mercredi 28 septembre 2011

Paquet surprise avec bourrelés.


Chères Mesdames, chères mesdemoiselles, chers messieurs, vous connaissez sûrement la phrase (dans le cas contraire vous la connaîtrez): "je suis quelqu'un plein de surprises".
Et bien non, cela ne veux pas dire que la personne aime vous sautez dessus à n'importe quel moment de la journée et vous faire l'amour intensément telle une rêverie orientale mâtinée de passion exotique. Le genre de passion prenant forme dans les jonques bercées par les flots calmes de la baie d'Along embrasée par le soleil couchant, alors que les pécheurs de perles s'en reviennent vers la rive de sable blanc en chantant une mélodie d'amour, mais que votre partenaire vous fera vivre sur le linoléum de la cuisine de votre trois pièce de Meudon.
En fait, cela veut seulement dire que la personne est caractérielle, instable; bref quelqu'un de chiant qui ne manquera pas de vous le prouver!
Bien à vous, amis du linoléum.

samedi 24 septembre 2011

Comme dans du beurre!


Après les schtroumfs fascistes, voici désormais Astérix fasciste...
Parce que son seul langage, et celui des hommes du village, est celui de la violence, et qu'ils aiment surtout taper sur Assurancetourix, qui représente l'art.
Bon alors tout cela est écrit par un prof de sciences politiques (qui devait bien se faire chier).
Bon alors disons tout de suite que si Assurancetourix se fait taper, c'est parce qu'il chante faux, mal et à tout bout de champs. Il est à la musique ce que Ruquier et à l'humour: partout pour t'ennuyer du mieux qu'il peut en pensant être dans son bon droit!
Bien sûr quand Nicolas Sarkozy annonce que "des efforts devront être fait" il veut dire que tu pourras te gratter pour ta retraite et tes clopes moins chères.
Par contre, peut être que quand Agatha Christie décrit, lors de la scène du meurtre dans la chambre d'hôtel, un rideau rouge peut être parle t'elle juste d'un rideau rouge et non pas d'une matérialisation des pulsions meurtrières qui font échos à la perte de la paire de chaussettes préférées de l'auteur au moment de la rédaction.
L'auteur ne dit rien sur le fait qu'Asterix est une vision acerbe de la société française (toujours a grogner, essayer de passer devant les autres mais au final liés et se retrouvant toujours autour de la bonne chair).
Maintenant, j'attends chers amis, les révélations disant que Gaston Lagaffe est la représentation des charentais communistes des années 30 dans le métier agricole, ou bien encore que Blueberry est une critique de la gouvernance du Royaume de Jérusalem par Baudouin IV.
En attendant, n'oubliez pas que la connerie est partout et Salucofagos!

mercredi 21 septembre 2011

C'est pas au vieux robot que l'on fait le coup de l'hyperespace!


Très chers amis qui vous ennuyez sur internet, je me doute que de temps en temps, vous devez zapper d'un oeil distrait sur votre téléviseur.
Vous avez donc peut être vu la pub Kinder.
Mais si, vous devez vous en souvenir si vous l'avez aperçu. Elle donne mal à la tête et des envies de meurtres. Mais (re)voyez plutôt:
http://www.dailymotion.com/video/k1JVlxPyik3qMlMdVJ
Un père bobo et un gamin tout aussi insupportable et idiot; une école primaire qui ressemble à une saloperie d'école issu des Choristes ou tout autre daube rétro; une musique et une voix façon Vincent Delerm, l'homme qui chie sur 5000 ans de culture et d'art. Et enfin voici le pompon: des rimes à base de "surprises". Bravo le talent!
Résumons donc: une belle pub de merde; des rimes de merde; mais qui va donc acheter cette merde?!
Tout aussi nul, mais bizarrement là ça passe très bien et ne choque nullement, comment est-ce que des publicitaires ont pu proposer cela (trop de drogue et d'alcool sans doute!)? Et, surtout, comment les dirigeants de Kinder ont pu valider cela (trop de pute, de drogue et d'alcool sans doute!)?

