lundi 16 décembre 2013

Es lebe Sarastro !


En ce moment sur nos écrans, on peut entendre -et surtout subir - une jeune fille qui en picorant du frometon s'écrie "Ossau-Iraty" avant que cela se répète 10 fois grâce/ à cause de l'écho. Vous ne connaissez pas ? Eh bien comme c'est Noël, voici le spot en cadeau : Doux Jésus.
Mis à part le fait que le son "ossau" chez moi fait surtout penser à un plat de veau en sauce et surtout que je ne m'amuse pas à citer (beugler) le nom de tous les aliments que je mange, cette publicité illustre bien la méthode publicitaire avec son irritant écho : le bourrage de crâne.
Les images de pub mille fois répétées ne peuvent plus te quitter. On t'impose les sons, les images et les conneries - car plus c'est gros et con, mieux ça passe - et te voilà conditionné avec beaucoup de place prise dans ta tête pour pas grand chose.

c'est comme une charmante jeune fille - pardon je parle pour ma paroisse mais cela marche également pour un charmant jeune homme - on la voit de dos dans une rue ou a la sortie d'un cours ou d'un métro. Ses chaussures galbes sa silhouette, ses jambes s'allongent, s'affinent et montent en collant à petits motifs jusqu'à une petite jupe; son manteau fermé pour le froid sangle parfaitement ses hanches avant de recueillir ses longs cheveux bruns. Cette image est unique car on ne la verra qu'une fois; la lumière, les gens autour, l'humeur du moment tout n'est qu'unique, et si cela se répétait tout de même tous les jours on s'en lasserait car loin et inaccessible , on ne voudrait pas se rendre compte que cela n'est pas pour nous.
Quand on voit un fille, pardon un mannequin, qui nous regardera jamais, parfaite devant une plage ensoleillée imaginaire c'est exactement pareil : où est le rêve à force de te matraquer un rêve que l'on t'impose (même si l'on est d'accord avec) ?
Il se passe la même chose avec les chansons : on écoute un jour autour d'une radio et d'un embouteillage, et quand on commence à l'entendre à tous bouts de champs cela devient très vite énervant.
Il faut donc bien voir le côté énervant de la pub qui se répète tout comme la voix de la femme qui aime gueuler dans les montagnes les aliments qu'elle mange. D'ailleurs, paye tes repas : quand on voit sa table il n'y a que de la charcuterie et du fromage. Tu m'étonnes que l'on glisse un bandeau '5 fruits et légumes par jour'; c'est son cardiologue qui doit être heureux de connaître le détails de ses repas chaque jour.
Et donc voir également, l'horrible rabâchage de rêves et d'idées que l'on t'impose telle la dernière des propagandes fascistes?


Mais reconnaissons tout de même que la répétition en boucle de publicité avec des filles en bikini passe beaucoup mieux que d'autres.
Tout comme celle-ci que je vous mets en cadeau de Noël, où l'on peut voir une jeune femme qui se rêve sur les plage mexicaine et surtout que ça à l'air d'inspirer vu ses tétons qui pointe tels des ouvriers un jour de paye. C'est ça aussi la publicité : te mettre l'essentiel sous les yeux en format XXL.


vendredi 6 décembre 2013

Zim zim.


Nous le savons tous, en ce moment l'hiver commence à s'installer. Il fait froid, il ne fait pas très beau mais surtout les réveils sont de plus en plus désagréables.
Vous aimez vous levez alors qu'il fait nuit, sachant que vous reviendrez du chagrin il fera encore nuit ?
L'idée d'affronter une horde de problèmes en commençant tout d'abord par la forte bise qui vous fouettera dès le pas de votre porte passé, c'est sexy, non ?
Ainsi, le plus important et de faire un réveil agréable.
Je ne parle pas de savoir si vous vous réveillez à côté de votre manche à testicules préféré ou de votre ... enfin de la fille dont vous avez le vague souvenir avoir dragué à la soirée d'hier; non, car s'il y a bien une vérité universelle à propos des réveils lors des jours ouvrés, c'est que l'on est seul face à son réveil matin.
Mais pense-t-on assez au fait que le choix de ce réveil et ô combien personnel ?
Attention, à cause de cela votre grande histoire d'amour peut tourner court.

Vous devez vous lever tôt; hier soir, Stéphanie, la ravissante chef du service design a enfin succombé à vos charmes après quelques semaines de discussion autour de la machine à café et un bon restaurant. Votre nuit à été magnifique et en tant que parfait gentleman vous avez accepté de ne mettre que votre réveil pour vous deux. Sa main contre votre torse et sa tête contre votre épaule, les paisibles minutes défilent et le compte à rebours avance inexorablement. Malin comme un singe, vous avez avancé votre réveil de cinq minutes, histoire d'avoir un petit réveil câlin; le moment arrive est voilà ce qui la tire de ses rêveries : Premier réveil.

Votre petit ami est parti travaillé à l'autre bout de la France. Votre histoire a commencé, il y a de ça plusieurs mois. Avec les études, vous vous voyiez les week-end : grasse matinées, cinéma, etc.
Cette fois, il a ses congés, vous n'êtes pas en vacances mais vos horaires de fac vous permettent d'avoir un peu de temps pour vous; du coup, même si vous ne commencez qu'à dix heures, un petit réveil est de règle. Vous êtes plutôt du genre à devoir vous réveillez vite et bien pour ne pas sombrer dans l'indolence mais également quelqu'un qui n'a que faire des sonneries personnalisées et donc utilise celles intégrées. Ainsi, vous découvrez à 07h47 votre copain vous regardant avec de gros yeux ronds suite à ce type de réveil : Second réveil.

La nuit a été rude : hard-tech et vodka/red bull toute la nuit. Votre nouvelle copine néo-hippie dort/ cuve avec vous. Soudain, votre téléphone aux couleurs post new age s'allume et votre chambre s'illumine au son du troisième réveil. Votre poster de Che Guevara, pour lequel le photographe original n'a rien touché, a beau être en plein milieu de la pièce, Nelly reprend sa sarouel safran en lin et vous laisse seul avec votre Drum et votre tasse de café.

La soirée était prometteuse. L'exorciste puis Shining avec des litres de Jack Daniel bien sec avant de vous unir violemment, scarifications contre scarifications. Votre amour mutuel s'unit à celui du mouvement gothique. Vous avez déjà parlé de vos futurs concerts de Black métal et vous vous voyez déjà tous les deux comme les Mina Harker et Dracula des temps modernes. Mais voilà, votre réveil sonne : quatrième réveil. Votre noirceur racée n'a d'égal que la complainte du jeune californien devant le manque de glaçons de son gobelet de Coca McDonald. Au réveil, il a beau rester un peu de maquillage et de vernis à ongles, vous n'êtes plus le beau prince des ténèbres, l'antéchrist du bahut que vous laissiez paraître.

Bon, je pense que désormais vous avez bien compris le concept de l'individualité du réveil matin. Néanmoins, je ne peux vous laisser comme ça, alors comme c'est bientôt Noël et que le blog vanillé vous aime, voici deux dernières sonneries qui ne manqueront pas de vous faire imaginer quelques situations : Cinquième réveil.
Sixième réveil.

Bon réveil et bon week-end à tous. Salucofagos.

dimanche 24 novembre 2013

Chapitre 14 : La boîte à Moujiks



Quand Jack Médecin rouvrit les yeux, le fait d'être allongé dans un somptueux lit à baldaquin ne le surprit nullement; le fait d'avoir mal au crâne par contre beaucoup plus.
De part ses hautes études ès cuites, Jack ne connaissait plus les douleurs matinales de la boîte crânienne. Sa tête résistait parfaitement aux assauts de litres d'alcool, mais n'avait aucun moyen de lutter contre des bottines de cuir taille 44.
Dans la pièce, une grande cheminée où somnolait une bûche embrasée se présentait à l'extrémité de la pièce. Au-dessus du manteau, il y avait un grand tableau.
Toute la pièce était faite de gros blocs de pierre grise. Jack se rappelait la fois où il avait été voir le Dracula de Coppola au cinéma avec sa petite-amie de l'époque. Il se souvenait surtout de l'obscurité et de la tranquillité de la salle de banlieue, permettant ainsi pelotage et galochage, mais tout de même quelques scènes lui revenaient en tête ; et pas que celles un peu dénudées.

Au-delà de la fenêtre, le vide et la fureur. Les murs plongeaient droit vers une côte rocheuse déchiquetée battue par l'écume et le vent. Il n'y avait rien à faire, ça n'allait pas être pas là que notre Jack allait s'échapper.
Au-delà de la grosse porte faite de fer et de bois - enfin, cela avait tellement l'air épais que l'on aurait dit que la porte était constituée de souches liées par une mine de plomb - des craquements de planchers se firent entendre.

