samedi 29 juin 2013

Fatale.


Pourquoi les romans et films noirs ont tant de succès ?
Pourquoi nous envoûtent-ils ainsi ?
Mais parce que ces œuvres sont un reflet de la société. Elles sont une catharsis pour l'être que nous sommes.
C'est très agréable de regarder Totoro mais ces œuvres sont là pour nous faire oublier.
L'œuvre noire nous met face à nous-mêmes. Elle nous confronte à la dure réalité de l'existence, et surtout l'extrême et sournoise violence de la société.
Elle nous montre, nous impose la vision de certains problèmes que nous ne voyons pas ou que nous ne voulons pas voir.
Un certain romantisme s'en dégage mais c'est un romantisme sombre et désespéré. Ce qui nous attire se sont ces héros qui jouent au chat et à la souris avec la société et ses règles, dans ce combat qu'il ne peuvent gagner. Pour nous, c'est un peu comme être debout sur une barricade alors que l'on a épuisé ses dernières munitions. Nous, nous rêvons en héros libre et rebelle face à ce qui cherche notre silence et obéissance.
Le noir libère notre impression d'oppression causée par la société et nous fait rêver sur une hypothétique croisade; où l'instinct de survie nous rend plus que jamais vivant.
Mais la fin prend bien soin de nous rappeler qu'il ne faut se faire aucune illusion.

jeudi 27 juin 2013

Chapitre 13 : Fumier Padme Hum.


Jack Médecin se réveilla les bras attachés à une bar de pole dance. Menottes en moumoute fushia.
Il avait toujours en tête l'image du meurtre de Paulo le pédalo, mais cette dernière se faisait mettre doucement à la porte de sa conscience à grands coups de savate par un mal de crâne agressif et conquérant.
Jack, médecin neurologue, en connaissait un rayon en mal de crâne : Vodka/whisky, lendemains vinassés ou bien le fameux mal de crâne d'after chez les hôteliers de nuit. Mais voilà, Jack avait beau être un spécialiste des maladies dues au réveil, le mal de crâne par coup de matraque sur la partie pariétale était une première pour l'animal diplômé.

Le lieu n'était que faiblement éclairé par des petites lampes dites "lounge" - à prononcer [la-inge] pour être à la mode ou vendeur chez Casa - mais Jack reconnu immédiatement l'endroit : le Bouddha Bar Mitzvah.
Un club pragois  à la mode où l'entrée restrictive se fait suivant un système de médailles. Un audacieux système que Jack et Eric Hamster avaient conçu quand ils détenaient l'endroit, qui à l'époque s'appelait El Pilonos.
Pour entrer, il fallait absolument s'être vu décerner une médaille. Suivant la couleur, vous étiez placé à des lieux différents avec une qualité de champagne/serveuses affriolantes/musique également différentes. Il y avait la médaille Hô Chi Minh d'or, la Hô Chi Minh d'argent, celle de cuivre et enfin la grande médaille de la Cool Story. Celle-ci étant la dernière, je vous laisse imaginer la soirée à base de Pol Rémy servit par Georgette, ancienne goûteuse de gratin dauphinois radioactif, le tout avec Cœur de loup en fond musical.
Mais cette époque n'était plus et c'était Don Kibboutz qui tenait désormais la place.

Après plusieurs minutes d'attente et quelques pensées pour les filles qu'il avait vu se trémousser sur cette même barre des années auparavant, une porte claqua en un son métallique au fond de la boutique. Des ombres difformes se faufilaient entre les tabourets velours à l'allure propre et les rideaux de lin et de tulle chamarrés.
Entouré par deux, trois molosses, Don Kibboutz se dirigeait vers Jack. C'était un homme au sens vestimentaire et olfactif très affirmé qui vaut le détour, ne serait-ce que pour l'éviter.
- Boris, apporte donc un rafraîchissement à notre ami.
Boris et son physique de chaudronnier Est-allemand surmonté d'un regard acier évoquant toute la poésie urbaine de Friedrichsfelde, apporta une gouleyante bouteille de Super Bock.
Jack aurait aimé gagner du temps et évaluer la situation qui, pour le moment, ne semblait pas en sa faveur, mais fidèle à des années d'études et de pratique, notre Siegfried de la chopine vida la 33cl en trois secondes.

