lundi 28 février 2011

Lève la cuisse, voila que ça glisse, oh hisse!


Ah quel bonheur! J'ai une passion pour les mauvais auteurs, et aujourd'hui j'ai décroché un beau pompon!
Ce livre surpasse James Bond car il est encore plus vulgaire, et tout aussi mauvais.
L'auteur s'appelle Estelle (rien que cela, ça fait rêver!), le titre est "Deux mille hommes" (ça va faire rêver la jeune étudiante salope à peine sortie du nid parental) et c'est publié chez Pocket en 2001 (mais ça on s'en fiche car je vous déconseille de l'acquérir à plus de 1 euro).
Ce bel ouvrage nous narre les aventures sexuelles d'une mère de famille libertine qui se met dans la bouche (et dans tous plein d'autres endroits) tout ce qui passe sans discrimination.
Bref, on suit une maman salope (je ne sais même pas si on peut parler de MILF car si ça se trouve c'est un immonde cageot qui oublie sa triste adolescence boutonneuse en se rattrapant avec tout ce qui bouge). Le plus étonnant est que le livre se veut un interview de cette fameuse Estelle par un journaliste. Alors, tout d'abord, seul Estelle est créditée pour le livre et surtout qu'est-ce que ce journaliste a eu comme d'idée pour prendre ce sujet?!
Mais le sommet est atteint avec le style du bouquin. c'est simple: il n'y en a pas. C'est un gloubiboulga de descriptions crades et de pseudo poésie romantique. Bref, l'auteur nous gratifie de phrases du genre: "sa grosse bite vint effleurer le temple de mon intimité s'ouvrant comme une orchidée au soleil et me troncha comme un camionneur portugais" (veuillez noter que cette phrase est de moi et non issue du livre). Avec ses descriptions, on pourrait croire que le sexe revient à apprendre à nager avec l'abbé Cottard.
Là où l'on peut apprécier Sade ou Appolinaire de par leurs styles et leurs visions, on ne peut que s'endormir devant la vie sexuelle de cette pauvre femme.
En fait ce livre est à la littérature érotique ce qu'un dépucelage saoul dans les toilettes d'une boite de nuit de province est à la vie sexuelle.
Mais je te sens fébrile, cher lecteur (enfin chère maman), je devine que tu frétilles de connaître un peu le contenu de cette chose, et bien entendu j'en ai noté, rien que pour toi (ne me remercie pas, tout le plaisir est pour moi):

"Sous mes doigts, j'eus la primeur de ses sécrétions vaginales."
"Je vins m'empaler sur sa queue. Objectif lune! "
"Doucement je descends ma main vers ce carré d'étoffe que j'ose à peine appelé culotte. Je lui lèche les bourses lentement. "
Tout est dit, et comme disait Bigard: "Dieu est amour, avec du latex autour!"

mardi 22 février 2011

XVe


Michel Cabrel, ex-militaire commando reconverti dans la police nationale, broie du noir devant son café au lait (que l'on peut plutôt qualifier d'eau chaude avec un subtil arrière-goût de café). Voici quelques jours déjà qu'il a accepté sa mutation dans un commissariat du XVe arrondissement parisien.
Ses collègues sont agréables, le poste de police plutôt moderne et orienté plein sud. Michel a toujours aimé Paris: ses grands boulevards aérés et bordés d'arbres qui s'imposent au milieu d'un myriade de petites rues calmes au charme bourgeois. Mais, malheureusement, il est dans le XVe.
Notre protecteur de la loi déambule lentement dans les rues lors de ses rondes mais cela ne l'empêche pas d'être tout le temps bloqué par des petits vieux. En fait, cet arrondissement est un nid à vieux. Tout comme les oiseaux se cachent pour mourir, les vieux, quand ils ne sont pas en Bretagne ou sur la côte d'azur, se regroupent dans ce quartier parisien. Une véritable invasion!
En plus, ils ne font pas travailler Michel: pas un se fait voler son sac, pas un se fait agresser par des jeunes à capuches et aucun ne s'étale dans le caniveau. Ils ne lui donnent pas le moindre boulot, même de proximité.
Par contre il se fait insulter.
Les vieux riches grognent tout le temps, surtout contre les fonctionnaires. L'hiver il fait trop froid, l'été il fait trop chaud, il n'y a plus de saison ma bonne dame. Au moins, ce quartier est une valeur sûre pour les infirmiers, les pompiers et les pompes funèbres se dit Michel.
Le pire vient après 21h quand Michel travaille de nuit. Plus de tabac ouvert, les bars ouverts se comptent sur les doigts d'un manchot (sur les doigts d'une main durant la journée) et trouver une épicerie pour acheter de l'alcool (ou de la nourriture, d'ailleurs) s'apparente à trouver des défauts à Natalie Portman.
Michel n'est plus tout jeune mais il n'est pas non plus grabataire. Pour le moment, seuls une tuerie dans un cabinet d'architecte, un trafic de goblitos et une bande de jeunes qui picolent bruyamment dans un restau avant de voir un scooter brûler animent un peu ses journées.