Krasucki entra accompagné de deux gardes armés. Maintenant il revoyait d'Indiana Jones et le dernière croisade, mais sans la bonnasse blonde.
Sans un mot, Krazu lui asséna un coup de crosse. Quasi-inconscient pour quelques dizaines de secondes, Jack ne recouvrit pleinement ses esprits que pieds et poings liés sur une belle chaise rustique. Ni lui, ni Krazu et ses deux amis mono-faciaux n'avaient quitté la pièce.

- Alors Jack, toujours dans les coups fourrés ?
- Dans les fourrés tu veux dire.

Une mandale ne se fit pas attendre. Décidément, les nazis d'Indiana n'étaient pas loin.

-La dernière fois, c'était y'a quoi : 15 ans ? Tu as quitté le gang comme ça sans vraiment nous prévenir; on te connaissait solitaire mais tout de même... Même pas un petit texto d'adieu.
- J'avais laissé mon sac banane à l'appart; vous ne l'auriez pas fait exploser vous auriez eu un beau roman d'amour à insultes.

Deuxième mandale; les coups attendrissent la viande mais Jack, même en tant que Saint patron des carnivores, ne comptait pas se manger soi-même.
Redoutant de devoir se repayer un nouveau bridge sur sa deuxième prémolaire gauche, notre héros demeura silencieux.
Les deux gardes sur les ordres de Krazu arrêtèrent de faire figuration et accompagnèrent Jack toujours attaché comme le dernier des bagnards texans.
Arrivé devant une sorte de puits creusé dans le sol, au bout d'un couloir, Jack s'arrêta, se retourna et finalement se résigna à appeler un dentiste pour remplacer son bridge perdu alors qu'il tombait à travers les puits.
La chute fut rude mais la reprise de conscience également : Jack se trouvait dans une petite arène. Sur les gradins la surplombant, Krazu était entouré de plusieurs dizaines de personnes. Jack avait du public et il allait pouvoir faire son show. Par contre, si son adversaire était l'espèce de sanglier géant qui broutait à l'autre bout, le show allait être quelque chose. Jack n'avait jamais autant rêvé d'être un Obélix des temps modernes..

(A suivre)

jeudi 14 novembre 2013

A la baguette.


Vous  avez dû vous en rendre compte mais depuis quelques semaines, le rythme de parution diminue quelque peu.
En effet, c'est qu'écrire des imbécillités c'est bien beau mais il y a quand même une vraie à côté.
Ainsi, le blog ne s'arrête pas; loin de là !
Mais il ne pourra y avoir qu'un article par semaine minimum. Pour faire simple, il y aura un article chaque week-end.
Et je peux vous annoncer, d'ores et déjà, que ce week-end vous retrouverez les aventures de votre Jack Médecin préféré.
A ce week-end.
Salucofagos


jeudi 31 octobre 2013

Let's go away !


Pour ce petit (grand) week-end, voici un petit cadeau pour ne pas sombrer dans les humeurs automnales et l'inactivité abrutissante en attendant un article un peu plus conséquent.

Daytona. 

La musique de Daytona USA ( jeux vidéos sur plusieurs plateformes), interprété par son compositeur comme il se doit !
Tout n'est là que pour nous pousser vers les sphères solaires du rire et de la bonne humeur.

La morosité ne passera pas !

lundi 28 octobre 2013

Cindy (6e partie)

Un barbu vous observe.

Tout le monde applaudit, on nous repasse un petit coup de caméra du côté public où l'on ne manque pas de remarquer qu'il y a toujours le même vieux barbu qui fixe la caméra; et c'est bien connu, c'est le genre de types a avoir des choses à cacher.
Bref.

Premier extrait.

Chez les Cindy, on se prépare à aller au fameux bal à Ricky. La belle-mère demande à Cindy d'aider à habiller les deux filles pendant qu'elle se préparera également; la réponse de Cindy ne fait pas attendre : "quelle cruauté !" Effectivement, c'est insoutenable...
Mais la véritable horreur arrive quand la marâtre se décide à montrer des "pas de disco" sur l'air de Disco-Queen (subi précédemment). En fait, elle ne danse pas du tout (non, imiter - et mal - deux secondes la danse de Saturday Night Fever n'est pas ce que j'appelle danser) et préfère réduire nos tympans à l'état de poussière cosmique; ça doit lui demander moins d'efforts.
Pendant que la vieille braille en haillons, les deux filles se dandinent toujours emballées dans leur plus beau papier de boucherie violet, imitation PQ lavande.

Le ridicule ne tue pas mais il peut faire vieillir.
                               
Pendant ce temps, Cindy fait son autiste assise dans un coin et gratte son eczéma, alors que les deux soeurs commencent un numéro de haute-volée.
L'une avoue qu'elle découpe les photos de Ricky dans OK Podium et les colle entre les posters du Grand Bleu et de poneys. Elle reste soft car elle imagine seulement "qu'il en descende pour dormir ensemble".
Parce que l'autre est beaucoup moins fleur bleue : elle avoue qu'il ne lui fait ni chaud, ni froid ( en tous cas, artistiquement parlant) mais "qu'elle ne dirait pas non"... Classe !

Les affres de l'eczéma.

Mais vous vous en doutez, c'est le moment pour Cindy pour reprendre la chansonnette : elle aussi chante les philosophiques paroles "pourquoi elle, et pas moi" blabla.

A propos de "pourquoi pas moi", voici ladite chanson.

De plus, elle arrive comme une perruque dans la soupe en se dandinant comme une paysanne à gros cul et gros sabots en portant un immonde machin à froufrous mauves. Et voici, qu'elle chouine quand les deux autres se fichent bien d'elle. Mais comme tout va bien, elles chantent toutes à la fin en choeur.
Mine de rien, pour le moment, la comédie musicale enchaîne les chansons de 30 secondes. J'avoue que le mauvais passe mieux comme cela mais tout de même, on sent bien le côté baclé - enfin on le sent encore plus.

Wouhouhou ! Cindy la fiesta !
                         
Fondu noir, envolée musicale à la harpe, nos yeux  se rouvrent avec curiosité, notre coeur palpite, l'excitation monte : une surprise ? Un cadeau ?
Eh non, voilà Gontran l'Oumpa-Loumpa sponsorisé par le crème d'Isigny qui déboule.

On continue dans la vidéo de ce chef d'œuvre.

-Blabla, me voici.
- Blabla je vous attendais.
- Blabla, tiens va à la soirée et part avant minuit tout ça.
"Ta limousine est à la porte et que le diable t'emporte"; charmant comme salutations; cela reste la version classe de "je t'ai déposé ceci et vas te faire mettre, enfoiré!"
Encore un interlude foireux de 20 secondes, mais la pire arrive.

Moment Actor Studio : La colère.
                           
Extrait précis introuvable mais cela reste un moment culte donc je ne saurais vous conseiller de regarder cela à la fin de cette vidéo qui compile tout le premier acte.

Une musique déjà énervante se fait entendre, le décor bouge - ce qui n'augure rien de bon - et les lumières se font couleur vomi. Deux figurants tout droit sortis d'une production italienne de science-fiction des années 80 attendent sur une plateforme.
La musique monte, les oreilles pleurent et voilà qu'arrivent les danseurs de la troupe toujours aussi chatoyants dans leurs costumes uniques. Cette fois, ils sont mi-corbeau, mi-clodo.
Un des deux personnages chante et le ton et donné : "Bienvenue, welcome to 'Ze' galaxy". Toujours aussi affligeant... Désormais même le public anglophone peut profiter du niveau olympique de ce spectacle unique.
Et voilà, que la musique s'accélère pendant que l'on voit le producteur se dandiner comme un niais sous kétamine - j'espère au moins qu'il s'est marré à faire tout ça à défaut d'acquérir richesse et célébrité.
"Bienvenue à la bande à Ricky" (décidément le possessif n'est pas leur fort); "bienvenue au showbusiness machine" ; tout ça chanté par deux rois des nuits échangistes qui étonnement ne remercie pas Jackie et Michel.
Jackie et Michel, rois du cap d'Agde version nanar.
                               