                          

- Alors, ça va mieux ? Tu te sens comment mon vieux, parce que laisse-moi te dire qu'il va falloir augmenter un peu de niveau ? Tu sais un peu quand ton gâteau au chocolat ne cuit pas parce que tu n'as pas mis le bon thermostat.
Jack ne répondit rien, non pas par manque de médailles mais parce que le gaz de la Super Bock remontait de son estomac vers l'extérieur.
Comme tu sais, je suis un entrepreneur. je conduis mes affaires pour le bien de la société et pour mon bien être personnel. Tu serais venu me voir avant, la situation aurait pu être complètement différente. Enfin, comme on dit : quand la tatin est retournée, il faut la manger. Je ne sais pas comment ça va se passer mais je t'emmène voir M. Krasucki. Ça ne sera pas des plus agréables mais au moins tu vas finir par le voir ton Krazu. Salade bien nettoyée et égouttée est mère de sûreté. Alors, on dit pas merci ?

Jack laissa échapper encore une fois quelques bulles de gaz carbonique et avec sa respiration quelque peu saccadée, il dit en regardant Donald Kibboutz :
- Je pourrais ravoir une bière, garçon ?

Une belle conversation amicale qui se finit comme il se doit par un grand coup de taloche dans la maxillaire gauche.
Un sommeil immédiat pour Jack, qui adorait dormir et cocooner, mais cela annonçait également la remilitarisation du mal de crâne et donc une future blitzkrieg neuronale au réveil.
Jack n'en avait aucunement conscience puisque dans les pommes mais dans un coin de son cerveau médical, une ou deux synapses se demandaient où il allait encore bien atterrir et surtout si Don Kibbouttz allait continuer ses métaphores culinaires.

(A suivre)

lundi 24 juin 2013

Festos Doritos


Avec les derniers rayons de soleil - si, si, il parait qu'il y en a eu - le festival de Cannes ferme ses portes et remballe son tapis rouge.
Sur ce tapis, divers types de semelles et de talons se sont côtoyés : de hautes starlettes, des richelieu hollywoodien aux vulgaires savates des idoles d'une saison ou des acteurs Canal +.

Mais ne serait-ce pas l'image d'une cinéma ? Ces stars que l'on voit plusieurs fois par an et les tocards du soir dont même l'archiviste de Voici ne se souviendra pas à la prochaine saison ?
Des films et des acteurs inoubliables dont l'histoire se souviendra et qui finiront dans les collections René Chateau du futur. Imaginez nos petits enfants venant nous voir avec le DVD de Starship Troopers à la main : Papy, c'est quoi ton film de vieux ?

Pour ceux de ma génération ( entre 25 et 30 ans), Luc Besson fait déjà presque figure d'auteur désuet. Je ne parle bien sûr pas de son œuvre de production qui nous a laissé tant de superbes nanar de collection.
Quand Subway, Le grand bleu et Nikita sont sortis, ces films étaient novateurs tout ça, tout ça. Mais maintenant, les considère-t-on comme des chefs d'œuvres du cinéma ? Assez peu. Ils marquent une époque et ne vont pas au-delà de la curiosité et de l'affection personnelle.

Et la situation empire avec ce p*** de post-modernisme. Vous croyez vraiment que le cinéma se souviendra dans 50 ans des plagi... des hommages, pardon de Tarantino ? C'est qu'il n'y a pas grand chose de novateur - à part des conversations absurde de 10 minutes, histoire de combler - dans ces films, si ce n'est un grand et bon catalogue de films oubliés.
Cela à au moins le mérite de faire découvrir ce pan de l'histoire du cinéma. Mais est-ce que , tout comme Besson, les futurs générations s'intéresseront à Tarantino ?

samedi 22 juin 2013

Chapitre XXVII


Noëline était partie. Il y avait peut être de la lumière, peut être de la brume, Nicolas ne s'en était pas rendu compte. Elle était revenue et s'en est repartie sans mot dire.
Elle était arrivée dans sa vie comme un sourire sur un client de maison de retraite. Elle est partie sans qu'il ait eu le temps de s'en rendre compte. Comme si elle était simplement sortie...