Swing papy!

En fait, quand on devient vieux, on suit toujours les groupes de sa jeunesse. Il faut bien en faire le constat: vous écoutez de moins en moins les radios jeunes et vos parents ne connaissent plus rien passé 1984.
On fatigue un peu, on a moins de temps pour suivre la mode parce que l'on travaille toute la journée et que le week-end c'est repos, ou bien le fait d'être jeunes parents ne laisse pas beaucoup de répit.
On a aussi un peu moins l'envie car, dès lors qu'on ne s'y intéresse plus depuis quelques temps: il faut rattraper son retard ou alors on commence à voir les nouvelles modes se faire sans nous, contrairement à avant.
On perd le fil et donc on s'accommode très bien de ses souvenirs, comme d'un période bénie et insouciante, sans travail, sans famille, sans impôt et sans responsabilité.
Mais si on ne suit pas la mode, on devient quoi? Un vieux con? Et si on le fait? Un vieux jeune complètement has-been?
Et surtout que fait-on quand des chansons démodées (parce qu'immondes) se remettent à la mode et que de jeunes cons de 15 ans braillent, même sans alcool, les démons de minuit ou la merguez party? Vous sentir vieux ou vous targuer d'avoir connu 'en direct' ces belles mélopées?
Non, vraiment la vie n'est pas simple et ce à n'importe quelle âge.

lundi 21 février 2011

Fick Mich!

C'est drôle de voir comment une pub qui vous fait vraiment chier est également une arnaque éhontée.
En se moment, on nous rabat les oreilles avec CVA Direct et Or Postal. Le concept: envoyer ses objets en or à ces messieurs pour qu'ils estiment leurs valeurs et nous virent de l'argent.
Bon déjà, envoyer des objets en or par la Poste n'inspire pas la confiance. Souvenez-vous de la lettre de tata ou de votre petit portefeuille commandé sur internet que vous n'avez jamais reçu. En plus, ils vont gentillement estimer vos biens, et si, finalement, vous refusez ils se feront une grande joie de vous les renvoyer? Ba oui, on te prête de l'or et comme personne ne te connaît ce n'est pas comme si tu pouvais entuber tout le monde. Car oui, qui connaît ces boites là?
Ensuite, comme ils placent une pub à chaque espace publicitaire, c'est-à-dire toutes les 30-45 minutes, cela n'augure rien de bon. De plus, bizarrement ces pubs sont diffusées entre 11h et 17h, l'heure des vieux qui végètent devant leurs écrans. Après les chauffeurs qui rançonnaient les fermes, voici les pubs qui rançonnent les ptits vieux.
Et puis, soyons honnête! Est-ce que le visuel inspire confiance?! Ils ont tous des gueules de voleurs, surtout le patron qui s'adresse à vous familièrement tel un bon samaritain/copain. Des liasses impeccablement disposées, des intérieurs de banlieue nouveau riche, synonyme de kitsch, des acteurs issus d'un mauvais roman photo allemand et des costumes récupérés de l'industrie porno teutonne des années 80.
En plus, c'est quoi ces discours?! "les plus belles vacances de notre vie": vu leurs âges et le peu de billet, ils ont dû aller à Paris pour s'entasser aux galeries Lafayette Nous Voilà!; et surtout le meilleur: "j'étais aux abois": ça veut dire quoi? J'étais poursuivi par la mafia et deux percepteurs cannibales?
Après les appels pour les émissions à la con, les "3617-ton ex va t'il/elle revenir" voici le nouveau foutage de gueule. La différence de taille, c'est l'intense matraquage et surtout la pub fait, au bas mot, 3 minutes ce qui ajoute à l'agacement.
La vaseline aussi se met dans les oreilles!

-J'aime votre femme! -Qu'est-ce que vous voulez que ça me foute!


