vendredi 30 novembre 2012

La tente à oxygène est un rideau de douche.


Coucou le jeune.
T'as pas de guitare pour emballer en soirées, du coup tu te la joue poète romantique en balançant tous pleins de jolis parce que tu sais ouvrir un Littré ? Ou bien, étant une jeune fille en fleurs tu emballes comme tu veux vu les hormones de tes camarades masculins, mais tu aimes montrer ta supériorité intellectuelle à tes rivales.
Et je te comprends très bien , moi-même j'utilise souvent le mot "amoureuse" sans vraiment savoir ce que c'est.
Alors, sache que le mot "nasal" n'a absolument rien à voir avec ta soirée de la veille.
Ce n'est pas une contraction de "nase" et de "anal".
Ainsi, ta nuit avec Jean-Luc le pompier peut avoir d'autres qualificatifs que "nasal". A la limite, si tes mœurs sexuelles de jeune foufou impliquent l'appendice nasal, tu peux clamer que ta soirée était comme telle.

Anal, c'est ce que tu fais à force de mater des films de boules sur le net et donc de penser que cela est obligatoire dans un troussage.
Anal, c'est la chose pour laquelle tu n'es pas préparé(e) et qui va donc te coûter tes draps et ta literie.
Anal, c'est la chose que tu fais parce que tout le monde te dit que c'est super : étroitesse, prostate, résonance vaginale, tout ça, mais en fait c'est exactement comme un voyage à la Grande-motte (ou à Montmartre) : on te vend du rêve et tu te demandes ce que tu fous là.
Anal, c'est la base de tes ricanements dès que tu entends analgésique, analogique, artisanale ou bien l'expression "dans les annales".

Bref, tu te rends compte que la vie n'est pas un film de boules, et c'est tout à ton honneur. Bientôt, tu apprendras que l'amour existe mais qu'il est traître, qu'être manichéen est facile mais ne résout rien, que les impôts ça fait mal et que non, cent fois non, aller au cinéma pour emballer est une mauvaise idée.
Salucofagos, mes ptits loulous.

mardi 27 novembre 2012

XXe arrondissement


Écrit illustré : Francisco Tarrega : Lagrima
Celui-ci peut également s'écouter pendant la lecture : Mahler; Symphonie n°5, adagietto.


Il à Paris est un grand bâtiment que personne ne regarde, que personne ne remarque.
Un édifice de béton grisâtre où seul quelques professionnels s'y faufilent incognito à l'image d'un lieu de réunions occultes; là où les membres se saluent et se reconnaissent de par leur secret. Là, il n'y avait aucun secret, aucune aventure, seulement un détachement général.
Micha était connu et apprécié dans sa ville de province; ici il n'était qu'un client anonyme. Une simple carte, une facture, un fantôme errant entre les rayons.
Une à deux fois par mois, Micha se rendait dans cet entrepôt froid et quelconque pour fournir son commerce. Un rituel, encadré par un morne aller-retour sur la nationale, où il suffit de remplir un caddie avant de passer à la caisse. Comme à Monoprix, rien ne manque : du tapis roulant à l'absence de chaleur humaine de la caissière.

Aujourd'hui, il a pris la route tôt. C'était long, le temps était au moche et la forme au lundi. Il n'a eu le temps que de prendre un serré sur le zinc en attendant l'ouverture du dépôt.
Le travail était à l'image de l'intérieur du bâtiment : routinier, cadré, sobre voir austère.
Le café ronge délicatement son estomac mais il en a l'habitude et surtout il n'en a pas pour longtemps.
Une petite pointe à la poitrine se fait sentir. Micha continue de marcher en remplissant son caddie. Ce n'est rien, c'est une douleur intercostale; ça passera comme les autres.

Sa poitrine le lance depuis déjà plusieurs semaines, voir des mois. C'est l'âge, et puis que peut-on bien y faire ?
Son cœur se serre comme si une partie de lui était aspiré par une force implacable et fugace. Une contraction brutale jumelée à la douleur tenace d'un percemaille vrillant consciencieusement la chair de l'organe.
La douleur grandit. Son cœur tiraille et lacère sa chair à chaque convulsions.

L'écho des bruits de pas, les cartons que l'on déplace; les sons s'étouffent alors que les lignes s'allongent, les ombres s'étirent. La salle devient une cathédrale; froide.
Soudain, le silence, assourdissant. Toute une vie humaine contenue dans un silence; une vie dans le vide.

Ses yeux s'ouvrent grand comme pour chercher quelqu'un, quelque chose. Ses paupières ouvertes au maximum ne répondent plus, son regard vague s'embrume peu à peu filtré par un voile terne.
Il n'en a pas conscience mais sa main s'est portée sur sa poitrine, il agrippe sa chemise telle une amante empoignant le drap. Pas là, pas comme ça !

