aux amis des auteurs et des comédiens de cette série, ainsi qu'à ceux des personnes ayant signé et validé sa production et programmation.

Et si vous ne me croyez toujours pas, voici le forum consacré à la série sur le site même de M6: Forum déplorable.

lundi 2 juillet 2012

Pot-pourri 2.



Du thé d'où t'es.
Tes yeux, ta bouche, tes aisselles,
Tout ton être m'ensorcelle;
Quand je te vois entre les patates et les carottes à Monoprix
Il n'y a plus en moi qu'une seule et irrésistible envie.
La nuit, je rêve de toi en pilou;
Le jour n'est qu'une succession de pensées coquines.
Je sais que tu te fais recaler aux soirées parties fines
Mais la beauté est toute intérieure, comme on dit chez nous.
Pour ma demande en mariage, je t'offrirai une dédicace de Foucault
Et une robe de mariée à tes mesures, en chamallow.
J'espère seulement qu'il ne fera pas trop chaud
Pour que personne ne te voit nue; bien que tu pourrais y perdre des kilos.


Cheveux d'ange et bolognaise.
Mon roudoudou, mon canard, mon lapin;
Dès que tu es entrée dans ma vie
J'ai su que je n'aurais plus vraiment la même identité.
Tu m'offres ton visage et ta présence chaque matin,
Et moi, entre oranges et croissants, je te fais le petit-déjeuner,
Alors que toute ma vie, j'ai passé mes matinées à nettoyer mes verres à whisky.
J'ai laissé les gondoles à Venise et toit tu laisses tes cheveux sur mes habits.
Je pourrais me laver tous les jours avec ton parfum préféré
Si il ne coûtait pas les yeux de la tête.
A chaque moment, à chaque seconde, tu emplis ma vie,
Je vais bientôt devoir louer un garde-meuble, façon halles de la Villette.
Et si j'en demande encore, si je ne suis pas mort et si je bois chacun de tes mots,
C'est bien parce que à deux on est plus fort pour le loyer et les impôts.