"Lord McCrashley est pendu dans ma chambre!"; "On m'a dépendu mon pendu, je veux que l'on me le repende!"
Eh oui, Fantomas contre Scotland Yard (troisième et dernier volet des aventures de Fandor et Juve contre le génie du crime) reste une bonne petite comédie française avec le label De Funes.
Cette fois, Fantomas sévit en Écosse entraînant donc dans son sillage le journaliste et le commissaire sur ses pas. Oui, je ne cite pas la compagne photographe de Fandor car, dans celui-là plus que dans les autres films, elle est une parfaite potiche.
Le film repose toujours sur le tandem Funes/Marais: Jean Marais continue de nous offrir une belle prestation, quoique que l'on sent poindre une certaine fatigue; un Funes plus en forme que jamais qui nous offre une avalanche de cris, de gesticulations et de grimaces.
Bon il faut reconnaître que le film a un peu vieilli: stock shots mal intégrés, décors carton-pâte, mais loin d'être repoussant cela donne une bonne petite patine au film pour ceux que cela ne révulse pas.
Après, je note tout de même un scénario moins passionant et rocambolesque que les deux précédentes pellicules, mais le minimum vital est présent et surtout le principal interêt réside en Funes, son assitant et leurs répliques (sans oublier Albert/Walter).

samedi 19 février 2011

Om Mani Padme Hum


Il me semble en avoir parlé, il y a de ça quelques mois (voir quelques années; si même moi je ne m'en souviens pas qui le fera..?) mais avec mes errances télévisuelles, j'avais envie de dire quelques mots.
Un jour Gilbert Montagné (si, si l'homme qui bouge son corps devant son piano sous le sunlight des tropiques) a passé quelques jours en himalaya (vendu comme Tibet mais cela sentait plus le Nepal, l'Inde ou le Laddakh) pour une émission de France 2.
Rien de bien passionnant à part de magnifiques paysages dénudés, une simplicité de vie etc.
Mais, à propos de simplicité, un des temps forts de l'émission était de voir les habitants de cette région, sans préjugé, sans confort et sans a priori. Bon, on était en droit de se dire: "encore du pathos hippy etc.". Oui, bien sûr jusqu'à une scène qui je dois bien l'avouer, cher lecteur, chère maman, me hante encore.
Une femme se rend compte que Gilbert ne porte pas des lunettes de soleil par incommodation ou par pur dédain ou affirmation impérialiste (en même temps, quand on voit Gilbert peut on penser cela?); non, elle se rend compte qu'il les porte parce qu'il est non-voyant!
Là, la femme commence à pleurer, sincèrement; sans scénariste de France 2, ni cabotinage télévisuel. Elles pleurait de vraies larmes oubliant toute pudeur ou respect de soi devant un étranger.
Elle pleurait parce que Gilbert "ne pouvait voir les beautés de ce monde". J'avais parlé de l'origine religieuse de ce type de comportements, mais là, il s'agissait d'empathie pure, amorcée par une réelle vision humaniste du monde et des gens.
C'est peut être pour cela que nous regardons ces reportages; au delà de l'évasion cela nous rappelle peut être quelque chose que nous avons perdu et qui nous manque dans notre vie de tous les jours...
Peut être reviendrai-je dessus mais, sans parler de mon éducation, de notre société etc.; peut être, faut-il se rapprocher des autres pour s'élever...

PS: Pour une fois, je vous encourage à étudier de plus près le titre de l'article pour aider, ou enrichir son contenu.

mercredi 16 février 2011

Viens, poupoule!


Que l'on soit secrétaire d'état, caissier au BHV; que l'on tienne un hôtel de passe grand luxe (proche de la gare avec câble et draps propres), ou que l'on tienne un blog aux arômes de commodités tropicales, il y a une chose qui sera toujours universelle: on a toujours l'air con quand on (re)met son pantalon.
Remonter son benouse, c'est comme se trouver en sous-vêtements et chaussettes fil d'Ecosse devant sa moitié avant de passer à deux de sensuelles minutes.
Quand on est saoul, on manque de tomber comme une merde avec l'air tout aussi ridicule qu'un footballer essayant de comprendre le concept de l'übermensch.
De plus, on a donc le choix entre aller à deux à l'heure et donc avoir l'air de ne pas être aidé par la nature. Ou bien, de se dépêcher et donc de passer pour l'amant se reculottant vite fait, bien fait avant la venue du mari, ou avant de payer une heure de plus au boxon.
Ensuite, elle fait d'enlever son pantalon révèle son sous-vêtement et là c'est quitte ou double! Soit le rêve continue avec quelque chose de seyant, soit on pouffe de rire devant le slip kangourou blanc ou la gaine de grand-mère.
Non vraiment, si il y a bien un moment important dans un couple (enfin, surtout lors des premières fois) c'est quand on enlève son pantalon!

dimanche 13 février 2011

Chapitre VII: Le Marquis de Sadi-Carnage.