Micha cherche à respirer. Non ! Il cherche désespérément ce petit bout de vie du bout des bras comme si celui-ci se trouvait à quelques inaccessibles centimètres de ses doigts. Non ! Son bras s'allonge vers l'avant; ses muscles se tendent à l'extrême tentant une dernière fois de s'échapper, tirant de toute leur force sur les tendons. Non...
Il chancelle, le monde s'estompe.

Et il s'écroule.
Seul au milieu de l'entrepôt. sur le sol froid et gris, entre deux rayonnages lambda.
Personne ne le voit, personne n'entend le son sourd de son corps s'écroulant contre le sol.
Ce fut un long affaissement dans un lit moelleux aux couettes pareilles à cent mille caresses; comme se lover en un couffin calme et voluptueux.

samedi 24 novembre 2012

Terre Africa.


Oyez, oyez !
Amis de la franche rigolade électronique et de l'aventure humaine, soyez ravis car on peut trouver en ce moment une magnifique chaîne de messages (comme tant d'autres) : "si je viens frapper chez toi à minuit les yeux plein de larmes, m'aiderais-tu ? Si oui, clique sur 'j'aime' et partage sur ton mur, tu verras combien d'amis seront là pour t'accueillir."
Pierrot ouvre moi ta porte...
Et si on a juste envie de rester au pageot ?

Imaginons, vous avez passé une très bonne soirée (où, comment et avec qui, je ne veux pas le savoir) et vous êtes en plein milieu d'une grande nuit de sommeil pleinement méritée.
Vous rêvez d'une torride scène de sexe avec votre idole, celle qui pourrait recouvrir en poster tout votre appartement si vous aviez encore 12 ans.
Une scène d'une intensité terrible : vos deux corps nus se tortillant devant une cascade donnant sur le Kilimandjaro avec du Michel Sardou en fond sonore.
La voix de Michel s'élève au fur et à mesure que vous remuez de bonheur coupable dans votre couette douce et chaude, quand soudain : un coup de sonnette se fait entendre.

Adieu rêves africains, chaleur sensuelle et douceur sexuelle.
La corne de brume, qui s'actionne depuis votre palier, vous a instantanément transporté dans le frimas matinal avec des yeux gonflés façon montgolfières de plomb et la célérité cérébrale d'un gastéropode héroïnomane jamaïcain.
Je ne vous raconte pas le calvaire que constitue le fait de soulever la couette et de vous diriger vers la porte d'entrée.
Après cette excursion made in goulag, que voyez-vous sur le pas de votre porte ?
Un(e) ami(e).


Au choix, vous trouvez devant vous:  Lou, 25 ans, apprentie mannequin enchaînant les aventures de 20 minutes avec des photographes. Elle vient à vous car son bichon maltais, Pupuce, est mort dans la nuit.
Vous pensez qu'après 8 mois de cour, elle cède enfin à vos indéniables charmes, alors qu'en fait c'est uniquement votre statut de roi des poires qui vous offre cet opportunité.
Ou bien, vous trouvez Roger, modeste margoulin de Clignancourt, au sourire aussi tranchant que son style vestimentaire. Un homme médiocre qui vous a toujours inspiré de la pitié et une âme de mère Thérésa pour minables. Ainsi, Roger ne peut se résoudre au fait que Marie, sa dernière compagne de 17 ans, l'ait quitté pour un jeune étudiant en droit.

Mais qui ouvrirait la porte et la claquerait directement en gueulant "ah non pas lui!" à un ami ?
C'est sûr que si l'on commence à harceler ses amis pour des conneries, on ne risque pas d'être en odeur de sainteté par la suite.
Je tiens, d'ailleurs, à signaler que Miranda Kerr, Rachel Weisz et cætera peuvent sonner à ma porte quand elles veulent; en pleurs ou non, je serai toujours disponible.
Bref, tout ça pour dire que l'on peut vraiment faire faire n'importe quoi aux gens.

Arrêtons d'avoir peur du terrible coup de sonnette de l'ami/e en pleurs, camarades !
Rêvons de l'ambiance sensuelle d'une yourte bien chauffée sous le blizzard sibérien.
Alors que le vent glacial souffle à corps perdu sur la toundra, vous êtes langoureusement allongé dans votre tente, tapissée de peaux de bêtes aussi douces et réconfortantes que votre torse d'une virilité exemplaire.
Votre compagne, Iulia, jeune autochtone au caractère ferme comme du granit, à la peau diaphane comme la neige et à la chaleur sensuelle digne de la plus grande éruption volcanique du Kamtchatka, se tient à vos côtés, prête à tout pour satisfaire vos envies d'explorateur aguerri et viril en manque d'action.
Iulia, vous chante du Michel Sardou dans sa langue natale pendant qu'elle vous masse délicatement le corps de ces mains affectueuses et enduites d'huile.
Alors que l'huile de phoque pénètre au plus profond de votre épiderme, le désir se fait de plus en plus brûlant et votre âme, tel un fauve devant un rayon boucherie, explose en un grognement animal et masculin.
Entre vous et Iulia, une lutte acharnée commence pour décider de la primauté et de la dominance de l'acte bestial et reproductif, voué à durer des heures aux quatre coins de la yourte.