"Tous les requins de la nuit; ses musiciens, ses vautours;" Oui, ce spectacle est une super ménagerie - comme celle du Prince Ali !
Après je n'ai pas de mot pour décrire cette apocalypse (et pas au sens étymologique du terme) artistique qui suit : plus personne ne chante, la chorégraphie ressemble plus à la danse des sangliers dans Astérix et Cléopatre qu'à autre chose (et encore les jambons sont en rythme et alignés), et la musique est sûrement la pire chose qu'il m'ait été donné d'entendre de toute ma vie. Même le pire des jeux vidéos Playstation1 n'avait pas osé produire cela.

Déjà qu'on ne comprenait pas toutes les paroles à cause de leurs braillements mais comme maintenant ils braillent en anglais avec un vilain accent dont ne sais où, nous perdons le fil de ce texte merveilleux.

Graou, graou !
                               
Désolé, la première partie de cet effroyable spectacle n'étant pas trouvable, je vous donne quand même l'arrivée de Cindy.

Les feux de l'amour continuent de plus bel avec l'arrivée de Cindy au bal. Elle a mis son plus simple rideau et son plus beau sourire idiot. D'ailleurs, la petite amie de Ricky ne s'y trompe pas : "ses yeux me veulent du mal" vu la merde soumise qu'est Cindy depuis le début on a du mal à l'imaginer en punkette violente. Et je dirais que niveau douleur infligée il vaut mieux se méfier de sa voix que de ses yeux.
"Je la veux! Je la veux!" ou le cri du violeur. Ricky ne se contrôle plus, en mode priapique il commence à vraiment faire peur.
Mais il se rattrape et déclame son amour d'artichaut : "elle me fait voir des étoiles; avec elle, ce soir, j'oublierai le bal ". Euh Ricky ? C'est ton anniversaire, connard ! Si t'aimes pas ça, ne le fait pas !
"Elle scintille comme un diamant dans la nuit" ... ah oui, quand même.
"Quand elle touche son étoile, quelque chose se passe en elle de surnaturel" c'est pas que j'ai l'esprit mal tourné mais j'ai l'impression qu'étoile signifie clitoris dans ce texte...
D'ailleurs, effectivement elle brandi sa babiole taiwanaise de 5 kg a tout va.

Un rideau et une saloperie de pochette surprise et on emballe.
                             
"Oh oh, trop c'est trop; il s'avance vers elle comme un torero"; la petite amie de Ricky a de ces images pour décrire les choses...
Alors que ça beugle dans tous les sens entre "elle met le feu à ma vie, à ma cervelle" et tout ça; voilà qu'une presse hydraulique se met en marche et tout le monde entonne joyeux anniversaire....
Passé la surprise du gâteau en forme de prostituées, on commence à crier 'pitié' en entendant le retour du violon et de la fameuse gigue.
Cindy dans dessus comme une grosse patate farineuse alors que Ricky s'écrie "elle connaît la danse, elle connaît la danse" (décidément ils répètent tout deux fois dans ce show).
Et voilà qu'arrive le texte le plus affligeant de cette sixième partie : "Envole-moi vers les étoiles; fais sauter pour moi les plafonds du bal. Envole-moi vers les étoiles; Emmène-moi danser sous la voûte spatiale"

On ne viole pas que tes oreilles !
                           
Un dernier pour la route ?

Pour finir en beauté on nous gratifie quand même d'un moment de bonheur quand la mauvaise actrice colle une bonne baffe à Ricky avant que les douze coups ne sonnent. Un Ricky qui hérite non pas d'une pantoufle de vair mais de l'immonde babiole chinoise et nous offre encore un de ses merveilleux jeu de bras pour finir.
Ça y est, on revoit le vieux barbu du début fixer la caméra; suite au prochain numéro.

Chers amis, vous pouvez vous rassurer quelque peu en vous disant que nous venons de finir le premier acte; il n'en reste plus qu'un. Bientôt, la fin !

jeudi 24 octobre 2013

Calendrier.


Après les étapes toboggans, Luna Park et parking Kiloutou de l'amour voici les week-ends de l'amour

Au début on se voit de temps en temps et de préférence le week-end. On passe sa petite semaine à la fac, au boulot, en repos chez soi ou avec quelques petites sorties avec les amis; on ne se voit que le week-end car on a le temps de profiter et comme ce n'est que le début de l'aventure, on prend son temps et surtout on garde ainsi une distance psychologique entre la personne et notre vie de tous les jours.

Après on s'installe un peu et l'on se voit presque tous les jours, voir tous les jours quand on emménage ensemble. C'est le moment où les bandes de potes respectives sont habituées à vous voir ensemble. Vous commencez à l'intégrer à votre quotidien, ainsi le soir vous avez une petites pensée pour l'être aimé; car oui, c'est le moment où l'on peut parler d'amour - et vous le premier.

Et enfin, on reste ensemble lors des vacances, week-ends, voir même chaque jour de la semaine Enfants et travail la journée, puis repos en week-end ou famille. Quoiqu'il en soit avec l'évolution de la relation, ces week-ends se font forcément en couple dorénavant.

mercredi 16 octobre 2013

Alarma.


Comment reconnaît-on que l'on vieilli ?

- On commence à discuter avec son coiffeur.
- En plus de sourire, on propose l'appoint à la caissière (voir même on la prend pour son coiffeur).
- On pense beaucoup moins à zapper quand on tombe sur les émissions du genre Top 50 1998 (mais on y pense quand même vu le machin).
- Tu commences à aimer penser que vivre dans un pavillon avec jardin c'est pas plus mal.
- Tu découvres les émissions diffusées avant 10h (oui, il y en a; pas forcément intéressantes mais tout de même ce n'est pas une légende urbaine).
- Dans le même temps, tu as l'impression d'apprendre des choses en regardant l'émission matinale Les maternelles.
- Quand on commence à investir dans des appareils ménagers secondaires (genre une plancha ou une machine à café à grain) ou bien dans des caisses de vin (et je ne parle même pas des achats de décorations intérieures et autres saloperies à poser sur une table pour faire comme Un dîner presque parfait).
- Quand vous commencez à parler de vos journées avec vos parents (en nommant vos collègues par leurs prénoms).
- Quand vous commencez à faire des soirées verrines ou macarons avec vos amis.
- Quand vous avez voté pour plus de deux présidentielles.
- Parce que le vétérinaire ne sait plus trop qui piquer entre vous et votre chat.
- Parce que vous commencez à y penser.

Si tu te souviens que Michel Drucker avait la même tête quand tu étais petit, c'est normal.
Sortir à tire-larigot 1998 comme référence pour l'équipe de France de foot signifie tout simplement qu'on est con.
Si tu commences à privilégier les beuveries à la maison plutôt qu'en boîtes, c'est normal ça s'appelle grandir.


dimanche 13 octobre 2013

Fandango.


21H21


Avez-vous vu dans les rues de Saint-Germain-des-Prés
Un belle brune au teint opalin et au bouquet agrume ?
Elle a volé mon cœur au détour d'une nuit d'été,
Emmêlant du bout de ses doigts mon âme et ma fortune.

Voilà plusieurs semaines qu'en souriant elle est partie?
Me laissant seul à me demander si je suis encore en vie.
Je la devine en chaque visage et en chaque brise;
Elle se joue de moi et se repaît de son emprise.

Elle rit, elle s'amuse et plus jamais je ne la reverrai.
Pour le moment, j'en garde une marque au cœur.
De la même façon qu'elle m'a quitté, cela s'effacera avec de nouveaux baisers.
Ma pauvre âme souffrante, tu vas devoir attendre pour ton bonheur.

A l'hiver suit l'été, aux blessures les baisers.
Voilà bien longtemps que je ne vais plus à nos rendez-vous passés.
Le vent porte mes pas qui éparpillent les feuilles mortes;
Peut être un jour reverrai-je le visage de mes amours mortes.

Je ne trouve plus les mêmes attraits à Saint-Germain-des- Prés,
Mon esprit est trop occupé à rêver à des nuits d'été.


Accident Voyageur.

L'alarme retentit, la chaleur me prend comme un mauvais acteur porno.
Je sens ton corps contre le mien, je sens ton parfum m'exciter les naseaux;
Vous êtes au moins vingt contre moi dans cette rame de métro
Et il n'y a que toi qui m'obsède te l un bon apéro.
Tu te tiens là, assise sur ton strapontin.
Le monde à tes yeux a disparu.
Ton léger sourire et ton regard enfantin,
Je ne pense plus qu'à toi, c'est foutu !
Je n'ai plus qu'une seule envie :
Me tourner vers toi et te crier sans retenu :
"Mais putain, est-ce que tu vas lever ton gros cul !"
Avec deux, trois coups de taloches, histoire que tu aies bien compris.
T'es pas handicapée alors quand le métro est bondé
Lève ton fessier, ferme ta gueule et laisse-toi te faire frotter !