Chapitre XII: Charybde et Scylla.


Après des mois d'entraînement intensif, Jack se présenta à la grande salle de Tara pour son troisième et avant-dernier jugement. La fin des Bamba Fiesta se présentaient mais pour les réussir, il s'agit de ne faire qu'un avec la Vibe a Paulo.
Dans la salle se tenait les vénérables, affalés sur de gros poufs jaune safran. Un peu en retrait se tenait Koushimi, le maître de Jack. Il avait le teint viticole, entendez par là qu'il avait dû s'en jeter pas mal derrière le pif la veille au soir.
- Jeune apprenti, te voilà aux portes de la sagesse Delpaulo. Désormais, ton nom d'apprenti sera Jaquounet, jusqu'à ce que tu réussissent la dernière Bamba Fiesta.
Maintenant, mon petit Jaquounet, tu vas devoir répondre à toutes les exigences des vénérables pour la journée. Sauf le vénérable Ulrik, qui, avec son passé de prêtre catholique condamné, ne peut approcher les novices. Bonne chance, petit Jaquounet!

Jack fut conduit devant une table supportant un grand miroir. A coté, un livre se trouvait sur un guéridon. Jack pu apercevoir les mots: "Katherine Pancol". Deux mots qui inspirent l'ennuie et la podo-littérature (le fait d'écrire avec ses pieds).
Le téléviseur s'alluma. C'est alors que Benjamin Castaldi apparu dans une de ces émissions dont lui seul a le bon goût de présenter. Des idiots qui se pensent intéressants, des putes, du vide...
La consigne fut simple: "Jaquounet, tu ne peux choisir qu'une seule de ces choses. Pour faire ton choix tu dois toucher l'un ou l'autre. Choisis bien!"

Jack prit le livre dans ses mains mais alors que la porte de sortie s'ouvrit, il lança l'immonde livre vers la TV. Le bouquin avec une rapidité surprenante fit éclater l'écran du téléviseur (oui, les tibétains sont toujours à l'heure de tube cathodique car l'envahisseur chinois organise un embargo dessus).
Le téléviseur explosa et le livre brûla dans un grand feu de joie.
Mais Jack ne savait pas que sa dernière épreuve venait également de commencer.

Fin Septembre sur un escalier


Un homme rentre dans un immeuble. 19h30, le temps est encore chaud et ensoleillé en fin d'automne.
Il est en costume. Sans la cravate. Une chemise simple et sobre; légèrement détachée au col. Il porte un casque autour du coup. Genre gros et jeune mais sobre.
Sans se presser, il monte les escaliers. Les voitures défilent en arrière-fond et l'écume des personnes rentrants du boulot passe au gré des bus.
A la main, il porte une belle composition de fleurs. Elle est gorgée de couleurs. Rouge, orange, jaune, vert.
Le soleil se couche; les ombres s'allongent dans la lumière écarlate.
Rendait-il visite à quelqu'un ou bien rentre-t-il du travail un bouquet a la main pour sa mie?
Même si il s'agissait de sa vieille mère, quelqu'un devait l'attendre, et qui sait, peut être l'attendre toute la journée. Peut être même que cette personne eut la surprise de recevoir le bouquet, en plus d'avoir la satisfaction d'ouvrir la porte sur lui...

vendredi 16 septembre 2011

Fallait savoir!