Non, vraiment; au final, qu'est-ce qu'on s'en fout des chaînes Facebook !

jeudi 22 novembre 2012

A la volette.



Bonjour à toi, ami tourangeau, amie nantaise, ami de Valencia, amie beauceronne et chère maman !
Aujourd'hui je me sens philosophique; aujourd'hui je me sens poète, ainsi donc je clame haut et fort :
"L'amour, c'est ce qu'il doit rester quand la beauté n'est plus."

Oui, je parle de l'amour, le vrai, le tatoué; celui qui ne s'achète pas boulevard Suchet, celui que l'on ne trouve pas dans les toilettes de boîtes de nuit, celui qui va au-delà d'un 'lol' et de quelques verres en tête-à-tête; cet amour que chantent les artistes hormis Kanye West et Booba, cet amour éternel beaucoup plus palpable que l'amour de Dieu et beaucoup moins ephémère qu'une scène de Marc Dorcel.
Bref, vous l'aurez compris, l'amour comme on peut tous l'imaginer.

Il est vrai que l'amour de l'alcool ne survit guère au sommeil et au lendemain douloureux.
L'amour des animaux, c'est bien sympa mais quand on n'est ni palefrenier, ni vétérinaire la distance est un problème.
L'amour du risque est simplement un mauvais (et vieux) feuilleton TV.
L'amour de soi c'est pour la vie mais niveau relation constructive, c'est pas vraiment ça.
L'amour du jeu peut coûter très cher, surtout si en plus on aime parier avec des pépées autour qu'il faut donc entretenir.
L'amour de Chartres, est tout à fait normal mais beaucoup trop méconnu.
L'amour d'une femme est comme une éclipse : cela se voit peu et dure trop peu de temps.
L'amour des femmes/hommes mures, c'est joli sur internet mais au bout d'un moment tout bon gigolo doit passer à autre chose.
L'amour du travail reste une sous branche du SM donc qui use vite.
L'amour de l'amour ? Non, vraiment il va falloir arrêter.

Non, vraiment, on ne peut vraiment savoir qu'il existe de l'amour entre deux personnes ou choses (sous-entendu nous et quelqu'un d'autre; ou bien toi et moi jeune biche altière) lorsque que la page se tourne et qu'on ne ressemble plus à la douce nymphe (c'est grec, rien à voir avec ce que tu aimes taper sur google, alors t'excite pas, le jeune!).
Comme dit le poète, c'est quand il n'y a plus rien que l'amour reste.

mardi 20 novembre 2012

Chapitre XXII : BBQ sauce.


Quand il faut y aller, faut y aller disent les joyeux montagnards; Jack se serait sûrement dit cela si il avait eu le temps de penser (bien qu'il ne connaissait pas grand chose ni à la montagne, ni à ses traditions fromagères et charcutières).
D'ailleurs, y aller pourquoi pas, mais à découvert sur sa petite colline en face d'un énorme dragon perché sur une tour de 25 mètres de haut, cela demandait réflexion. Ce petit moment de flottement dura, malheureusement pour notre héros, un peu trop longtemps.

A peine, le grand dragon l'eut aperçu que ce dernier souffla en sa direction un torrent de flammes façon film de qualité.
Jack eut à peine le temps de sauter sur le côté pour éviter le souffle funeste, qui laissa derrière lui un sillon de cendres long de plusieurs dizaines de mètres. Il évita de justesse le brasier mais dégringola le long de son promontoire comme un fétu de paille.
Si les êtres humains ne peuvent éternuer en ayant les yeux ouverts, la chose est réciproque pour les dragons et autres vouivres lorsqu'ils crachent leur feu ainsi, et heureusement pour Jack, le dragon situé en haut de la muraille ne vit pas Jack à son pied quelques dizaines de mètres plus bas.
Jack rentra donc dans la tour ni vu ni connu.

Le bâtiment était en ruine. Des gravats et une poignée de grosses poutres tapissaient son intérieur alors que des plantes grimpantes semblaient être immobilisées en un jeu de cache-cache à travers les pierres de la muraille.
L'escalier de pierre qui amenait jusqu'aux étages était toujours en bon état, bien qu'encombré par plusieurs squelettes portant soit armures, soit pièces de lin à mi-chemin entre le pagne et le bikini.
Jack aurait bien fantasmé sur une orgie entre cosplayers de Game of Thrones et fans de Princesses Leia esclaves, malheureusement les cris de l'énorme bestiole qui se trouvait sur le toit l'obligèrent à abandonner toute fantaisie mentale.

