jeudi 8 novembre 2012

Dégueu !


Je voulais faire un tout autre article mais un certain événement m'a conduit à tout laisser tomber pour me consacrer corps et âme à la chronique du Diable des glaces.
Un film au-delà de la compréhension humaine.
Pour résumer deux personnes, qui semblent être des militaires, sont envoyées à la rescousse d'une base en Antarctique. Pourquoi ? Alors là, vous en demandez trop.
Forcément, il y a une tempête et forcément ils se retrouvent comme des cons entre l'hypothermie et des forces satanico-n'importe quoi (enfin des trucs pas très sympa).

La belle troupe de vainqueurs : Mortadelle, saucisse et rillette.

Avant d'aller plus en avant je tiens à souligner que cette chose est tirée d'une nouvelle de Stephen King ( que malheureusement je n'ai pas lu pour pouvoir balancer encore plus d'horreurs) mais surtout que le réalisateur de ce chef d'oeuvre s'appelle Monsieur Berk; le bien nommé.
Ainsi, les deux zozos militaires découvrent une mine secret défense détenue par la CIA, deux survivants (une bonnasse médecin et un abruti doté d'un mystérieux béret d'une laideur sans nom), de jolis décors ternes fait avec de jolis plaques de PVC et de polystyrène Ouzbek et surtout des cadavres qui vont et viennent dans un joyeux charivari de non-sens.
D'ailleurs, le film est un nom sens. En plus d'une action narcoleptique, l'histoire du film arrive de temps en temps sur le tapis sans introduction ni explication. C'est peut être pour rendre l'histoire plus mystérieuse et le film moins ridicule.
D'ailleurs, il y a tout plein de jolis pentacles un peu partout mais niveau explications voici ce que l'on nous sert : "oh, regarde, des pentacles!"

L'amour dans les yeux de la charcuterie.
En voyant les acteurs à l'écran j'avais l'impression de regarder la vitrine de Régis, le boucher de mon Franprix. Sauf que la vitrine me donne vraiment faim et m'inspire.
Je donne d'ailleurs une mention d'excellence à l'actrice qui joue Mary, la femme idéale du héros sorte d'ange descendu sur Terre, qui à la tête et les expressions cabotines d'une pute Bulgare devant un chef d'entreprise.
Ce film est une purge, même les soit-disant twist ne décollent rien ni personne de la médiocrité ambiante. D'ailleurs, je ne résiste pas au plaisir de vous dévoiler que au bout de quelques heures ensemble les deux zéros s'avouent leur amour mutuel (alors qu'au début ils se méfiaient l'un l'autre et tout).
Ainsi donc un vrai navet, qui pompe tout à The Thing (le chef d'œuvre de Carpenter et du cinéma d'épouvante) et qui ravira les amateurs de films qui se démarquent par leurs notes abyssalement négatives.
Allez tous ensemble : Merci, Monsieur Berk !!!

Mortadelle et rillette, du charisme en boîte.


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