En ce moment, on peut retrouver au cinéma la Guerre des boutons (remake fidèle) et la Nouvelle guerre des boutons (une version qui diffère un peu).
En vérité, je vous le dit, je n'ai pas vu les deux films et ne compte pas les voir. Faut pas pousser. J'ai déjà vu l'original (qui m'a pas vraiment emballé) et surtout j'ai une sainte horreur des enfants qui jouent la comédie.
Par contre, on peut se demander si le remake fidèle d'une oeuvre culte (ou plutôt 'une oeuvre vue et revue') n'est pas pire qu'un remake qui essaye d'innover un peu.
Tout le connaît le film original à cause de ces rediffusions à chaque Noël, et donc 1h30 de gamins en bérets et culottes courtes geignant sur une voix qui oscille entre le fausset et le je-ne-sais-pas-jouer.
Alors où est l'intérêt de voir la même chose, mais en plus moderne?
Toutes les histoires du monde ne sont que des réécritures (Romeo & Juliette, etc.) mais au moins la réécriture à travers les âges ajoutent et enlève des éléments. Je doute que le cinéma français puisse faire la même chose (dernièrement c'est quand même le monstre qui nous a livré les saloperies rétro à la Choristes (dont font partie ces deux films) et Romain Duris.
Bref, il me semble beaucoup plus intéressant d'aller voir la version retravaillé de la Guerre des boutons, car au moins, elle montre un peu d'audace artistique; et quand on traite voilà bien ce qu'il faut: "De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace!"
Cela dit, je tiens à préciser que je pense fortement que ces deux films sont deux merdes infâmes qui ne méritent même pas d'être téléchargé par curiosité.

PS: Si vous vous faites coincer par Hadopi (ce qui est déjà marrant en soi, vu l'efficacité des mecs qui s'en occupent) pour avoir téléchargé un des deux films je vous offre un restau. Problème, vous aurez aussi le droit à une couronne de galette des rois avec 'Roi des cons' marqué dessus.

mardi 13 septembre 2011

Un peu d'audace!



Il y a dans le monde une trilogie que l'on se doit de connaître, de voir, de découvrir: Bruges, Prague et Venise!
Bon, je vais vous éviter le pathos 'beautés architecturales/blablabla"; le blog WC c'est pas le guide du routard, ni une saloperie pour architectes!
Ces villes dégagent quelque chose de spécial. Il y a, par milliers, des villes musées qui ne produisent rien en vous à part une carte mémoire pleine de photos.
On ressent dans ces trois villes une certaine solitude.
Un endroit où l'on est prisonnier d'un temps qui s'est arrêté il y a plusieurs centaines d'années, et où les fantômes d'une gloire passée hantent chaque coin de rue.
Se sont des villes où on aime flâner et se perdre. A Paris, on passe d'un monument à un autre en vitesse. On essaye de ne pas se perdre car toutes les rues se ressemblent; mêmes les étrons canins et les horribles pigeons s'enchaînent et se ressemblent. Se perdre dans une ville comme Paris, cela fait suer tout le monde. Alors, que dans ces trois villes, c'est aller de surprises en surprises. C'est un peu comme se plonger, pendant des heures, un livre fascinant: on en oublie tout.
Il n'est pas nouveau de dire que ces trois villes sont des villes romantiques. Mais ce que l'on y trouve surtout, ou bien ce qu'elles nous inspirent, est une solitude romantique.
On s'y ressource; on se retrouve avec soi-même en flânant au gré des pavés. On se retrouve seul face à une beauté centenaire et figée qui vous surplombe de toutes parts. Vous n'êtes qu'une vision fugace en ces décors.
Contrairement au romantisme européen du XIXe siècle, on se ressource dans la ville, et non plus en dehors d'elle. Elles sont le berceau émotionnel de nos vies de citadins.
Voir Venise et mourir, peut être. Mais peut-on attendre d'avoir vu ces trois villes?!

PS: Pour les crédits photographiques, il y a pêle-mêle Mort à Venise, Kafka, Bons baisers de Bruges (Dieu, que le nom français est laid! 'In Bruges' en vo) et Don't Look Now. Qui en plus de montrer toutes les beautés de la ville et d'en faire un personnage du récit, sont de très bons films que l'on se doit de voir.

vendredi 9 septembre 2011

Elle est où la poulette?