Au-delà de la porte, une vue imprenable sur la Chine d'un côté et une vue, toute aussi imprenable, sur le dos d'un dragon de l'autre. Le monstre dégageait une chaleur digne de l'enfer et des meilleurs fours à pyrolyse.
Jack ne s'y connaissait pas vraiment en dragon mais en tous les cas, celui là pouvait être directement catalogué dans la section des grosses bestioles.
Il possédait d'épaisses écailles semblables à mille rasoirs. Même dans l'ombre, elles semblaient briller d'elles-mêmes; en des reflets cuivrés, d'or intense ou bien anthracite.
Il remuait la queue de temps à autre en un ample et long mouvement, ainsi Jack pu retrouver l'un de ses amours d'enfance en rapprenant à jouer à corde à sauter.
C'était pour lui un grand moment de joie mais continuer de faire de la corde à sauter avec une queue de dragon n'allait pas durer longtemps. De plus, si jamais le propriétaire de la dite queue s'apercevait de ce manège il n'allait guère être jouasse et compte tenu de sa stature et de sa proximité, Jack n'était pas près de tenter le coup.

Alors, à pas de loup, Jack redescendit à l'intérieur de la tour. Il prit quelque chose près d'un squelette et remonta les yeux fermés. Quand il atteignit de nouveau l'air libre, il n'ouvrit pas les yeux directement.
Il sentait les rayons du soleil et le vent léger sur sa peau, il prit une grande respiration et les ouvrit enfin.
Le dragon n'avait pas bougé d'une griffe, comme si il attendait quelque chose.
Jack reprit une dernière grande bouffée d'air frais et bondit d'un grand saut sur la bête, agrippé des deux mains à son épée.

(A suivre).

dimanche 18 novembre 2012

Dimanche.



Les biroutes


Refrain : Lala lala, dansez, voltigez les biroutes
Ah ce qu'on est heureux c'qu'on est heureux ce qu'on est heureux
Ah quel plaisir d'avoir une belle biroute
Ah quel plaisir de pouvoir s'en servir
Avec avec du poil sur les rousses.

Refrain


On vient d'fonder une société
Où sont admis tous les jeunes gens
De 18 à 60 ans
Suffit d'avoir une belle biroute.

Refrain

Si le président vient à se marier,
On ira tous à son mariage
Avec une boite de cirage
On lui noircira sa biroute.

Refrain


Si le président devient papa
Á sa fille on achètera
Une biroute en chocolat
Elle saura sucer les biroutes.

Refrain

Et quand l'un de vous mourira,
On ira tous à l'enterrement
Les biroutes entre les dents
On f'ra pleurer toutes nos biroutes.

Refrain


Et si jamais il y a la guerre,
On sera tous à la frontière
Avec nos biroutes en l'air
On fera décharger nos biroutes.

Refrain

jeudi 15 novembre 2012

Hakuna Matata.



Il y a les Don Juan qui brisent les cœurs, les bateaux qui brisent la glace, les séducteurs qui brisent la glace ou bien les petites amies qui brisent les couilles
Moi, j'ai ma mère qui brisent les belle-filles (remarquez cela est pratique quand je suis confronté au dernier cas mais bon généralement je ne les présentent à ma mère que si vraiment je ne peux même pas m'en débarrasser au Cap d'Agde).
Une arme redoutable et sans merci qui en plus peut fournir à manger ainsi qu'un service pressing.
Au dîners ou simplement dans la rue, elle se tapit et s'approche sans un bruit. La jeune gazelle ne se méfie pas alors que je l'ai averti plusieurs fois.
Les babines se retroussent; tout doucement elle se rapproche du sol, muscles tendus, prête à bondir. A aucun moment, elle ne lâche sa proie du regard. Le fait que je sois là importe peu, l'ivresse de la chasse possède la bête.
Soudainement, ma mère fond sur sa victime toutes griffes dehors. Elle met à terre la frêle jeune fille en un coup, puis elle déchire son âme à grands coups de mots. La bataille est finie, le silence retombe dans la savane du salon et dans la brousse de ma vie sentimentale.
Je n'ai plus qu'à regarder le cadavre de mon amie disparaître alors que le fauve se repaît béat de son sanglant repas.
La bête n'est pas facile à amadouer, des fleurs, un mot gentil, un simple regard, tout cela constitue pour elle un casus belli.
Un jour, elle se fatiguera et elle se laissera amadouer ou capturer par un chasseur de grands fauves exceptionnel. Si possible sans moustache, ni organes génitaux externes.
Si jamais, vous vous sentez l'âme d'un aventurier, vous savez où me contacter; j'organiserai un beau safari photo (d'ailleurs, n'oubliez pas de m'envoyer la votre auparavant).

mardi 13 novembre 2012

Depuis le temps...


Pour C. (avec mes excuses pour le retard).

Tu es un rebelle, un vrai de vrai, un tatoué.
Tu aimes skater et voilà des années que tu arrives à ne pas te la faire façon Amiral de Coligny le 24 Août au soir.
Tu aimes également faire ton foufou en soirée en privilégiant la Bavaria 8.6 ou le Malibu/Passoa pur.
Et pour tout cela, je te comprends, jeune fougueux, mais puis-je vraiment embrasser toute cette impétuosité qui te définit ?
J'ai envie d'être proche de toi le jeune, surtout si tu es de sexe féminin et empiriste (tous ces jolis mots sont là pour te faire réviser). Je te ferai découvrir un monde inconnu de plaisirs sensuels et d'ivresse vinassée. Un monde radicalement différent de ton quotidien triste et pauvre, où tu pourra t'ébattre gaiement, petite gazelle fougueuse.
Bref, ainsi je me suis plongé dans un recueil de rage totale envers la société, un brûlot de subversion, que ton petit cœur tout mou doit aimer :  les textes de Tryo..

