samedi 8 mai 2010

Chapitre III


Nicolas Brandebris n'était qu'un être dont l'existence était aussi passionnante et mouvementé qu'un tour du monde en déambulateur. Il travaillait dans une boite réputée et spécialisée dans la conception de douches et baignoires. Il dessinait les plans et les représentations des nouveaux modèles, mais c'était un job qui lui plaisait. Ça lui rappelait le temps où il avait tenté les beaux-arts.
Sa fiancée était belle et talentueuse, peu connue du grand publique elle était néanmoins une artiste très en vue au niveau européen. Nicolas trouvait que ses sculptures ressemblaient fortement à de gros étrons fossilisés, mais c'était la femme de sa vie et la passion qu'elle dégageait quand elle montrait ses oeuvres lui suffisait à outrepasser ses conceptions artistiques.
Nicolas aimait les glycines, l'odeur du café le matin et sentir le soleil sur son visage. C'était un homme simple qui ne demandait pas grand chose à part être heureux et vivre sans gros soucis.
Heureusement, qu'ayant une tendance à la dépression chronique Nicolas était surtout un gros je-m'en-foutiste.
Ainsi, trouver sa belle-mère clouée comme un jésus dans son salon l'a un peu surpris au premier abord, mais au final il en avait pas grand chose à faire. Par contre, de mystérieux messages révolutionnaires sur le mur jaune de Damas de son salon ne provoquait pas en lui la même réaction. Une réaction qui fut, pour beaucoup, exacerbée par l'arrivée de la police et par un petit voyage jusqu'aux tréfonds du commissariat le plus proche.

vendredi 7 mai 2010

Brouillon oublié


Souvent, on utilise un nègre en littérature, enfin peut-on parler de littérature. Mais quel vilain mot! Quel horrible concept! Mais il faut que certains travaillent comme d'autres ne savent pas écrire.
C'est comme la relation entre compositeurs et interprètes; Mais surtout, certains, comme Jean-Jacques Goldman, auraient dû rester compositeurs. D'autres comme Amélie Nothomb auraient dû rester lanceurs d'idées.