Sous une montagne se trouvait une grotte immense. Elle était tellement grande que des palais s'y élevaient, au milieu de jardins luxuriants et de statues de belles femmes à moitié nues. D'ailleurs, il n'y avait que des charmantes jeunes filles à moitié à poil à perte de vue. Bien sûr, cela n'était pas pour déplaire à Jack et Franz mais les coups de lances donnés par leur escorte à demi-vêtue faisaient oublier toutes idées lubriques. Bien que dans leurs folles jeunesses, les deux bonhommes n'avaient pas cracher sur deux, trois soirées cochonnes à base d'amour fort (voir très fort), de langage des faubourgs et de cuir, beaucoup de cuir.
Arrivé devant un grand escalier taillé à même la roche, nos amis furent jetés à terre, tels des factures de supermarché à la sortie de la caisse. Soudain, de grandes orgues résonnèrent de toutes parts, et une procession de femmes, en armes, toutes plus séduisantes, qui descendit vers eux. Au milieu se trouvait une femme encore plus belle que les autres, avec une longue traîne de tissu rouge et or. Son visage était masqué mais son masque de cuivre était finement gravé. Nos deux compères ne purent examiner plus longuement ses formes longues et galbées, car à peine eut-elle prononcé quelque chose qu'ils furent frappés et traînés jusque dans un cachot.
Dans ces sombres cachots, humides et creusés à même la roche, s'entassaient plusieurs dizaines d'hommes hirsutes et quelques singes droïdes, vestiges d'une expédition secrète nazie. Les amazones bonasses ne les relâchaient que lorsque les tâches agricole et ménagères le demandaient. Ils étaient de simples esclaves; les filles aux courbes parfaites n'avaient même pas besoin d'eux pour la reproduction: en tant que femmes physiquement parfaites, elles l'étaient aussi intérieurement car le fait de suivre un régime de courgettes pendant 12 jours les rendait hermaphrodites.
Effectivement, les donzelles ne se laissaient pas toucher; en même temps, entre la pioche, le balai et les coups de cravache, l'envie de faire glisser ses doigts sur les peau caramélisées des hôtesses sadiques se dissipait vite. Tous les jours, Jack et Franz travaillaient avec leur camarades masculins et primates et le soir, il faisaient des concours de blagues sexistes et de lancer de rats.
L'esclavage et les soirées humour furent leur pain quotidien pendant de longs mois. Jack cru, un moment, voir des sentiments dans les yeux de Flavia, la jolie brune à fouet clouté qui l'employait pour retailler ses canapés en granit.
Mais un beau jour (un mardi et il faisait gris à l'extérieur), les grandes portes en basalte de la cité volèrent en éclats en une énorme explosion!

samedi 12 février 2011

Sand, Musset, Venise et pigeons.

Aujourd'hui, chers amis et chère maman, je vous propose de préparer votre soirée de saint valentin avec quelques recommandations et idées made in blog saveurs WC.
Tout d'abord ne commencez rien avant 17h. Non pas parce que vous travaillez, mais parce que si vous commencez avant votre cher(e) et tendre vous tapera sur les nerfs avant la première baise de 22h.
I- Soirée nyark nyark: Vous rentrez après une dure journée de labeur un peu plus tôt que prévu. Vous préparez un petit apéro/repas pour votre chéri(e) et avant votre film/jeux cochons, faites de beaux canulars à vos beaux-parents respectifs, puis allumer la TV pour vous moquer des vilaines émissions que l'on vous inflige.
II- Soirée geek: jouer à deux aux jeux vidéos, ensuite passez à un Indiana Jones ou une série TV. Agrémentez votre soirée de chips/pizza/nouilles chinoises et bières. Références salaces à base de sabres laser, coté obscur, joystick etc. autorisées.
III- Soirée presque parfaite: celui qui reçoit ou bien celui qui est en premier à l'appart, prend le role d'hôte. A la fin de la soirée, notez l'accueil, le dîner, les performances bref tout. Cette soirée est surtout conseillé si vous voulez foutre la merde dans votre couple.
IV- Soirée humour: des claque-doigts, cotillons, DVD de Jean-Marie Bigard, sous-vêtements en forme d'animaux, chat-bite et "dis camion". Un repas à base de fayots est recommandé pour encore plus de bonne esprit.
V- Soirée parisienne: Prenez un métro moche et mal odorant, allez dans un bar lounge (vous les reconnaîtrez facilement, il y a une bougie sur la table, de la musique sédative et vous payez votre verre quatre fois plus cher qu'ailleurs), ensuite allez dans une boite échangiste pour enfin revenir en taxi de nuit.
VI- Soirée UMP: Partez pour la soirée au frais de vos parents/patrons.
VII- Soirée PCF/Modem etc: Vous êtes tout seul, en fait vous n'avez ni amours, ni amis.
VIII- Soirée Chartres: Un poster de la cathédrale suffira amplement à emplir votre bonheur conjugale pendant des heures.