Ils aiment noter qu'il y a de la pollution autour de nous, quitte à le répeter dans chaque chanson. Jusque là rien de bien nouveau sous le soleil, on ne peut pas dire que sur ce sujet les zozos mettent les pieds dans le plat (à la limite, ils y vont à la petite cuillère à café ou bien le couteau à purée).
En tant que vrais rebelles, ils pointent du doigt la société de consommation et l'idolâtrie envers les objets en citant à la pelle marques et produits. Bon, si au moins cela t'amène à lire Guy Debord par la suite pourquoi pas... Mais à  propos de réflexion, si l'on cite toujours des marques n'est-on pas comme ces gens peu intelligents qui se réfèrent également à ces dernières (je n'oublie pas ton futur bac philo, le jeune) ?

On retrouve souvent le mot "politico" car oui,  l'homme du peuple n'aime point les élites et donc parle un argot (de vrai sans-culottes) pour les dénoncer de façon cool et en pensant ne pas se faire comprendre d'eux (c'est tout le but de l'argot). En plus, on trouve plus de rimes avec 'politico' qu'avec 'politiques' ou 'politicards', comme par exemple Kro, bédo ou bac philo.



Dans la chanson Abdallah on peut entendre : "si le monde était à refaire" et "si je devais changer de vie". Donc, on est très bien en ce monde capitaliste et pollué, si l'on suit la grammaire du texte. C'est joli la révolution du canapé.
Les rebelles qui découvrent sans quitter leurs supermarchés que les fruits et légumes hors-saisons ce n'est pas naturel sous nos latitudes et qu'ils sont moins bons. Canapé + supermarché, rien de mieux comme endroits pour changer le monde.

Mais je suis méchant. La majorité du public de Tryo est composée de lycéens/collégiens et de jeunes étudiants, ainsi c'est normal : ils aiment la politique de bazar, les gros apéros, la glande etc. Ce qui fait peur, c'est que je doute que les membres de Tryo viennent d'arriver à l'université; ils m'ont l'air plutôt assez vieux pour ça, façon maison pavillonnaire, enfants, apéros au kir et week-ends randonnée.

Tout comme des jeunes devant un coca à la cafette du bahut, niveau contestation tout y passe : opposition chinoise, politique américaine, géopolitique du Moyen-orient, continent de plastique, pizza trop cuites, douleurs du petit doigt contre un meuble et que moins de glaçons dans le coca égale plus de coca mais du coup beaucoup moins frais.

En faisant attention on se rend compte qu'ils font assez réac'.
L'alcool c'est cool mais si t'en prends trop t'es con; le sexe s'est sympa mais fais gaffe à pas devenir une salope, la ville c'est joli et pratique mais la campagne c'est pas mal aussi, les jeunes sont cons mais les vieux aussi...
Ça doit être sympa de vivre dans un abri de jardin au milieu de nulle part en misanthrope faussement cool.
Bon, je ne pense pas qu'ils prétendent se poser en maîtres à penser (encore heureux), mais maintenant je vois comment tu penses, mon jeune. Je te supplie seulement, jeune chevelu, de ne pas rester comme ça après 25-30 ans.
Quand à toi, frêle biche à la fraîcheur diaphane, tu n'as pas à t'inquiéter. Ta nouvelle vie à mon contact sera comme une douche chaude et fiévreuse où notre amour voluptueux sera une mousse torride et onctueuse pour ton âme.
A très vite, douce colombe innocente et simplement salut à toi, jeune chevelu.

lundi 12 novembre 2012

Electro-Harmonix



Que fait-on durant les vacances ? On se repose.
Et que fait-on un jour de rentrée ? Et bien, on pleure. On pleure et on ne veut qu'une chose en rentrant chez soi : absolument rien faire.
Voilà quelques temps que tous les deux jours, votre blog parfumé vous sert de délicieux petits plats aux arômes mystérieux et indolents.
Mais voilà, aujourd'hui le cuisinier prend un petit congé et sans réelle raison valable (mis à part, le fait que ce soit la rentrée). Pourquoi ? Mais tout simplement parce que le monde est injuste.

Heureusement, le blog de l'amour pixellisé revient dès demain; et pour ne pas vous laisser sans rien, voici deux belles chansons qui vous feront oublier ce petit contretemps, ainsi que cette vilaine rentrée.

Les Costa - cocotiers.

Sandra Kim - J'aime la vie.

A demain.
Salucofagos!

samedi 10 novembre 2012

Ever get the feeling you've been cheated?