Sans réveil matin, il prit vite conscience en ouvrant les yeux d'une autre réalité; une réalité plus physique. Il était bel et bien réveillé, et rien n'avait changé, ou presque.
La grande machine de cuivre, de tuyaux et de verre était toujours là, intacte. Elle ne se trouvait plus dans la salle voûtée d'un manoir mais une pièce semblable en proportions.
Une drôle de pièce en métal. Elle ressemblait à la verrière du Grand Palais.
Nicolas se rendit vite copte qu'il n'y avait aucune issue. Pas une porte, pas une fenêtre, ni même la moindre fissure.

Il n'y avait rien, hormis cette lueur bleutée et tout ce métal. Tout ce froid. Ce froid pourtant si vivant avec le courant bleuté dansant au sein de la machine.
Ne sachant que faire, Nicolas Brandebris resta plusieurs minutes, prostré contre la machine. Son ronronnement  allait et venait comme les vagues sur le sable opale.
Il voulu la détruire, empoigner quelque chose serré jusqu'à rompre ses tendons et accompagner avec sa force et ses cris l'objet se fracassant contre la bête mécanique.
Mais il n'y avait rien autour, seulement le vide et le ronronnement bleuté. Et cette lueur...

Nicolas resta longtemps assis. Les pensées, les souvenirs se bousculaient en une farandole vive et insaisissable.

Il crû voir Noëline au bout de la pièce. Dès qu'il se levait et tentait de s'approcher, elle disparaissait pour réapparaître à l'autre bout. Pris dans un délire, Nicolas couru dans tous les sens, jusqu'à heurter de plein fouet la paroi. Sous le choc, il lança ses poings contre le métal.
Après plusieurs assauts, ses poings se détendirent et tombèrent le long du mur alors que les larmes commençaient à s'accumuler dans ses yeux.
Sous se doigts quelque chose lâcha. Une porte s'ouvrit.
Devant lui, l'immensité première. La porte de la pièce donnait sur un couloir orthogonale tout en verrière. Sur les côtés les seules portes visibles semblaient loin, très loin. Devant lui, au-delà de la vitre, se trouvait un paysage aride. Tout semblait si calme, tout était si beau. Sous les étoiles, des dunes et des plaines s'enroulaient  comme des amants entre les cirques.
Toute cette vaste étendue perdue au milieu de rien. Le fait d'être rien, Nicolas faisait l'apprentissage de la remise en question de notre condition. D'un regard, il englobait à la fois tout , et à la fois rien. C'est ce qu'il était.
Il ne savait qui regardait qui. Qui du paysage ou de lui absorbait l'autre avidement ? Le désert l'aurait dévoré de suite si il n'y avait pas au loin cet élément.
Au-delà de l'immensité blanchâtre se trouvait une sphère bleue, une boule aux couleurs rassurantes dont l'image enfantine et scolaire qu'en avait Nicolas venait de devenir réalité...

(A suivre)

mercredi 19 juin 2013

Nostalgia


Nous voici dans les années 30. Belle époque pour ceux qui ont de quoi s'offrir les dîners chez Maxim's, les Bugatti... les rencontres au Bois de Boulogne. L'Histoire est là bien entendu, avec sa crise économique, son président assassiné par un Russkoff, son Allemagne qui va se donner, se damner avec un prophète à moustache de Charlot... On ne peut pas l'ignorer l'Histoire, elle vous traque même si, comme Blandine, on n'y fait guère allusion. L'événement marquant pour elle c'est l'ouverture du Sphinx, boulevard Edgar-Quinet... la nouvelle taule qui veut supplanter le One Two Two question luxe et clientèle. Madame Martoune, la patronne clame ça cor et à cri... mais dans une ville comme Paris y a de la place pour plusieurs bordels de haute compétition.