jeudi 10 février 2011

Cici Valentino

C'est bientôt la Saint Valentin: youhou!
Bon évitons le traditionnel "c'est commercial" (qui revient à chaque fête,sic! Ba oui, nous sommes dans un monde capitaliste, les enfants!).
Mais pourquoi fêter la Saint Valentin, à part pour faire des jeux cochons?
Bien sûr, quand nous sommes célibataires, il est certain que la question se pose beaucoup moins.
Lorsque nous sommes en couples, la St Valentin offre une soirée de plus pour fêter son bonheur, et son amour des jeux cochons. Mais il y en a déjà plein d'autres, souvenez-vous: "Notre anniversaire de couple"; "notre première fois"; "ton/mon anniversaire"; "notre crémaillère à deux", "aujourd'hui, c'est notre soirée jeux cochons", etc.
Bref, on a des palanquées d'occasions pour fêter son couple.
Et puis, honnêtement, a-t-on besoin de la Saint Valentin pour aller au restaurant, passer une soirée à deux ou faire des jeux cochons?
Faire ça toute l'année (je parle de tout, pas que des jeux cochons, hein!), c'est mieux. Un couple étant une histoire de tous les jours, il faut s'investir quotidiennement; enfin peut être pas non plus mais bon pas uniquement une journée dans l'année.
En plus, cher amis célibataires, cette journée nous empêche de draguer. Vous vous voyez draguer un jour de Saint Valentin? Proposer un verre ou une soirée le soir du 14 Février, on dirait la grande question de 6ème: "Tu veux sortir avec moi?" et qui se solde par le tout aussi traditionnel "Non, désolé(e)".
Non, techniquement, la Saint Valentin ne sert pas à grand chose. C'est très bien de faire quelque chose à deux ce soir là (jeux cochons, par exemple), mais, comme tous les soirs, le principal est de passer une bonne soirée.
La Saint Valentin est aux couples, ce que la journée de la femme est aux filles normalement balancé intellectuellement.
Le plus important est de noter qu'il reste un peu de temps avant le 14, ainsi vous avez du temps pour trouver des jeux cochons, ou des partenaires si vous n'en avez pas (pour faire des jeux cochons).

mardi 8 février 2011

Chauffe Marcel!


Chers amis, chère maman, voici un petit article pour bien commencer le week-end.
Qu'est-ce qui fait une bonne bande-son pour un film: tout d'abord une bonne musique (si possible originale) et surtout qui colle parfaitement au film.
Ainsi, vous trouverez ci-dessous mon petit top 16 (histoire de pas faire comme les autres); et comme j'aime vous chouchouter; j'ai essayé de privilégier de bons films plutôt méconnus. Ba oui, la musique du Gendarme en balade et du Parrain vous l'avez toute la journée à la TV. Bref, appréciez et regardez les films si ce n'est pas déjà fait!
Salucofagos

Dead Man http://www.youtube.com/watch?v=n6aCMgy0ES4

Profondo Rosso (Frssons de l'angoisse) http://www.youtube.com/watch?v=DLIrAswLrhU&feature=related

Bienvenue à Gattaca http://www.youtube.com/watch?v=TXeBe2XQDZg

Meaning of Life (Le sens de la vie) http://www.youtube.com/watch?v=fUspLVStPbk

Dans la peau de John Malkovich (Being John Malkovich) http://www.youtube.com/watch?v=WvH3ykNDtpY

New York 1997 (Escape From New York) http://www.youtube.com/watch?v=udBf_u_pYVU

Eternal Sunshine of the Spotless Mind http://www.youtube.com/watch?v=iXq01iFVND8

Brother (Aniki, mon frère) http://www.youtube.com/watch?v=MGLqPqzBXEw

Cannibal Holocaust http://www.youtube.com/watch?v=kf1Vt6r-sj8

Blade Runner http://www.youtube.com/watch?v=Cg0cmhjdiLs&feature=related

Nightbreed (Cabal) http://www.youtube.com/watch?v=FXmOFkZl1oA&feature=related

Akira http://www.youtube.com/watch?v=8b9BuP8rkTE

101 Reykjavik http://www.youtube.com/watch?v=XdbEMfsD8NU&playnext=1&list=PLC6E8F3F325E2A436
Désolé, mais pour celui-là je voulais cette musique que l'on entend (plus ou moins) ici: http://www.youtube.com/watch?v=MwlJHCKx-AM&feature=related )