Brocéliande... Film d'horreur (haha) français de 2002.
Une histoire fascinante: des meurtres mystérieux à la faculté de Rennes seraient liés avec un culte druidique.
L'histoire est donc un grand n'importe quoi qui n'intéresse personne. On y retrouve l'actrice principale nunuche qui a vu quelque chose et va enquête face au danger. Tout autour, on retrouve la bonne copine, la petite histoire amoureuse qui débute, le collègue sombre et mystérieux qui ne parle jamais, les professeurs qui savent tout mais disent ne rien savoir et surtout l'ombre du tueur insaisissable.
[Spoil mais honnêtement vous ne perdez rien vu qu'on le sait depuis le début] Un festival de Cannes de l'originalité qui laisse le spectateur endormi: "Ah tiens le ténébreux louche est gentil et le copain de l'héroïne est le grand méchant."
Heureusement pour nous réveiller le film régurgite du grand n'importe quoi!
En plus, d'avoir à l'écran une vision (très chrétienne) d'un druidisme grand-guignolesque, le point culminant arrive lorsque que d'une soupe à base de têtes coupées et autre (genre jus de concombre, boue et potion magique) sort le grand méchant transformé en monstre Dieu de la guerre qui tue tout ce qui bouge (même les grains de sable). Ais-je besoin de préciser que ce machin oscille entre le gros tas de pixel pas-beau et la combi en plastique (sûrement fait avec des capsule de bières recyclées vu la qualité)?
Bref, une bouse extrême.
Tout le film suinte le mauvais:mauvais scénario, acteurs mauvais, décors mauvais, effets spéciaux immondes, effets gore réalisé avec Microsoft Paint (par Kevin, 8 ans), actrices pas assez bien pour faire oublier le reste et scène d'amour raté (comprendre qu'on n'y croit pas et qu'en plus on ne voit rien).
Si vous voulez un vrai film d'horreur français regardez plutôt Maléfique (peut être bientôt en critique).

Bonus bande-annonce pour ceux qui aime avoir mal: http://www.youtube.com/watch?v=rDmT6CK1mFM

lundi 5 septembre 2011

T'es sexe, Ginette!


Au pays de la connerie souveraine et de la télévision comme porte drapeaux de la fuite des cerveaux (pas celle qui va de pays en pays mais bel et bien celle pareille à une cuvette qui fuit), nous savons déjà que quelques chaînes notoires tiennent le haut du pavé, mais vous pensez bien que ces dernières sont toujours à même de nous proposer de la haute qualité!
Aujourd'hui nous en verrons deux (bientôt ça sera Les cht'is à Ibiza: un magnifique programme de qualité certifiée) qui méritent le détour quand l'ennui vous envahit.

L'amour au menu (Direct 8). Une émission déjà connue qui allie Un dîner presque parfait et une émission de rencontres idiote.
Résumons: une femme recherche un homme; on lui propose cinq menus et elle en choisit trois. Bien sûr, les hommes qui proposent cela se doivent de la faire rêver. Mieux vaut mettre "Caprices des îles aux 4 parfums de paradis" que "Cassoulet à la graisse de canard façon Paulo le beau-gosse de Lisbonne" (cela nous donne l'occasion d'avoir une succession de plats dont les noms sont une succession d'idioties).

Ensuite, la belle (de jour) se voit proposer une soirée par jour chez l'un des prétendants. Donc comme d'habitude, apéritif/conversation/repas. Au quatrième jour elle en choisit un. Petit détail: elle vient chercher l'élu pour l'emmener au restaurant; alors que les deux autres ouvrent leurs portes sur un plat surgelé. Bref, tout un poème.
On y voit des mecs mentir à deux kilomètres (genre: "moi aussi, j'adore les chihuahuas"; "Gad Elmaleh est mon comique préféré") et surtout des filles qui choisissent le mâle au physique. Alors qu'elle 'a passé la meilleure soirée de la semaine' (dixit) et que le (faux) beau-gosse a cuisiné en douce des surgelés (et qu'en plus il se soit fait serrer par son invité), une candidate choisit le vaniteux à la gueule d'amour et aux abdos de plomb. Du 'Adopte un mec' version Dîner presque parfait.