Boudard, A.; Madame... de Saint-Sulpice; Gallimard, 1998 : p.213

lundi 17 juin 2013

Siegfried (2/3)




Un petit retour en arrière s'impose avant de continuer cette formidable épopée.

Nous nous trouvons toujours dans la masure de Mime, le nain souffre-douleur. Il a donc décidé de reforger Nothung l'épée du papa de Siegfried pour que ce dernier aille dérouiller le dragon, et donc empocher le pactole . Il essaye de s'y atteler mais la force hypnotique de ses sudokus difficulté 2 a raison de lui et il n'y arrive pas  - la version officieuse étant qu'il n'en fout pas une.
Mais voilà, que quelqu'un frappe à la porte. Enfin quand je dis frappe, c'est plutôt quelqu'un qui ouvre la porte et rentre sans un mot, dégueulassant la baraque.
L'homme ressemble fortement à un vieux clochard (tiens donc!). Un bâton, une barbe douteuse et une chevelure tout aussi douteuse, à demie cachée par un chapeau rond; mais point de costume breton à l'horizon. Sentant un peu la vieille croûte de fromage, le vieux machin demande l'hospitalité et annonce qu'il s'appelle Le voyageur (Tiens donc !²).
Le nain Mime a beau être actionnaire à la multinationale de la connerie, il refuse et demande à Joe le clodo d'aller rejoindre ses amis sangliers. Le vieux, qui est borgne (Tiens donc !! 3e fois), ne trouve pas que cela soit une bonne idée et commence à négocier les bidons. La connerie reprenant le dessus, Mime accepte un défi : si Voyageur répond à trois questions, il lui offre le plumard, par contre si il perd Voyageur lui propose sa tête (sûrement pour décorer les murs comme trophée...).
Forcément, Papa Oui-oui lui pose trois questions pourries, du genre : "cite un ingrédient de la mousse au chocolat, quelle est la couleur du peignoir beige d'Henri IV et quelle est ta couleur préférée"...
Du coup, le vieux pépère retourne le jeu contre son hôte, et comme il n'est pas aussi con qu'il est crade, il pose des questions un peu plus élevées. On retient surtout qu'il ne pose des questions ayant traits à Wotan (Tiens donc! 4e édition) et la dernière : "Comment reforger Nothung ?".
Forcément, à force de ne rien glander et de remplir ses grilles de mots croisés Télé-Star, le voilà coincé. Mais magnanime, Wotan... euh pardon je voulais dire Le voyageur lui accorde la vie sauve et préfère laisser faire le destin. Quel seigneur, le vieux débile...
En tous cas, Pépé miteux lui souffle que tuer Siegfried serait pas du luxe si il ne veut pas être embêté et qu'en plus tuer le dragon c'est le top du top. Et après avoir fait tout son manège, le gazier se casse sans mot dire. Genre le mec qui fait chier pour squatter ton canap' et se casse en te filant sa carte de visite à paillettes du cabaret Walhalla.
                                     

Mime a à peine le temps de nettoyer les tapis dégueulassés par le vieux que son fils adoptif punk revient.
Ainsi, Siegfried la sale gamin idiot revient, donc et manque de maltraiter son père de substitution.
"C'est quoi ce bordel ? Et elle est où ma putain d'épée de ouf malade ? t'as encore joué aux sudokus!!"
Mime réussit à dompter quelque peu le jeune au perfecto, qui avait déjà dégainé le papillon, en annonçant le secret de ses origines : trouvé dans la forêt, tout ça - bien sûr il omet un peu le côté 'tes parents consanguins'. Et également en lui disant qu'il peut se casser quand il veut uniquement si il apprend la peur. Oui, le bestiau n'a absolu peur de rien, et ça se ressent dans ses tenues vestimentaires si vous voulez mon avis.
Dans le monde des personnes un peu limitées, on demande de connaître la peur pour mériter l'émancipation; chez les autres on demande le Bac...
Ainsi, il lui dit l'air de rien et le sourire en coin :
- Tu vas voir, je connais un super truc : je t'emmène voir un dragon, tu le tues et tu pourras partir car ainsi tu connaîtras la peur.