Rive Droite

Depuis le début, je savais comment allait finir notre histoire.
Je ne te reproche rien,
Pas même ton manque de maintien
Mais à trente balles la pipe, tu pourrais quand même dire "au revoir".

jeudi 10 octobre 2013

Blip blip.


Pub Nintendo : arrête de parler toute seule, vilaine souillon !!
La console ne t'entend et surtout ne te comprend pas !!
Je veux bien que l'on insulte son jeu vidéo parce que le gameplay est pourri où parce que l'on s'est vautré comme une merde, mais on n'encourage pas un personnage que l'on contrôle soi-même. C'est à la limite du traitement psychiatrique. Malheureusement, c'est la nouvelle mode des pubs de jeux vidéos.

Mais voici le triste exemple et qui malheureusement illustre parfaitement la débilité profonde de ces campagnes : toi, aussi parle à la vidéo, insulte-la !
Et comme je suis énervé, je tiens à vous faire remarquer sa bouche façon piège à loups, voir râtelier à chicots façon Cinemascope; Ainsi que la tristesse et vacuité de son appartement; il y a bien une guitare au fond mais bon. Vu comment elle joue à Mario, je n'ose imaginer son  niveau à la guitare.
"Oh je vois plus rien" reste également la plus belle phrase de ces affligeantes secondes; il n'y a pas plus Captain Obvious que ça.
Et je vous passe le "oh trop mignon" de greluche chapeauté par l'ultime "jte kiffe" de jeune de 31 ans.

Voilà, on peut même voir (ici) des femmes magnifiques et sexy se ridiculiser.
Nintendo veut votre argent en vous faisant acheter des cartouches (oui, ce ne sont pas des jeux) avec des chiens, des cours de cuisines, des test de QI, des alcootests ou des machines à expresso; on le savait mais maintenant ils vont même jusqu'à jouer sur nos fantasmes le plus secrets.
Qu'allons-nous faire, pauvres humains, quand toute l'équipe de Victoria Secret et du XV de France vont se mettre à jouer sur nos écrans devant nos yeux humides (oui, j'ai bien dit les yeux) ?
Ah il sont forts ces japonais !

mardi 8 octobre 2013

Il est flou.


Chers amis, voilà ce que l'on nous afflige dernièrement sur le petit écran : http://www.youtube.com/watch?v=TDzbV2CV95w
Afflelou : "il est vraiment indestructible."

Alors, la pub nous ment et nous prend pour des buses; rien de nouveau sous le soleil.
Nous connaissions déjà les pubs d'objets invendables comme les voitures et surtout les parfums, mais les publicités pour verres de lunettes je dois avouer que c'est quelque chose de nouveau pour moi. C'est peut être une exclusivité mais restons honnête : tout le monde - surtout les personnes sans troubles de la vue - s'en cogne.


Mais passons, si vous le voulez bien, l'essence même de la promotion d'un produit ridicule et regardons de plus prêt la forme de ce spot.
Quand je dis ' de plus prêt', on ne va pas non plus s'abîmer les yeux (haha) tellement les ficelles sont grosses.
De bonnes grosses images de synthèse, histoire de bien nous prendre pour des jambons.
Quand j'étais plus jeune, je me souviens des présentoirs Afflelou présent devant ses magasins. Il y a avait attaché dessus un marteau et un verre. On passait beaucoup de temps et un malin plaisir à frapper ce pauvre bout transparent à coups de marteau. Là, on voyait que le produit était résistant; pas incassable mais résistant.

Tout le monde sait bien que désormais en plastoc, ce ne sont plus les verres mais les montures qui cassent. Fini la mémé du Potemkine qui se prend des échardes de binocles dans les yeux.
Ici, on te prouve avec l'air de pas y toucher quelque chose qui est totalement virtuel puisqu'il n'y a que des images de synthèse pour (dé)montrer cela.
On nous ment, on nous cache tout, mais là c'est sans gêne aucune.
On part à l'étranger pour esquiver le fisc et du coup cela fait plus de sous à investir dans le virtuel.
J'attends le jeu vidéo qui te démontrera que les lunettes sont incassables si tu dépasses les 8000 points au level 3. Sacré Afflelou...

vendredi 4 octobre 2013

Sapine-moi !



L'histoire de Châteaufarine.

Dans une contrée à l'odeur sapinée (oui, j'estime que cela existe) se trouve une ville au nom singulier : Châteaufarine.
Au creux de montagnes densément boisées, Châteaufarine étend ses maisons pavillonnaires le long d'un cours d'eau à l'humeur calme.
Il y a fort longtemps, une légende locale raconte que le roi des forêt, Monbeau Sapin, y vivait. Il gouvernait une grande partie des forêts européenne depuis son palais taillé dans le caillou local.
Il vécu longtemps mais un jour il succomba à une crise cardiaque en voyant le premier tractopelle de son histoire arriver chez lui avec ses grosses chenilles.
A son bord, Jacky : 32 ans, fan de techno et de Lara Fabian. Ce jour-là, il avait fait le plein de Drum pour ses poumons encrassés et il tenait solidement sa bouteille de Coca avec les jambes (quelques jours avant il compris qu'une simple canette avait du mal à rester en place sur un tel engin, au dépens de son short en toile de Nîmes). Tout fou et sous payé qu'il était, c'est Jacky qui fit vraiment de Châteaufarine ce qu'elle est aujourd'hui. De main de maître et d'un pied sur accélérateur assuré, il traça une grande ligne droite au milieu des bois sur 2km. Châteaufarine était née.

La ville passa une vie des plus simple et tranquille jusqu'à l'arrivée de l'agro-alimentaire moderne. De petites usines locales commencèrent à s'agrandirent et à mécaniser leur production pour vendre à grande échelle et faire d'immenses constructions Légo en billets de banque en utilisant ces grandes échelles.
Du jour au lendemain, des marques fabriquaient en grandes quantités des produits pour de petites quantités de gens aisés. S'en était fini des plats de grand-maman tous les jours. Pour leur nouvelle orientation, ces entreprises avaient un fort besoin de farine; en pâtisserie, c'était le produit far.
C'est alors que Gilles Aumon du Poitou, maire et maître sapinier, décida de lancer la ville dans la production de farine et d'abandonner la traditionnelle confection de bonshommes en pommes de pin.
Farine de blé, farine de sapin, farine de maïs, farine de sapin de Noël; tous le monde merveilleux de la farine allait faire battre le cœur de Châteaufarine.

Depuis la farine se fabrique en Chine et est exportée pour être transformée; pour le gâteau au chocolat, on la mélange au cacao et la fait cuire sur le sable de Dubaï par des ouvriers des chantiers pakistanais avant de réexpédié tout ça.
Tout allait mal à Châteaufarine, même les rats et les huissiers préféraient partir pour de meilleurs rivages; et grâce à l'invention des transports, ils avaient tout le choix du monde.
C'est alors que par un brumeux matin d'automne, le destin sourit à notre charmante bourgade.
Jean-Miguel Garcia Mendez de las Estrellas, négociant colombien, s'écrasa avec son petit avion sur la grange de Simon Rodetripier, agriculteur TF1.
Depuis notre charmant homme d'affaire des amériques et notre sympathique homme du terroir font de la ville un point névralgique de produits tout à fait typiques.
Jean-Miguel fait venir du bois exotique emballé dans des sacs de sable blanc de la forêt amazonienne par petit conteneur la plupart du temps. Une fois reçu notre agriculteur transforme le bois par ses maîtres sapiniers et comble de l'écologie réutilise même le sable de transport par ses maîtres enrhumés.

Depuis Châteaufarine retrouve sa gloire d'antan; beaucoup de passage mais une économie florissante grâce à ses échanges transatlantiques. Des centres pour maladies enrhumées se sont même ouverts.
Et il ne faut pas oublier que sapine toujours là-bas : si vous passez par là, soignez vos rhumes et autres rhinites et n'oubliez pas le bon petit sapin massif qui fait la joie des enfants et des rétroviseurs.

vendredi 27 septembre 2013

Problème


Mes amis, je suis désolé mais suite à un déménagement l'activité vanillée a été ralenti pour cause de cartons, mais aussi de manque d'internet.
Car oui, c'est sympa d'avoir une nouvelle niniche mais il faut attendre quelques semaines pour ravoir du bon internet avec toutes les magnifiques images que celui-là comprend.
Je pense que cela va revenir dans la semaine et là on sera vraiment reparti pour une nouvelle année aux saveurs vanille émaillée !
Salucofagos


jeudi 19 septembre 2013

Sparkling cyanide.