Casino Royale (1967) http://www.youtube.com/watch?v=7ZB7cbOw8k8

Bullet Ballet http://www.youtube.com/watch?v=oANXAtSmNXM

Les sous-doués passent le Bac http://www.youtube.com/watch?v=DIBGpG1Gy2g

Chapitre X


A l'aube du 6 Juin 1944, l'Australie vit une paisible matinée dans le bush. Les animaux s'éveillent, la rosée s'endort sur les feuilles d'eucalyptus et les ivrognes locaux commencent à ronfler. L'indolence tropicale ouvre délicatement les yeux de la faune. Mais tous les animaux ne s'éveillent pas joyeusement. Dans un coin du Mallee de l'état de Victoria, une petite famille de koala se lamentait.
Ils faisaient partie d'une des plus anciennes familles du pays, et ils s'inquiétaient du sort du petit dernier: Rikimaru.
Rikimaru était jeune et timide mais très romantique dans sa vision du monde et de la société, ainsi il s'engagea dans l'armée américaine au début de cette année 1944. Depuis, plus aucune nouvelle de Rikimaru.
A dès milliers de kilomètres de là, une pluie d'acier, de feu et de bruit faisait rage autour de Rikimaru.
Le koala fait partie de la compagnie E du 116ème régiment, et s'agrippe à la barge qui le même droit vers le rivage d'Omaha Beach. La fureur décupla lorsque les barges s'ouvrirent et que les mitrailleuses allemandes se mirent en marche.
Rikimaru fut le seul survivant de la première vague d'attaque à cet endroit. Il dut attendre plusieurs heures seul au milieu des explosions et des cadavres. Ce n'est qu'après une percée que Rikimaru accomplit sa destinée.
Il se retrouva seul au milieu du complexe de bunkers allemands, et lorsque les troupes américaines y arrivèrent deux heures après, elles y découvrirent un carnage sans nom.
Depuis très peu de gens savent où se trouve Rikimaru, mais tout le monde l'appelle désormais "Ragnarokoala".
Nicolas connaissait l'adresse de Rikimaru, grâce à la facture qu'il lui avait adressé pour la conception d'un grand spa particulier avec jacuzzi et rivière sauvage.
Nicolas Brandebris sonna à la porte d'entrée, l'interphone se mit a résonner, le carnage pouvait commencer!

Fin 2010


ENCENS
Sur le sol quelques pétales, comme mille sentiments fanés,
Se dispersent dans son sillage avec legereté.
La pièce s'efface devant sa démarche légère et son parfum caramélisé;
Lové dans les coussins, je ferme les yeux et me mets à rêver.

RETOUR AU TAUDIS
La foire des tenêbres a,enfin, replanté son chapiteau.
Son décor 'derelict' fait toujours aussi peur:
Une organisation toujours aussi professionnelle dans l'horreur
Pour vous offrir un spectacle de grand niveau.:
Des freaks, gros et poilus, pour les artistes masculins,
Et des centaines de puputes gothiques et de poufiasses pour les femmes.
On se refend facilement la gueule avec le visage et accoutrement de chacun,
Chose bien pratique quand on ne veut demander son chemin à un de ces phénomènes.
L'antéchrist grandit sûrement au sein de l'INALCO,
Et, patiemment, apprend à détruire l'humanité avec son mauvais goût.
Bientôt le genre humain atteindra son niveau zéro
Et il ne faudra pas être savant pour savoir où était le commencement de tout.

EX-PIROUETTE-CACAHUETTE
(Pour G.)
Elle s'avance jusqu'à moi, sans un mot.
Le temps a déjà effacé mes miens qui auraient pu venir
Et je me tiens ainsi, sans bouger, sans mot dire.
Depuis que l'on ne se laisse plus bercer par les eaux,
Il ne reste plus qu'une écume putride de sentiments vite passés.
Il est étonnant de constater que la lâcheté n'arrive pas à séparer.
Elle est un plâtre immonde aux traits grossiers,
Fait d'habitudes cancéreuses et d'égoïsme enraciné.
Sans un mot, je me lève sans la regarder,
J'espère que pour une dernière fois, elle entendra mes pas dans l'escalier.

dimanche 6 février 2011

Sex on the beach!