Tout guilleret comme un jeune sous l'influence de substances illicites, le jeune chevelu commence forger sa satanée épée familiale en beuglant pendant que Mime concocte une gourde de poison pour son fils, beuglant également (ce qui est beaucoup moins intelligent entre nous).
Au final, Mime nous refait le pudding à l'arsenic et Siegfried reforge l'épée et en profite pour tout péter avec : notamment en découpant l'enclume de l'atelier.
C'est dans cette belle ambiance Sex Pistol que nos deux machins vont se diriger vers l'antre du dragon Fafner.

(A suivre).

samedi 15 juin 2013

Deuxième balcon.


La cloche résonne dans l'opéra. Il faut se presser. Ça va commencer. Gagner sa place, s'installer, si possible sans faire lever toute la rangée.
Deuxième balcon il faut tout monter, supporter, avaler les marches. Le bruit ne s'arrête pas, il semble qu'il ne s'arrêtera jamais. Figé dans le temps, comme une blessure à l'âme.
Se déplacer seul dans ce grand espace sous le cri incessant cela ressemble au chemin de croix des examens oraux.
On vient vous chercher. On se met en ligne et l'on suit l'homme dans de grands bâtiments vides qui vous toisent du haut de leurs hauts murs épais. C'est l'heure de se diriger vers les jurys. On marche en file indienne, les pas résonnent. Le vide se fait de plus en plus sentir, il vous avale et vous digère sans pitié. Petit à petit, il vous décompose molécule par molécule. Vous partez, vous vous dissolvez lentement mais sûrement.
Un a un, chacun quitte le convoi. L'homme vous demande de tourner dans une salle; une personne par salle. Forcément, on vous a attribué la dernière.
Et ce ce tic tac fatal qui vrille les tympans et tord les boyaux. Ce bruit qui nous rapproche de l'échafaud.
Il faut y aller, le déplacement se doit d'être mécanique.

mercredi 5 juin 2013

Dans la joie.


Très chers amies et amis, très chère maman,
Comme vous le savez, dernièrement le blog saveur vanillé était quelque peu au ralenti pour cause de concours à passer. Eh oui, il faut bien payer son loyer et ses kilos de d'imbécillités saveur vanille.
Ainsi, voilà la dernière ligne droite qui se déroule devant mon destin fébrile.
Donc, jusqu'au week-end du 15 Juin, je vais devoir faire un silence radio, histoire d'avoir toute les chances de mon côté.
Heureusement, ce ne sont pas les idées qui manquent, au contraire !
Donc simplement, quelque jours d'attente et après on reprend comme avant.
A très vite.
Salucofagos.

dimanche 2 juin 2013

Vruum.


Qui n'a jamais entendu dans une relation, directement ou par ouï-dire :
"Elle/il est comme ça parce que elle/il sort d'une longue relation et est donc un peu perturbé(e)".
En gros, on excuse le comportement d'une personne par exposition de son passé.

Peut être mais, bon ce n'est pas à nous de payer les pots cassés, de raquer pour les conneries des autres.
T'es comme ci, t'es comme ça; ok, pas de souci; c'est un fait mais nous ne subirons pas tes souffrances psychologiques non-réglées; d'autant plus si tu refuses d'en sortir.

Peut-on se justifier de ne pas faire la vaisselle parce que petit on a été traumatisé par le fait qu'un jour maman nous ait intimé l'ordre de faire la vaisselle parce qu'elle était trop malade pour cela ?
Nous sommes bien d'accord.
Salucofagos.