Mon Dieu, c'est l'armageddon chez les geeks !
On peut partout voir fleurir sur le net leurs protestations concernant le rachat de Lucasfilm par Disney.
A les entendre, on a l'impression que le gentil et intègre Georges Lucas est la victime du monstre aux grandes oreilles.

Georges Lucas, le type grâce à qui les films d'hollywood ne sont plus qu'une immense pompe à fric. Il y a avait-il beaucoup de merchandising avant Star Wars ? Non.
Si à chaque Noël et chaque sortie de film, nous avons le droit à la baguette de Nymphadora, au tapis de bain de Bob l'éponge, au tournevis Intouchables et à l'épluche-patate de Mimie Mathy, c'est à grâce à Star Wars et son marketing sans foi ni loi, qui par ailleurs à justifié pendant des années la vente de choses des plus improbables.

Georges Lucas, l'homme qui n'a pas hésité à violer ses propres œuvres avec Indianan jones 4 et Star Wars episode I pour ne parler que d'eux.
L'homme qui a crée (au moins validé) les ewoks (rien que ça c'est impardonnable), Jar Jar Binks et tout un tas d'immondes personnages soient bonnement ridicules, soient carrément affligeants et faisant de la saga une pitoyable et monstrueuse parade à pas cher.

Bon, je passe sur les origines de ses œuvres piquées ici et là.
Mais comment est-ce que cela pourrait empirer ? Après Indiana Jones 4, on a vraiment atteint le fin fond du suicide artistique par dilatation anale.
Quand on y pense Disney a racheté Pixar en 2006 (qui par ailleurs a été fondé par Lucas), et est-ce que Mickey a sauvagement tout mis à terre? Wall-E, Toy Story 3, Là-haut ...  je ne pense pas, bien au contraire.

On peut même rêver que dans les futurs développement de l'univers Star Wars, il y aura plus d'audace et de fraîcheur et beaucoup moins de branlette et de vols organisés.

jeudi 8 novembre 2012

Dégueu !


Je voulais faire un tout autre article mais un certain événement m'a conduit à tout laisser tomber pour me consacrer corps et âme à la chronique du Diable des glaces.
Un film au-delà de la compréhension humaine.
Pour résumer deux personnes, qui semblent être des militaires, sont envoyées à la rescousse d'une base en Antarctique. Pourquoi ? Alors là, vous en demandez trop.
Forcément, il y a une tempête et forcément ils se retrouvent comme des cons entre l'hypothermie et des forces satanico-n'importe quoi (enfin des trucs pas très sympa).

La belle troupe de vainqueurs : Mortadelle, saucisse et rillette.

Avant d'aller plus en avant je tiens à souligner que cette chose est tirée d'une nouvelle de Stephen King ( que malheureusement je n'ai pas lu pour pouvoir balancer encore plus d'horreurs) mais surtout que le réalisateur de ce chef d'oeuvre s'appelle Monsieur Berk; le bien nommé.
Ainsi, les deux zozos militaires découvrent une mine secret défense détenue par la CIA, deux survivants (une bonnasse médecin et un abruti doté d'un mystérieux béret d'une laideur sans nom), de jolis décors ternes fait avec de jolis plaques de PVC et de polystyrène Ouzbek et surtout des cadavres qui vont et viennent dans un joyeux charivari de non-sens.
D'ailleurs, le film est un nom sens. En plus d'une action narcoleptique, l'histoire du film arrive de temps en temps sur le tapis sans introduction ni explication. C'est peut être pour rendre l'histoire plus mystérieuse et le film moins ridicule.
D'ailleurs, il y a tout plein de jolis pentacles un peu partout mais niveau explications voici ce que l'on nous sert : "oh, regarde, des pentacles!"

L'amour dans les yeux de la charcuterie.
En voyant les acteurs à l'écran j'avais l'impression de regarder la vitrine de Régis, le boucher de mon Franprix. Sauf que la vitrine me donne vraiment faim et m'inspire.
Je donne d'ailleurs une mention d'excellence à l'actrice qui joue Mary, la femme idéale du héros sorte d'ange descendu sur Terre, qui à la tête et les expressions cabotines d'une pute Bulgare devant un chef d'entreprise.
Ce film est une purge, même les soit-disant twist ne décollent rien ni personne de la médiocrité ambiante. D'ailleurs, je ne résiste pas au plaisir de vous dévoiler que au bout de quelques heures ensemble les deux zéros s'avouent leur amour mutuel (alors qu'au début ils se méfiaient l'un l'autre et tout).
Ainsi donc un vrai navet, qui pompe tout à The Thing (le chef d'œuvre de Carpenter et du cinéma d'épouvante) et qui ravira les amateurs de films qui se démarquent par leurs notes abyssalement négatives.
Allez tous ensemble : Merci, Monsieur Berk !!!

Mortadelle et rillette, du charisme en boîte.


mardi 6 novembre 2012

Taïaut taïaut !