Dans la littérature populaire, la reine du crime ne se démode décidément pas. Ses livres vont de rééditions en rééditions et la TNT fait son beurre (ou comble son immense vide) avec ses adaptations télévisuelles.
Agatha Christie est un peu la mamie ou la gentille tata qui nous accompagne pendant notre enfance et même plus tard. Nous sommes tous familier avec ses personnages et surtout son univers, ainsi il n'y a pas plus pratique pour nous en mettre à tous les coins de rues.

D'ailleurs en parlant d'aptation d'Agatha Christie, on a pu voir récemment la trilogie sur pellicule de Pascal Thomas avec Catherine Frot et André Dussolier.

Mon petit doigt m'a dit... (2005)
On découvre le petit monde de cette trilogie aux ingrédients simples : un mélange de rétro et de modernité et un couple moteur plutôt spécial : une femme délurée que l'on a du mal à suivre et son mari qui au final ne fait que de suivre et de composer avec les lubies de sa compagne.
L'histoire originale transposée en France se tient bien et reste fidèle au roman d'origine. Un très bon moment donc.


Le crime est notre affaire. (2008)
Un classique d'Agatha Christie (4:50 from Paddington)  un peu remanié mais l'essentiel est là. Une pléiade de gros acteurs (Claude Rich en tête) qui rendent le film bien sympathique.
Tout comme son prédécesseur, on passe un agréable moment devant cette bonne adaptation.


Associés contre le crime. (2012)
Bon je ne vais pas m'étendre des heures là-dessus, mais là tout s'écroule. Il y a toujours le plaisir de retrouver les deux acteurs principaux mais qu'est-ce que le film est chiant !
Il est long. Tellement long que même Guerre et Paix s'apparente à un épisode de Bref.
En plus, on en comprend rien, ou pas grand chose; c'est assez décousu. Mélangez tout ça et vous verrez ô combien c'est chiant de mater deux heures de ça.
Et puis, il y a forcément la cerise sur le gâteau de la médiocrité : un côté surnaturel aberrant et inutile qui s'allie avec un humour des plus vulgaire ( et non pas grossier ) et affligeant.
C'est un fil aux grosses ficelle et aux gros sabots qui tire un peu trop sur la corde.

dimanche 15 septembre 2013

Battle


Extrait introductif.

Akira, véritable reflet de la jeunesse.

Une puissance visuelle.
Une musique envoûtante. Ici ou là. Ou bien encore ici

Une jeunesse désoeuvrée qui subit les manigances des adultes. Ils subissent également le monde qu'ils leur ont laissé.
Elle perd son temps dans les paradis artificiels.
Elle n'est pas religieuse mais la religion s'immisce car il faut bien croire en quelque chose quand on ne croit même pas en soit.
L'amour est là mais au final il n'est que secondaire par rapport aux évènements. L'amour se construit sur, et grâce a ceux-ci.
Cette rage au fond de nous, toute cette énergie que l'on voudrait expulser.
Cette force qui est difficilement contrôlable et qui peut nous transformer en tout ce que l'on n'est pas; en ce que l'on ne veut pas être.

Toute cette envie de tout recommencer et de tout rebâtir.
Et cette violence : cette violence qui fascine car on ne peut socialement l'exprimer ainsi. Cette violence que l'on vit tous les jours à tout moment.
Cette abandon de l'enfance et cette prise en main de soi que l'on doit effectuer pour affronter le monde entier.

Et cette beauté. parce que oui, Akira (manga ou anime est beau à mourir).
C'est une catharsis. c'est quelque chose qui se confronte à nous, c'est quelque chose qui nous soulève.
Ce passage de l'âge adulte que l'on ne connaît pas et que l'on ne veut plus connaître une fois passé.

Et ce ressentiment pour tout ce que l'on subit. On aimerai bien faire mais cette impuissance qui nous pèse.

Ce si grand besoin de liberté. On le ressentira toujours, si on ne peut l'avoir physiquement on peut toujours s'évader et l'approcher des œuvres comme Akira.

mercredi 11 septembre 2013

Incertitude.


Désolé pour les petits retards mais avec la rentrée et pas mal d'autres problèmes, je n'ai que peu de temps pour écrire et surtout pour avoir l'envie de le faire.
En fait en ce moment, c'est plutôt comme ça : ambiance 1.

Mais dès ce week-end, cela s'améliora grandement et donc entre un retour à la normale pour l'écriture, ça sera comme ça : ambiance 2.
Donc un peu de patience jusqu'à ce week-end et vous aurez de nouveau tout plein d'articles à vous mettre sous les mirettes.
Salucofagos.

samedi 7 septembre 2013

R'hllor.


Je sais que cela tourne pas mal sur le net en ce moment mais je ne peux résister à l'envie de vous faire découvrir ce chef d'oeuvre des temps modernes : Ici.

On remarquera notamment que c'est bien fait pour elle et que tout le monde ricane en choeur en voyant cela.
Cela fait du bien de voir se ridiculiser ces personnes qui ne connaissent pas la honte, mais si on y pense il ne faut pas trop en rigoler non plus car c'est le mécanisme principal de grandes émissions culturelles comme Les Ch'tis à Hollywood, Confessions Intimes etc. Des lieux d'aisance intellectuels où l'on te montre quelques idiots se ridiculiser pendant toute une émission
Moquerie malsaine, revanche, méchanceté, nous n'étudierons pas cela aujourd'hui alors en attendant marrez-vous bien devant cette jeune greluche au fessier littéralement 'on fire'.
Salucofagos.

mercredi 4 septembre 2013

Grillon.


Jovanotti : La notte dei desideri

Je voudrais une maison en Italie.
Une maison aux murs blancs posés sur des tomettes rouges vermillon et la clarté du jour pour tout illuminer.
Dormir la fenêtre et me lever à tes côtés alors que la campagne s'éveille ou que la ville s'anime. Ces senteurs, ces bruits, cette douceur de vivre...
Faire des apéros et des dîners en terrasses jusqu'à pas d'heure.
Pouvoir crier toute la journée parce qu'au final tout le monde le fait.
Travailler ou bien se reposer à la maison en ayant toujours cette légère brise se faufilant entre les pièces et les cheveux.

Bon, je m'emballe peut être un peu mais sans parler de cela, j'ai envie d'avoir des levés comme dans la vidéo, au moins sur cette musique.
Italie ou non, le réveil se fera sur le bon pied et avec le sourire.

samedi 31 août 2013

Videodrome.



Depuis quelques temps, une publicité envahit nos décérébrés écrans de TV : la pub Trivago pour aller à Venise.

N'est-ce pas séduisant ? Venise sous le soleil, une jeune fille au demeurant charmante, des intérieurs d'hôtels au côté rétro et romantique, des regards aguicheurs, des bulles dans le bain,  quelqu'un qui te parle comme si vous étiez copains comme cochons, une souris sur un écran et une musique qui peut sembler sympa à la première écoute mais qui devient lourde.

Effectivement, au premier abord, tout cela peut semblait affriolant mais même la plus belle des publicités reste une publicité, c'est à dire un mensonge éhonté uniquement basé sur votre réaction animale et pavlovienne de consommateur lambda.
Trivago vend des voyages. Mais c'est vaste les voyages : on peut aller en Nouvelle-Zélande comme à Pontault-Combault.
Ainsi, les animaux ont ciblé Venise. Une destination privilégiée pour les couples, et qui dit couple dit deux personnes et deux cartes bleues.
Ensuite, plutôt que de prendre des retraités ou des couples du genre quarantenaires et maison de banlieue, ils ont choisi les jeunes couples. Vu la jeune fille, il est possible que l'homme de la caméra subjective soit un vieux riche dégoûtant de 60 ans mais restons un peu rationnel je vous prie.
Bref, les jeunes c'est attirant : ça rappelle des choses aux vieux et les jeunes s'identifient. Ainsi, des milliers de personnes s'écrient tous en cœur : "Chéri/e, partons à Venise !"

Mais vendre sur un seul procédé est dangereux, la pub est là pour te gaver le crâne de signaux bien étudiés contre lesquels tu ne pourras rien faire.
On te vend des moments de complicité comme si votre séjour n'allait être que batailles d'oreillers et sorties au restau tous les soirs après un bain moussant. D'ailleurs, je dis au restaurant mais ce n'est dit nulle part, ça pourrait très bien être sortie au squat local pour écouter du punk ou en boîte échangiste.
D'ailleurs, notez bien la notion sexuelle derrière la scène du lit. Petit sourire (en même temps la pub n'est constituée que de ça), draps froissés, jeune fille que l'on devine dénudée se serrant contre un oreiller et regard appuyé vers la caméra l'air de dire "allez, viens me faire le coup du bilboquet bulgare" ou "merci, pour ce réveil hormonale". L'insinuation est plutôt claire.