Tu peux passer une bonne soirée, trouver l'autre charmant etc. mais tu vas quand même choisir le top-model, parce que bon les gens sympa c'est bien cool mais tu préfères un bon coup de bite. D'ailleurs, bizarrement les couples du jeu ne se voit plus après un ou deux mois. CQFD.
Ainsi, le coup de la séduction est totalement inutile; les plats ne sont pas grandioses et surtout on regrette le fait que le coït finale, bref et unique qui motive les candidats ne soit même pas filmé!
Alors que les boulards montrent du sexe sans introduction, TF1 nous la fait à l'envers; le problème est que là où on peut trouver son plaisir dans le porno, on a du mal à le trouver dans cette émission viciée.


Premier amour (TF1). Alors là les enfants, c'est du grandiose! Un autel dans la cathédrale du temps gâché!
Concept: ils se sont aimés à 14ans entre deux baraques à frites du camping de La Grande Motte, et bien TF1 les a retrouvés et, comme ils sont séparés/célibataires, ça va draguer sévère dans les chaumières.
En fait, on cherche toujours l'intérêt de l'émission à part deux vieux qui repensent à leurs premiers boutons; car ils ne se passent pas grand chose. On peut tout de même se marrer devant la bêtise des amoureux: demande en mariage (acceptée) dans un karaoke minable après seulement 12 ou 20 heures de retrouvailles avec en commentaire: "J'ai dit 'oui' car cela me fait plaisir; après on va vivre ensemble quelques mois et voir si l'on se marie ou pas."
Une horreur! D'ailleurs, vous n'avez qu'à regarder le nombre de lignes par rapport à celui sur L'amour au menu!

dimanche 4 septembre 2011

L'albatros


Dernier film de Lars Von trier, Melancholia est le sujet qui nous intéressera aujourd'hui (ou en tous cas, qui m'intéresse).
Le film interpelle d'entrée de jeu: les cinq premières minutes du film est une succession de plans en un extrême ralenti (aucune parole, bien sûr). Véritables tableaux s'animant avec douceur (et longueur!). Le tout sur le prélude de Tristan et Iseult de Wagner; qui est plein d'émotions, certes, mais aussi peu rythmée et ne diffuse pas vraiment une grande joie de vivre (en même temps, quand on voit le thème de l'opéra!).
En fait, tout le film est à l'image de cette introduction. Il est iréellement beau (ces décors! Ces couleurs! Ces lumières!). Les plans oscillent durant les deux heures entre des tableaux d'une beauté saisissantes et figés, et entre une caméra légère comme l'air qui se faufile entre les personnages.
Ensuite, toute la beauté du film se trouve dans les silences. Ce n'est pas du Woody Allen, le film est avare en dialogues. Mais le coeur du film est la relation entre deux soeurs (Kristen Dunst et Charlotte Gainsbourg): leurs faiblesses, leurs positions face à la mort. Car Melancholia, c'est du Bergman! Une histoire de tous les jours entre deux êtres matinée de questionnements (et peurs) métaphysiques. Le tout sans dialogues superflus, préférant laisser passer le film par les non-dits et l'identification que ressent le spectateur. De plus, tout le film se déroule dans un huis clos (enfin un grand huis clos avec château et terres attenantes), ce qui ne laisse pas vraiment la place pour se balader visuellement.
Et bien sûr le prélude wagnérien est partout et à toutes les sauces. Je profite de cette note culture pour souligner quelques beaux clins d'oeil, tel l'hommage à l'Ophélie d'Everett.
Enfin, il faut se rendre compte, qu'il y a, quand même, un fond de science fiction dans l'histoire. Tout le récit est motivé par l'arrivée d'une mystérieuse planète (Melancholia) qui se dirige droit vers la Terre; après niveau SF, cela s'arrête là.


Ce film est un moment suspendu dans le temps, c'est pour cela qu'il est beau. C'est un peu comme les quelques secondes, qui d'un regard échangé, crée un coup de foudre; cela ne s'explique pas et ce déluge d'émotions vous submerge et emporte au loin toutes notions de temps.
Bon, j'avoue que le film est quand même un peu long; si l'on n'aime il va vraiment durer longtemps, mais c'est vraiment la seule que je pourrais reprocher au film (notez le conditionnel!). Enfin bon...