Il y a un temps où les femmes n'avait d'yeux que pour leurs chats.
Dans le métro, une dame se tient sur un strapontin. Les mains soigneusement posées sur ses genoux serrés.
La lumière matinale illumine le wagon, le voyage devient moins pénible, ou en tous cas moins routinier pour tous mais la dame semble ailleurs.
La rame était à l'image d'un zoo et des Black Eyed Peas (ce qui entre nous est la même chose) : des étudiants imberbes et chevelus, des hommes à l'hygiène douteuse, des mamans aux poussettes impressionnantes, des personnes qui confondent bal masqué (ohé ohé) et vie de tous les jours, des gens avec un minimum de classe et d'autres qui n'en avaient aucune. Bref, la faune habituelle du métropolitain parisien.
Mais la dame était d'un autre genre.
Elle, un chignon fermement noué à l'arrière du crâne, portait sur son tailleur strict une broche dorée. Une broche dorée en forme de cor, à croire qu'elle travaillait pour les postes allemandes.
Son regard ne se détachait pas d'un ficus. Assise sur son strapontin, elle avait placé ce dernier sur celui d'à côté et le regardait amoureusement. Heureusement, qu'il n'y avait pas foule, ce ficus aurait pu être le casus belli de certains voyageurs.
Il avait l'air d'un enfant malade. Quelques feuilles jaunies et desséchées alors que son pot était emballé dans un sac plastique de supermarché.
On aurait dit que le ficus était tout ce qui lui restait au monde. Elle ne faisait attention à rien.
Même pas à cet homme qui la fixait depuis son siège. Dans ses yeux, il n'y avait ni lubricité, ni curiosité malsaine. C'est en sortant sur le quai et ses vents froids que je me suis dis que cet homme était peut-être tombé amoureux.

dimanche 4 novembre 2012

Ah ba oui, tiens !



Ah, ma bonne dame, on nous répète qu'il n'y a plus de magie dans nos vies mais cela est totalement faux. Chaque jour, certaines forces obscures se rappellent à nous au sein de notre monde moderne. Magie éternelle si j'ose dire, mais voici une petite liste maison de ces instants de bonheur façon révélations de Patmos au chocolat.
Alors que demande le peuple (à part des sous) ?

Premier sceau : A l'heure d'hiver, on saute de joie car on va dormir une heure de plus, mais en fait non : notre horloge interne nous réveille une heure trop tôt. Donc fini les sauts de cabris et les sourires niais car dès le premier jour du changement d'heure on se retrouve fatigué et de mauvaise humeur. Au moins, on prend l'apéro une heure plus tôt avec ou sans horloge interne.

Deuxième sceau : On veut regarder la TV mais c'est surtout à ce moment là qu'il n'y a rien d'intéressant à regarder. C'est toujours le cas mais des fois on préfère changer des Junkies obèses à Saint-Tropez pour Les mystères de la vallée des rois; et là pas de bol on a le droit au bêtisier des animaux animé par les archanges de la ringardise.

Troisième sceau : On veut être avec quelqu'un mais on semble être actionnaire majoritaire à râteaux sans frontière. Comble de malheur c'est souvent dans ces moments qu'un ami philosophe en fête foraine vient vous parler de l'adage "plus tu cherches, moins tu trouves". Le même ami qui après l'insuccès de cette vaste connerie d'attendre vous dira : "ton tour viendra". Tout ça pour ne pas dire que tu es moche ou con et qu'un jour il y aura bien quelqu'un de désespéré qui te prendra dans le rayon liquidation totale.

Quatrième sceau : C'est quand on se réveille avec la tête dans les pantoufles et que l'on veut et doit avoir notre bon et gros café du matin, qu'il n'y en a plus. Bien sûr, il est tôt, donc le supermarché est fermé et surtout vous n'avez surtout pas envie d'aller faire un tour dans le froid. Du coup, vous irez faire les courses en rentrant du boulot et après 30 minutes de queue vous passerez avec tout en double, histoire de ne pas vous laissez surprendre la prochaine fois. Et en cadeau, vous frisez la crise cardiaque en voyant le ticket de caisse et votre femme vous demande ce qu'il vous prend de tout acheter en double. Tout ça pour un café.

Cinquième sceau : C'est quand on a plein de temps pour faire des tas de choses que l'on n'en trouve aucune, faute de pouvoir se décider.
"Tiens aujourd'hui, je suis en vacances; alors voyons voir ce que je pourrais faire. Écrire mon mémoire, faire la vaisselle, faire le ménage, enfin regarder le dernier film de Lars Von Trier, ranger mes papiers etc. Bon, mais avant de commencer je vais allumer un peu la TV et aller voir un peu ce qui se passe sur internet."
Et plusieurs heures plus tard, on se rend compte devant le Kéno que l'on n'a rien fait de la journée.

Sixième sceau : C'est d'ailleurs pendant les vacances que l'on veut sortir et faire plein de choses mais on est trop fatigué pour vraiment en profiter. A force de sortir tout le temps, on se dit que les vacances sont là pour se reposer alors que c'est l'occasion rêvée pour faire n'importe quoi. En plus, comme on passe son temps à dormir nous sommes de plus en plus fatigué et donc on n'ose s'éloigner de son lit de peur d'avoir une subite crise de narcolepsie.