                                

On te parle à la première personne. C'est à toi que l'on s'adresse, c'est un procédé récurrent dans la publicité mais là on ne le fait qu'à la toute fin appuyé par le clin d'œil. On ne vous agresse pas, on ne vous pose pas une question signifiant que vous êtes le roi des crétins - du genre "Avez-vous déjà fait confiance à votre vendeur de téléphonie mobile?" - ils vous parlent directement et simplement comme si c'était vraiment votre copine - et pas une copine hystérique - qui vous parlait.
La jeune fille va faire rêver les mecs mais se sont surtout les filles qui vont s'identifier à la fille et vouloir vivre tout cela : la complicité, la détente/ soins de beauté (cf bain moussant), les sorties classes et romantiques et un peu de grasse mat' / siestes crapuleuses avec Monsieur.

En plus, on commence sur du "je veux" et non pas 'je voudrais aller à Venise', donc t'as pas le choix t'es forcément sur Trivago et en plus on voit qui porte la culotte dans le couple. 'Je voudrais' impliquerait que le choix n'est pas fait, qu'il faut bien étudier les hôtels et le budget. Ce n'est pas possible dans cette publicité, avec le site on ne peut qu'aller à Venise puisqu'il y a tout. Donc quand la fille s'impose à ton esprit, c'est bien le site qui parle à travers elle, à l'impératif.

Et sérieux c'est quoi ce couple qui se regarde tout le temps, bon c'est sûr quand on est amoureux cela passe beaucoup par les yeux mais là tu es dans un e des plus belle ville du monde et tu passes ton temps à regarder ton conjoint. En plus, ça fait un peu pervers de mater la fille s'attacher les cheveux ou prendre son bain... Enfin, je ne suis pas contre regarder la personne prendre un bain ou une douche mais c'est louche quand on ne finit pas par rejoindre l'autre, tout ça, et encore plus quand on la regarde toute la journée. "Chérie, qu'est-ce que tu es belle quand tu mets tes chaussures/ te laves les oreilles/ marches dans le couloir/ te cures les ongles!"

"Tu crois que c'est possible" avec le petit clin d'œil. La fille ne cite pas directement Trivago durant le spot; ça fait un peu mon site secret que je ne communique à personne ou bien le site est tellement évident que l'on ne le cite même pas.
D'ailleurs, on ne voit pas beaucoup Venise...
Donc oui, je crois que c'est possible de nous vendre n'importe quoi quelque soit la manière avec la publicité.

dimanche 25 août 2013

Götterdämmerung (1/3)


La saga s'achève bientôt sur ce dernier opus joyeusement intitulé : Le crépuscule des dieux.
Amis de la rigolade, bonjour !

Bon, je vais passer sur les trois sorcières qui tricotent au début de l'histoire et commencent à devenir folles après qu'elles aient cassé leur fil; car oui, elles sont un peu feignasses, du coup elles sont trois pour un fil. Six mois pour faire une chaussette (et je ne parle pas de la paire).

Bref, nous revenons sur le rocher de l'amour où nous avions précédemment laissé Siegfried le benêt puceau et Brünnhilde la rebelle schizophrène.
Tous les deux amateurs de randonnées, d'ambiances bucoliques et de sexe en extérieur, ils ne se sont pas fait prier et nous les retrouvons donc post-coït sur leur rocher d'amour (rien à voir avec les chocolats).
Les deux ont apprécié leur nuit mais c'est sûr qu'après les cris et le sueur les choses se calment un peu. Ainsi Siegfried, très gentleman, annonce à sa nouvelle copine qu'il aime prendre son petit déjeuner tout seul et qu'ainsi il va repartir découvrir le monde. Parce que les bonnes femmes, c'est sympa mais si on peut plus faire ce que l'on veut !
Et sa copine, bonne poire, lui fait : "Mais oui, vas-y mon loup. T'es le meilleur, t'es le plus fort, tu as bien le droit. T'inquiète, je me ferai mon café toute seule; et puis la broderie c'est tellement cool".
Il ne faut pas oublier que c'est la jeune fille rebelle qui voulait tout brûler qui ne dit rien face à un mec qui veut tout le temps partir et vient juste d'être dépucelé (donc un peu foufou)...
Bref, dans leurs élans de jeunes romantiques se quittant sur le parking du camping à la fin du mois d'août, Siegfried offre à sa bien aimée son anneau - oui, le fameux anneau qui file la guigne à tous ceux qui le portent - le genre de cadeau sympa.
Brünnhilde s'étant transformée en bonne ménagère (en l'espace d'une nuit), elle lui file son bouclier et son cheval - autrement dit tout - et décide de l'attendre tranquillement dans leur nouvelle maison : le rocher (pas celui de Suchard, hein !).

Pendant ce temps, de jeunes bourgeois s'ennuient un peu dans leur château des bords du Rhin. Nous trouvons Gunther, le roitelet du coin, sa sœur Gutrune (ils se sont pas vraiment raclé la soupière pour les prénoms) et leur demi-frère Hagen.
Gunther aimerait bien être célèbre et également se trouver une femme, parce que bon c'est sympa d'être roi mais des fois il faut bien arrêter de trousser les paysannes. Mais Gunther est bien sympa, il n'a pas inventé l'eau tiède, du coup c'est Hagen - dit le "petit malin" qui lui glisse à l'oreille l'histoire d'une fille endormie sur un rocher, donc plus facile à choper, mais que seul un vrai héros peut libérer.
Et il faut bien le dire Gunther est à l'héroïsme ce que la RATP est à la convivialité. Et surtout les exploits de Siegfried sont connus  mais Hagen le malin suggère donc que Gutrune prenne donc le héros hippy comme mari et tout le monde sera content.
Ah ba oui, en voilà une solution qu'elle est pas conne !


Mine de rien les Gugu (Gunther + Gutrune) sont pas si cons et réagissent de la même manière et se posent des questions sur le côté malin de leur demi-frère.
Et voilà que Hagen balance entre la poire et le fromage : "Pas de souci, je vais vous faire des potions qui effacent les mémoires et ça sera nickel."
Ils sont donc rassurés sur la malice de Hagen et viennent surtout de découvrir que l'on peut également l'appeler "gros bâtard" dans le métier.

Et voilà que Siegfried débarque au château tel un auto-stopper dans une auberge de jeunesse.
Pour l'accueillir on lui organise une grosse fiesta et surtout on fait s'agiter devant lui les jambons de la gironde Gutrune. Le jeune et fougueux héros des rave-parties apprécie cette petite sauterie, mais devant les charmes de la sœur il reste insensible et clame haut et fort son amour pour Brünnhilde. Si c'est pas romantique !
Heureusement, Hagen avait tout prévu; surtout qu'il a avant cela vu et lu tous les Harry Potter, et donc il a tout un stock de potions. Quelle malfaisance, mais qu 'est-ce que cela cache ?
Ainsi, Gutrune la gourgandine vient lui servir un bon godet de vin avec tout plein de produits amnésiants dedans. Le tout dans une ambiance "il est des nôtres"; la classe façon bavaroise.

Siegfried buvant toujours cul sec, le voilà tout bourré et oubliant sa Brünnhilde adorée. Il saute sans attendre sur Guntrune et son tailleur sexy, mais Hagen -décidément, il est bien malin - lui fait remarquer que c'est un peu cavalier.
Pas de problème, pour Siegfried : il propose d'aller chercher Brünnhilde pour qu'elle épouse Gunther et lui par la suite s'assure de joyeuses gaudrioles avec Gutrune. Bien sûr, ayant oublier l'existence de Brünnhilde pour lui tout est simple. Pendant ce temps, les Gugus sourient et voient enfin leurs pucelages bientôt prendre fin, alors que Hagen ricanne dans son coin comme un vilain sournois qu'il est. Sacré Hagen !
Ainsi, Siegfried et Gunther finissent leurs tonneaux de vinasses et partent ainsi tous les deux vers le rocher, fleur au fusil et pains aux rillettes.

