dimanche 13 février 2011

Chapitre VII: Le Marquis de Sadi-Carnage.

Sous une montagne se trouvait une grotte immense. Elle était tellement grande que des palais s'y élevaient, au milieu de jardins luxuriants et de statues de belles femmes à moitié nues. D'ailleurs, il n'y avait que des charmantes jeunes filles à moitié à poil à perte de vue. Bien sûr, cela n'était pas pour déplaire à Jack et Franz mais les coups de lances donnés par leur escorte à demi-vêtue faisaient oublier toutes idées lubriques. Bien que dans leurs folles jeunesses, les deux bonhommes n'avaient pas cracher sur deux, trois soirées cochonnes à base d'amour fort (voir très fort), de langage des faubourgs et de cuir, beaucoup de cuir.
Arrivé devant un grand escalier taillé à même la roche, nos amis furent jetés à terre, tels des factures de supermarché à la sortie de la caisse. Soudain, de grandes orgues résonnèrent de toutes parts, et une procession de femmes, en armes, toutes plus séduisantes, qui descendit vers eux. Au milieu se trouvait une femme encore plus belle que les autres, avec une longue traîne de tissu rouge et or. Son visage était masqué mais son masque de cuivre était finement gravé. Nos deux compères ne purent examiner plus longuement ses formes longues et galbées, car à peine eut-elle prononcé quelque chose qu'ils furent frappés et traînés jusque dans un cachot.
Dans ces sombres cachots, humides et creusés à même la roche, s'entassaient plusieurs dizaines d'hommes hirsutes et quelques singes droïdes, vestiges d'une expédition secrète nazie. Les amazones bonasses ne les relâchaient que lorsque les tâches agricole et ménagères le demandaient. Ils étaient de simples esclaves; les filles aux courbes parfaites n'avaient même pas besoin d'eux pour la reproduction: en tant que femmes physiquement parfaites, elles l'étaient aussi intérieurement car le fait de suivre un régime de courgettes pendant 12 jours les rendait hermaphrodites.
Effectivement, les donzelles ne se laissaient pas toucher; en même temps, entre la pioche, le balai et les coups de cravache, l'envie de faire glisser ses doigts sur les peau caramélisées des hôtesses sadiques se dissipait vite. Tous les jours, Jack et Franz travaillaient avec leur camarades masculins et primates et le soir, il faisaient des concours de blagues sexistes et de lancer de rats.
L'esclavage et les soirées humour furent leur pain quotidien pendant de longs mois. Jack cru, un moment, voir des sentiments dans les yeux de Flavia, la jolie brune à fouet clouté qui l'employait pour retailler ses canapés en granit.
Mais un beau jour (un mardi et il faisait gris à l'extérieur), les grandes portes en basalte de la cité volèrent en éclats en une énorme explosion!

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