Très chers amis jeunes, aux oreilles aussi bien conservées que vos foies, vous aurez certainement noté, pendant votre temps inutile passée sur le net, le dernier buzz du moment.
Alors que votre conscience s'égare sur des pages virtuelles de la toile (dont on regrettera tous la vision quand on sera en soins palliatifs), vos yeux libidineux voient, tout d'un coup: "S&M, le dernier clip de Rihanna censuré!"
Je te vois d'ici sauter de joie, cher petit boutonneux. Tu vas pouvoir te rincer l'oeil pour pas cher avec Rihanna (il faut dire que la donzelle est loin d'être le cageot qui ne te salue pas chaque jour à la caisse d'Auchan, et qu'elle n'a pas peur de dévoiler et mettre en valeur sa plastique pas dégueu), et en plus tu vas pouvoir en parler dans ta prochaine discussion avec Julia et Marine à la récrée de 10h. Car oui, les garçons ne parleront que des formes de la "chanteuse" et non pas de la censure, petits canailloux!
D'ailleurs, voici le lien pour le voir:
http://www.dailymotion.com/video/xguoph/_rihanna-sm_music
Mais je viens de vous donner le lien sur une grande plateforme de partage vidéo, donc est-il vraiment censuré?
Et bien non, car comme vous avez pu le voir: il n'y a pas grand chose à censurer. Pas un petit bout de sein, pas de cravache, une bonasse qui se trémousse avec une bouche 'effet mouillée' grande ouverte, 20 secondes de bondage. Non, il y a vraiment rien dans cette vidéo, à part beaucoup de mauvais goût.
Des années que l'on subit le porno chic; et encore, les parfumeurs et autre champion du genre se sont calmés à ce niveau. Bref, une chanson qui, certes, ne dérangera pas en boite de nuit quand on dansera bourré ou/et que l'on baisera dans les chiottes entre vomis et traces de coke, mais une chanson qui reste totalement transparente. Et puis, reste un visuel dont on s'est déjà lassé et qui, par rapport à toutes les obscénités que l'on peut trouver (facilement) sur le net, ne représente qu'une vaste blague de pucelle de dortoir.
Bref, au revoir discussions people entre le cours de philo et celui de madame Merlot; au revoir aussi touche pipi et pollutions nocturnes en compagnie de Rihanna.
C'est dur d'être jeune dans une société moderne, sic!

La flèche d'or (3ème partie/3)

La femme du roi se tenait immobile au milieu de la pièce. Ses yeux ne quittaient pas le visage fermé du roi. Elle leva un bras et sembla vouloir lui dire quelques mots mais elle s'arrêta avant d'avoir pu sortir le moindre son et, soudainement, elle se mit à courir vers sa chambre.
A peine avait-elle fait quelques mètres que le roi l'abattit de deux flèches dans le dos.
Les servantes de la reine accoururent vers elle, mais le roi dans sa rage les abattit également l'une après l'autre.
Le roi resta quelques minutes dans la pièce et alors qu'il allait partir la pièce s'assombrit et un étrange bruit sourd et inquiétant se fit entendre.
Le corps de la reine se mit à bouger. Le son grave et monotone sortait bien de sa bouche ouverte. Elle semblait être animé d'une multitude de spasmes et remuait telle un pantin désarticulé. Les spasmes se faisaient de plus en plus amples; le corps semblait enfler à grande vitesse.
Le roi paralysé par la peur vit le corps de femme devenir noir comme l'ébène et tellement grossir que le roi dû quitter la pièce. Les murs tombèrent et un grand dragon noir s'éleva.
A peine après s'être dégagé des décombres, le dragon chercha tout de suite le roi du regard.
Il mit autant de temps à le retrouver qu'à fondre sur lui. Le dragon prit le souverain entre ses griffes noires et acérées. Alors que ce dernier essayait de se libérer de cette emprise à l'aide d'une de ses flèches, le dragon enfonça une de ses griffes au plus profond de son buste et lui arracha le coeur d'un coup sec.
Le coup fut tellement brusque que le roi ne mourut pas sur le coup. Il vit dans ses derniers instants la gueule du monstre se rapprocher peu à peu alors que ses paupières se faisaient de plus en plus lourdes. Le monstre porta le roi ensanglanté à sa bouche menaçante, avant qu'il ait pu la refermer et alors que sa victime expira son dernier souffle, ce dernier enfonça dans en un ultime effort la flèche dans le palet du monstre.
Le dragon hurla de douleur et relâcha le corps sans vie du roi sur le sol. Le dragon se débattait comme un damné et ses hurlements se faisaient entendre à des lieues à la ronde. Rapidement, la bête se tut et s'effondra agonisante. Lorsque son dernier souffle quitta son corps monstrueux, la flèche scintilla et, sous la forme d'une poussière pailletée or et carmin, se déplaça jusqu'à la dépouille du souverain. Elle s'enfonça dans le trou béant qui avait pris la place de son coeur et, soudainement, tout son corps dégagea une intense lumière.
Tous les hommes et les invités revinrent vers le château pour y revoir le roi vivant, certes blessé mais n'ayant plus qu'une étrange cicatrice et du sang séché à la poitrine.