Prochainement, vous apprendrez que chez Wagner on ne badine pas avec l'amour, qu'il ne fait pas bon traîner sur les rochers et surtout que Hagen est vraiment un gros bâtard.


jeudi 22 août 2013

Vespérune


On reprend du bon pied et du bon œil ( et j'en ai deux de chaque) avec une petite histoire, de rien du tout, de rien du tout.
Et comme je suis bon comme un pot de Haagen-Dazs à 23h, je vous ai même mis cela en musique.
On peut écouter ceci, au moins pour le début : Captain Beefharet - Her Eyes Are a Blue Million Miles.
 Mais ma préférence va vers The Divine Comedy - Gin Soaked Boy. Comme si j'avais écrit cela dans l'optique de l'écouter à la fin.
En fait, c'est pas mal d'écouter Beefheart en premier et ensuite de passer à Neil Hannon; enfin vous êtes grands pour savoir ce que vous faites, normalement...


Un jour, un homme se baladait en forêt. Elle était grande et isolée. Un orage ayant éclaté peu avant, un arc-en-ciel la surmontait ce jour-là.
Alors qu'il se reposait devant une chute d'eau, l'homme vit des dizaines de bulles s'échapper des remous. Animées de mille couleurs, elles virevoltaient au dessus de l'onde. Elles s'élevaient doucement vers le ciel. Sauf une; sauf une petite bulle légère qui vint, poussée par la brise, vers l'homme.
Quand elle arriva à lui, il essaya de la toucher du bout du doigt. C'est au moment infime et précis où la bulle éclata d'elle-même que son doigt entra dans la bulle par la brèche ainsi crée.

En un clignement de paupières, la forêt se trouva nimbée d'une étrange lumière. Partout de petites étincelles se déplaçaient telles une myriade de fées.
L'homme ébloui par tant de beauté se leva et voulu découvrir ce nouvel endroit mais en se levant il remarqua que sur l'arbre contre lequel il s'était appuyé avait poussé un cœur.
Il voulu le toucher, voir même le décrocher mais à peine effleuré le cœur se déposa dans les bras de l'homme. Il descendit doucement comme si le temps s'était figé. Une chaleur et une douceur infinies l'envahit instantanément.
Quand il rouvrit les yeux, la forêt était redevenue celle qu'il connaissait. Il n'y avait plus de lumière, ni de fée mais le cœur était toujours dans ses bras, contre lui, palpitant contre le sien.

Craignant pour son trésor, l'homme parti parcourir le monde, tenant toujours son cœur contre lui. Il ne restait jamais au même endroit de peur que l'on lui vole son trésor.
Il vit mille merveilles, il rencontra des milliers de personnes, il apprit des centaines de coutumes et s'initia à des dizaines de cultures; pourtant quelque chose lui manquait.
Il avait toujours cette peur de perdre, de se faire prndre son cœur, mais au-delà de ça il lui manquait quelque chose. Cette sensation de vide qui malgré tout restera insatiable, comme si son propre cœur n'était plus là.
Pourtant, tous les soirs, tous les jours il tenait le cœur tendre et chaud contre lui et s'enivrait de son ardeur.

Un jour, alors qu'il repassa par hasard par la forêt à la chute d'eau, il s'y arrêta.
Il resta quelque temps à contempler les bulles, tout en serrant son cœur contre sa poitrine.
Le cœur battait de plus en plus fort, ses mouvements se faisaient plus amples et il devenait de plus en plus chaud. C'était comme si il s'était transformé en une boule de lumière irradiante.Un soleil au sein des bras de l'homme.
C'est alors que le cœur s'enfonça dans la poitrine de l'homme. Il fondit en lui et se mêla à chaque atome de son corps en une immense vague douce et ardente.

Depuis, peu sont les personnes à l'avoir revu mais il paraît qu'il parcourt toujours le monde le sourire aux lèvres et laisse derrière lui une fine traînée de petites bulles multicolores.

mardi 20 août 2013

On tourne.


Pour reprendre après cette petite pause pour ce grand week-end du 15 août, un petit article cinématographique avec tous pleins de films et de critiques subjectives.

Urban Legend
Mais quelle merde. C'est plat, le personnages sont ridicules, on se fout complètement de leurs sorts, les meurtres sont risibles et les ficelles grossières. Et je ne vous parle pas du festival de nanardise que constitue la fin.
Sa révélation finale constitue un cas d'étude pour ceux qui s'intéressent au style comique et au cabotinage.


L'autre Dumas.
Mais c'est que ce film est très bon. Un Depardieu fidèle à lui-même mais investi par son personnage de Dumas et un Poelvoorde tout en retenue et en finesse.
Tout se joint à une histoire méconnue et pourtant intéressante, qu'elle soit historique ou bien littéraire.
Même si ce n'est pas le film de l'année que l'on adore voir et revoir, ce film vous fera passer un très bon moment, entre détente et film historique.


The Amazing Spiderman (Sipderman Reboot).
Mais c'est que ce film n'est pas trop mal. Il est même plutôt très bon pour le fan car il respecte quasiment en entier la BD. A part des grues improbables et un Peter Parker un peu trop cool et 'in ze wind', le film est divertissant et respecte bien l'univers de Spidey.
Ils en ont également fait un peu trop sur Gwen Stacy, lycéenne-chercheuse (?), mais ça fait du bien après trois films avec M-J la cruchotte.




Un lion en hiver.
Un casting de rêve, une histoire unique, bref un très grand film pourtant méconnu. Une histoire de succession chez les Plantagenêts, ce n'est pas de tout repos. Ambition, trahison, politique, un superbe cocktail pour faire de ce film le Festen du film historique.


Le trou noir.
Le film que j'avais toujours rêver de voir depuis les affiches et les bandes-annonces dans mon bon vieux vidéoclub du début des années 90.
Un film, comment dire, spécial. Il a un peu vieilli c'est certain mais il y a quelque chose qui reste fascinant, et également quelque chose qui est en même temps si décevant.
C'est un peu le problème du film : il y a de bonnes idées mais le film reste un peu simplet (voire carrément n'importe quoi pour la fin) pour que l'on en garde une bonne impression.


Le bonheur a encore frappé.
Un film à la fois de très mauvais goût, satirique, vulgaire et drôle, bref un très bon film !
Regarder ce film c'est un peu comme lire Fluide Glacial ou L'écho des savanes.
Ca ne peut pas plaire à tous mais pour ceux qui apprécieront, ça sera un grand moment.


Pacific Rim
Mon Dieu... C'est beau mais après il faut voir cela comme une comédie ou une parodie. Des incohérences à la pelle, des persos détestables, des persos dont tout le monde se fout, des explications d'une pauvreté affligeante. Bref, des amis, de l'alcool et de la gratuité sont sûrement les meilleurs moyens de voir ce film et l'apprécier un minimum.

vendredi 16 août 2013

Boom Boom Bass !


Enfin, je ne vous abandonne pas vraiment non plus.
Profitez encore et toujours du week-end
Et n'oubliez pas les deux hymnes officiels de ces quelques pages virtuelles sentant bon la vanille synthétique pour bouger votre corps de rêves et votre humour radieux :

Midicronica - Tanoshii Drive.

mercredi 14 août 2013

Vroum vroum ron ron


Bon, un petit mot pour vous annoncer que le blog prend un peu de vacances pour ce week-end du 15 août.
Vous savez ce que c'est : les vacances, les amis, le soleil, la glandouille, écrire un roman tout ça tout ça.
En tous cas, j'espère que vous allez en profiter également et si jamais vous êtes vraiment en manque d'articles vanillés, je suis sûr qu'il y en aura toujours un ou deux dans les archives que vous ne connaissiez pas.
A très vite, les loulous des plages vanillées.
Salucofagos.


lundi 12 août 2013

Chapitre XXVIII


Derrière la vitre, au loin, il y avait la Terre. Une petite boule bleue et blanche perdue au milieu de l'immensité.
Nicolas était bien sûr sous le choc mais la beauté qui s'offrait à ses yeux et l'habitude d'avoir vu des photos d'expéditions lunaires avaient tué toute idée de panique.
Tout était calme; il y a avait un léger déplacement, un mouvement continu mais d'une infini douceur. Et ce noir... Tout ce noir profond, tout ce vide qui paraît si vivant avec ses points scintillants.
Mais le temps n'était pas à la rêverie, Nicolas entendit un bruit provenant du fond du couloir. Quelqu'un ou quelque chose arrivait. Il se précipita vers le côté opposé et sans hésiter une seconde ouvrit la première porte qui s'offrit à lui.
Passée cette dernière,, il se retrouva dans un minuscule corridor fermé au bout par un rideau de velours vermillon. Nicolas longea la commode ancienne qui en était le seul élément décoratif et écarta la toile pourpre.
Il découvrit un salle ronde composée presque uniquement de rayonnages. Au milieu de cette bibliothèque circulaire se trouvait une grande table surmontée d'un lustre suspendu à une coupole décorée de motifs célestes.
Un homme en vêtements de lin était plongé dans un des livres qui recouvraient la table.
Il ne fallut pas attendre longtemps pour que l'étudiant relève la tête en direction de notre héros.

