jeudi 15 novembre 2012
Hakuna Matata.
Il y a les Don Juan qui brisent les cœurs, les bateaux qui brisent la glace, les séducteurs qui brisent la glace ou bien les petites amies qui brisent les couilles
Moi, j'ai ma mère qui brisent les belle-filles (remarquez cela est pratique quand je suis confronté au dernier cas mais bon généralement je ne les présentent à ma mère que si vraiment je ne peux même pas m'en débarrasser au Cap d'Agde).
Une arme redoutable et sans merci qui en plus peut fournir à manger ainsi qu'un service pressing.
Au dîners ou simplement dans la rue, elle se tapit et s'approche sans un bruit. La jeune gazelle ne se méfie pas alors que je l'ai averti plusieurs fois.
Les babines se retroussent; tout doucement elle se rapproche du sol, muscles tendus, prête à bondir. A aucun moment, elle ne lâche sa proie du regard. Le fait que je sois là importe peu, l'ivresse de la chasse possède la bête.
Soudainement, ma mère fond sur sa victime toutes griffes dehors. Elle met à terre la frêle jeune fille en un coup, puis elle déchire son âme à grands coups de mots. La bataille est finie, le silence retombe dans la savane du salon et dans la brousse de ma vie sentimentale.
Je n'ai plus qu'à regarder le cadavre de mon amie disparaître alors que le fauve se repaît béat de son sanglant repas.
La bête n'est pas facile à amadouer, des fleurs, un mot gentil, un simple regard, tout cela constitue pour elle un casus belli.
Un jour, elle se fatiguera et elle se laissera amadouer ou capturer par un chasseur de grands fauves exceptionnel. Si possible sans moustache, ni organes génitaux externes.
Si jamais, vous vous sentez l'âme d'un aventurier, vous savez où me contacter; j'organiserai un beau safari photo (d'ailleurs, n'oubliez pas de m'envoyer la votre auparavant).
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