Yakuza Papers

Le réalisateur japonais Kinji Fukasaku, surtout connu sous nos latitudes pour l'immense Battle Royal, a révolutionné le film de gangster dans les années 70.
Avant, les yakuzas étaient des voyous qui gardaient un certain honneur (c'était aussi le cas à Hollywood, avec 'Le parrain' par exemple). Bref, ils étaient des antihéros, symboles des traditions et d'un ordre féodal révolu.
Et voici que Fukasaku tourne "Combat sans code d'honneur" (1973). Et là, c'est le choc!
Dans l'immédiate après-guerre, la mafia s'organise dans la ville dévastée d'Hiroshima. De 1945 à 1960, on suit donc une palanquée de personnages. Un scénario complexe où la multitude de personnages n'a d'égal que leurs stratégies. Car Fukasaku détruit cette image de voyous aux grands coeurs: les personnages invoquent l'honneur à tous bouts de champs mais sont des êtres profondément malhonnêtes qui trahissent, mentent, manipulent sans aucune vergogne.
Dans son entreprise de destruction de l'image des mafieux, Fukasaku critique également la société de son époque, et comme à son accoutumé le réalisateur n'y va pas avec le dos de la cuillère à purée: société de consommation, guerre, médias, politique etc.
Ainsi, c'est une grande fresque que nous offre le père Kinji (il a eu 4 suites directes du premier opus en deux ans), surtout quand on prend les 5 films, avec de la violence, de la critique, du sexe, des mafieux qui beuglent, du style et une trame narrative si dense que dans le coffret des films ("Yakuza Papers Box; import zone 1) un beau livret dresse le plan de 30 ans d'alliances ect. sur 4 pages entières.
Bref, un visionnage obligatoire pour tous les fans de mafia, et les autres aussi.

mercredi 2 février 2011

Ciel, mon naughty!


Mesdemoiselles, Mesdames, Messieurs,
Lorsque votre conjoint vous annonce "Je ne sais si tu es la bonne personne" (vous pouvez remplacer par "amour de ma vie", "le sucre de mon café" ou bien "celui/celle qui ouvre et fait épanouir mes chakras"). Bon déjà, il faut savoir, que l'on ait une certaine intelligence ou non, qu'entendre cette phrase sent les vespasiennes pour votre couple. D'ailleurs, généralement celle-ci vient juste après le couperet du: "faut qu'on parle!".
Si on analyse cette phrase, on découvre vite qu'elle signifie: "je t'aime, mais honnêtement j'aimerai bien copuler un peu ailleurs."
Bon passons sur le fait que vous êtes en couple avec quelqu'un de peu délicat, pour ne pas dire une belle ordure; mais voyez plutôt le coté positif: vous êtes un célibataire en devenir, en sursis.
Prenez donc de l'avance à aller mélanger liquides corporels et sentiments avec d'autre personne et clouez le bac à votre infâme ex-moitié.

Lucas Grazzi, il dort avec Captain Igloo


Le fait que les histoires de mafia relève de la politique est un fait reconnu (pas la politique publique mais les manoeuvres politiciennes bien sûr). Mais cette petite introduction n'a rien à voir avec l'article, c'est juste parce que votre fidèle serviteur regarde un film de mafieux ("Proxy War" Kinji Fukasaku; 1973).
Ceci dit, faisons donc un petit scénario politique, qui bien sûr ressemblera à un film mafieux mais sans mort; enfin espérons-le.
Alors commençons avec Michèle Alliot-Marie (dit: "la gourdasse") et la Tunisie: une situation grave dans une région déjà fragile. Une ministre qui avait jusque là toujours gardé une bonne image publique et qui propose à un dictateur chancelant 'le savoir faire français en termes de maintien de l'ordre". Les électeurs connaissent bien se savoir faire: gégène, Bigeard, Darnand, lettres anonymes, etc. Malheureusement, la délicatesse et la bien séance orientale ne sont plus ce qu'ils étaient et l'affable dictateur refuse cette aide généreuse et désintéressé en partant en exil. De plus, "gourdasse" désavoue avec beaucoup de mauvaise foi sa proposition, tout en oubliant avoir été dans l'avion d'un ami du méchant en exil.
Sarkozy (parrain de la ville de France), qui ne sanctionne ni "gourdasse", ni Hortefeux (dit "Bribri grosse mandale") qui a été jugé et condamner pour injures raciales par de fois, les garde donc près de lui contre tout honneur mafieux.
Ainsi les capo de Sarkozy (tous membres du groupe UMP) vont se détacher (par exemple: Coppé "Chien fou") et entamer une guerre de succession; L'empire de Sarkozy va devenir aussi morcelé que la gauche (famille mafieuse rivale de la ville France) depuis 20 ans.
Une vie politique éparpillée qui ne se jouera plus qu'avec des petits parti et qui, du coup, feront un plus grand nombre de mécontents que d'heureux (qui voteront pour eux). Du coup, une armada d'alliances en tous genres, mais ils se battront comme des chiffonniers pour la moindre miette et l'instabilité régnera.
Une refonte devra se faire au niveau de la constitution; le pouvoir autoritaire du président de la cinquième république devra passer à autre chose.

C'est beau quand même! On vit dans un mélange de Parrain (la trilogie) et de Seigneur des anneaux.