- Bonjour frère, c'est toi qui vient pour effectuer le rite de Fragor ? dit l'homme en souriant.
Nicolas resta sans voix. Il était fait. Comment pouvait-il justifier sa présence et surtout sa totale ignorance du lieu et du reste ?  Se faire passer pour muet ne lui semblait pas être la meilleure solution.
Mais le lecteur n'attendit pas :

-Ah, t'es nouveau, non ?
Nicolas balbutia un 'oui'.
- Je viens juste d'arriver et ... rajouta-t-il
- T'inquiète, on a tous été comme toi. Tu es arrivé avec la dernière livraison d'âme ?
- La livraison d'âmes ?

L'homme le regarde un peu interloqué mais reprit très vite son sourire.
-Ah oui, t'es vraiment un oisillon tombé du nid, toi. Tu dois vraiment avoir une sacrée aura magique pour qu'on te fasse venir sans formation. Mais ne t'inquiète pas, je vais déjà te briefer un peu. Au fait, moi, c'est Till.


Till s'avança et lui offrit sa main; Nicolas la pris et la lui serra d'une poigne plus assurée qu'il ne l'avait espérée.
- Nicolas.
- Enchanté. Je t'en prie, assieds-toi. J'ai beaucoup à t'apprendre, et comme tu peux le voir tu ne pouvais pas tomber mieux car je suis le bibliothécaire de ce monde.

Nicolas Brandebris prit place autour de la grande table en bois massif. Il se contenait mais son cœur battait à la chamade. En plus d'être prisonnier au cœur du mal, il allait enfin savoir d'où partait tout cela. Pourquoi son cauchemar avait commencé; il allait enfin savoir toute la vérité, ou en tous cas son fond.
Et comment ça : "de ce monde" ? Ça veut dire qu'il y en avait d'autres... Il y en aurait combien comme ça ?

- Bon, Nicolas. Je ne sais pas si on te l'a dit mais nous avons tous une aura magique. Pour faire simple, je dirais que ces gens-là font partie d'une grande famille mais comme dans toute famille chaque individu a son caractère et ces petites histoires et affections. Jusque là, tu me suis ?
- Oui, si j'ai bien compris nous sommes un de ces individus dans cette famille ?
- Tout à fait. Bien qu'ayant les mêmes pouvoirs que les autres, nous, Zébus, n'avons pas les mêmes vues que d'autres, notamment à cause de notre plan de migration des mondes.

Nicolas fronça les sourcils avant de demander :
- Le plan de migration des mondes ?
- Oui, c'est pour cela que l'on a besoin des âmes pures : pour organiser l'exode.

Alors que Till allait continuer, une alarme retentit dans les salles et les couloirs. Ce dernier se leva d'un bond et ordonna à Nicolas de se cacher sous la table. A peine, ceci fait, Till alla vers la porte donnant sur le couloir.
Accroupi vers l'arrière de la table, Nicolas pu voir le bibliothécaire parler à quelqu'un dans le couloir. Il faisait non de la tête et continuait de discuter. Il semblait répondre plus que de discuter. L'alarme retentissait toujours.
Soudain, Nicolas si figea de peur. Son cœur semblait s'être arrêté et une vague de froid s'était mise à parcourir ses vaisseaux : Till avait tourné la tête et regardait vers la table. Son sourire avait disparu.

(A suivre)

samedi 10 août 2013

Chacun son ticket.


Dernièrement, on m'a parlé d'une métaphore portant sur les relations amoureuses. On a déjà tous en tête de superbe image telles que le grand huit, le long fleuve tranquille ou bien le Cap d'Agde, mais là j'avoue que cela m'a interloqué et vous me connaissez : je n'ai pas résisté à l'envie de vous la faire partager en y ajoutant mes petits commentaires.

La métaphore de l'amour : tout d'abord, il faut rencontrer quelqu'un et l'emballer sauvagement dans un coin. Enfin, cette manière est optionnelle mais ces images ne sont valables que quand on est avec quelqu'un, m'a t-on dit. C'est vrai que si l'histoire d'amour n'est qu'à sens unique, la métaphore serait plutôt attendre un RER de nuit sur un banc ou bien manger sa boîte de carottes râpées seul en regardant le cinéma de minuit.
Donc, au début tu prends l'ascenseur , ensuite le toboggan et après tu te retrouves sur le parking (oui, oui, moi aussi cette dernière étape m'a bien fait marrer).

L'ascenseur.
Bon, je passe sur tout la force sexuelle de cette image et toutes ces belles sensations qui font de nous des frotteurs en puissance - même si on ne prend que peu le métro parisien et encore moins la ligne 13.
Du coup, ce nouvel amour nous emmène jusqu'aux plus hautes sphères du bonheur - qui a dit le septième ciel ? - nous avons l'impression de nous envoler et de flotter au dessus de tous et surtout du quotidien.
Je dirai quand même qu'un ascenseur reste quelque chose de pas très glamour - sauf si tu es dedans avec la personne et que les hormones commencent à travailler et à faire travailler mains, langues et diverses choses. C'est tout de même un lieu où tu attends comme un idiot, tu ne regardes personne et pour peu qu'il y ait une belle musique d'ambiance; je ne sais pas si j'ai envie que l'on compare ma relation naissante et passionnelle à ça.

Après cette merveilleuse ascension, nous voilà dans le toboggan.
Alors, je ne sais si le but de cette image est le côté descente - apparemment oui - mais il semblerait que cela doit symboliser les premiers problèmes ou la découverte des petits trucs qui peuvent ne pas nous plaire.
Bon, pourquoi pas. Mais tout de même, le toboggan est censé être quelque chose de marrant. Alors oui, on descend peut être un peu de son nuage mais les premières petites disputes est-ce aussi marrant qu'un toboggan aquatique avec trois loops et tout ?
Ces petites choses font partie d'une relation - qu'est-ce qu'on se ferait chier sinon - mais justement, ce n'est pas une descente. C'est plutôt comme regarder d'un peu plus près notre fameux ascenseur. On regarde la notice, on voit qu'un bouton se défait un peu, que le miroir est nickel; bref, on reste dans l'ascenseur, c'est juste que l'on fait plus attention aux détails mais cela n'empêche en rien de continuer l'ascension.
Encore heureux sinon il n'y aurait plus que Meetic dans le monde.



Et voici le meilleur : le parking !
Toute la force de cette image dégoulinant de glamour pour symboliser les premiers questionnements. Quand on ne sait si l'on doit continuer, changer de vie, arrêter la clope, vider les poubelles ou bien devenir gourou dans le Vexin.
C'est sympa tout de même de se dire : "je l'aime, mais est-ce que je vais m'engager plus ?" ( parce que oui, faut pas se foutre de la gueule du monde, c'est surtout de ça dont il s'agit !) et d'illustrer cela par les magnifique parking vide d'Auchan; vous, seul entre le Castorama et le Pizza del Arte.
Autant aller tout de suite dans le glauque ultime avec un parking souterrain de nuit ,ses caddies qui traînent et ses flaques de liquides assez louches un peu partout.
Non mais, OK pour le parking mais c'est quoi la suite ? Tu finis sous les ponts ? Tu reprends l'ascenseur (en partant du parking, je pense que ce dernier a perdu ses connotations érotiques et enivrantes ? Tu prends l'escalier de sortie, la métaphore pour rester avec quelqu'un mais on ne sait pas pourquoi ?

A la limite que l'on se retrouve sur la parking parce qu'on s'est fait largué, ça marche mais là ...
En tous cas, ces métaphores sont plutôt amusantes quand on a les images dans la tête.
Honnêtement, plutôt que de pondre des choses comme ça, si on ne se prenait tout simplement pas la tête et vivait nos histoires ?
Après, tu te sens dans l'ascenseur -non, ce n'est pas sale -, sur une autoroute, un monte-charge, un tournage porno ou dans La Chartreuse de Parme, cela dépend de tous et du moment.
Bref, n'oubliez pas que les ascenseurs ont un nombre de personnes limité, que les escaliers font faire du sport, que les toboggans sont soit réservés aux enfants ou alors aux seuls adultes et qu'enfin il faut bien sortir du parking un jour et que tu le payes souvent cher.

Allez, pour continuer de rigoler et rêver un peu que tu sois parking, trottinette, Châtelet-Les Halles ou visite touristique : Jovanotti : Il più grande spettacolo dopo il Big Bang.