Septième sceau : Avez-vous remarqué le glorieux matins que nous avons après une soirée trop arrosée ? On est réveillé et subissons un léger trouble de la tête et des voies digestives, mais on tient quand même le choc (surtout par habitude, me direz-vous). Et c'est là que nous vivons la pire des journées : petit doigt de pied éclaté contre un pied de table, café renversé, vous avez oubliez de mettre votre cravate, un homme du métro aime tousser amoureusement tout près de vous, et surtout un collègue vous propose un apéro sympa le soir même. Non vraiment l'art de la cuite devrait être un art martial.

vendredi 2 novembre 2012

Turn and face the strain.



Nous avons tous nos hobbies : se rouler nu dans les orties et les hauts-fourneaux, être bénévole dans des réunions libertines accessoirisées, certains collectionnent les timbres, d'autres aiment se frotter aux jeunes femmes dans le métro ( je vous conseille d'ailleurs la ligne 13 à ce sujet ), beaucoup aiment glander sur un canapé cocktail à la main, une autre certaine partie de la population pense qu'être au petits soins d'une copine instable et idiote est un hobby [voir le point sur les orties et le sado-masochisme, (ces derniers se retrouvent souvent dans les associations du genre "chasse à courre d'ex grognasse" un hobby comme un autre)] et enfin ceux qui ont pour hobby de se servir de leurs compagnes (ou compagnons ne soyons pas sexiste) comme repose-pied ou table basse.

Comme vous le savez, ici au blog des saveurs exotiques, c'est plutôt l'écriture qui remplit ce rôle. Une écriture de qualité variable, certes, mais une écriture qui a désormais le statut de sacerdoce. Mais si votre blog aux saveurs vanille et émail préféré n'est pas un hobby, c'est qu'il doit bien en avoir un autre.
La cuisine; voilà le vrai hobby qui se cache derrière ces lignes loukoumées ( en forme de loukoum ) et ses illustrations choux de Bruxellisées (suivre la même logique que pour 'loukoumées').

Il n'y a pas mieux que de cuisiner pour soi. On travaille à son rythme , on se détend et l'on mitonne selon ses goûts. Il n'y a pas un gros con de pique-assiette qui vient te critiquer en s'empiffrant comme une nymphomane des crêpes devant hardeur de Perros-Guirec; oserais-je dire comme dans un Dîner presque parfait?
En plus, en cuisinant on apprend plein de nouvelles choses. Que la cuisine à l'alcool c'est merveilleux, bien sûr, mais surtout ce que sont et comment on cuisine certains produits. Le gigot devient une partie anatomique d'un ovin et non plus l'espèce de masse graisseuse à peau d'orange que votre femme vous agite sous le nez chaque fois qu'elle vous fait un strip-tease sexy.

D'ailleurs, la cuisine se rapproche beaucoup de l'acte amoureux. On choisit sa viande suivant ses goûts en graisse ou en muscles. N'oubliez pas qu'il faut battre la viande pour l'attendrir...
Ensuite, on épluche son produit soit délicatement car il est tendre et fragile, soit on est pressé et on en arrache la moitié à grands coups d'économe.
Une fois tout cela fait, l'on peut le mettre sous la pression de la cocotte-minute ou bien dans un grand bain d'huile bouillante, histoire de bien dompter le légume et de l'entendre cuire. Mais vous pouvez également le faites cuire doucement dans un relaxant bain d'eau chaude ou dans un hammam vaporeux pour conserver toutes ses qualités.
Et enfin le temps de la dégustation est arrivé!
L'acte est toujours le même mais c'est là que les goûts de chacun deviennent importants. L'acte simple et cru, manger épicé, soigner la présentation, préférence pour les plats en sauce, un bon repas va toujours de paire avec un/des bon/s alcool/s, mélanger un peu tout les ingrédients, manger avec les doigts, manger pendant des heures, en garder pour le dîner ou les amis, réchauffer, etc.

Tout cela pour dire que la cuisine c'est comme le sexe, on connaît tous la recette de base mais honnêtement, il faut voir cela comme une inspiration.
Il n'y a rien de plus chiant que de respectez une recette à la lettre. Faire ci comme ça en telle quantité à tel moment.
Je fais comment si j'adore mes saucisses-purée avec beaucoup de sel et une cravache ?

jeudi 1 novembre 2012

Fraking killing me !


Cadeau du 1er Novembre, rien que pour vous les loulous. Car oui, il fait froid, il fait moche, tout est fermé ( mis à part les cimetières ) bref il faut bien se changer les idées et se réchauffer.
Alors comme modeste contribution je vous propose cela : New Politics : Yeah Yeah Yeah.

C'est toujours ça et puis dès demain, vous aurez le droit à un nouvel article tout en paillettes aussi chaud qu'un pot-au-feu et aussi réconfortant qu'une maîtresse jeune et dénudée au coin du feu dans une suite 4 étoiles.
Salucofagos muchachos !