jeudi 29 avril 2010

Trois petits points


Le blog saveur WC revient bientôt; pour l'instant je n'ai pas le temps, mais aussi pas l'envie d'écrire. Mais rassurez-vous ça va revenir très vite.
Salucofagos

samedi 24 avril 2010

Evolution Baby!


Adèle Blanc-Sec le film vient de sortir. Déjà depuis quelques mois cet objet sur pellicule alimentait beaucoup de discussions entre amis. Une bande-dessinée culte (pour ma part, première lecture lorsque j'avais douze ans) et tout d'un coup la nouvelle tombe comme un couperet ou comme un huissier de justice sur votre sonnette: Luc Besson se charge de l'adaptation! L'homme barrique qui, depuis son introduction à Hollywood, aime beaucoup l'argent facile et les productions à caractère inexistant. Bref, à l'annonce de cette nouvelle nous nous sommes exclamés: "C'est quoi ce bordel, putain?!"
Et en tant que grand fan du cinéma à grand spectacle façon Emmerich, notre réalisateur barbu ne nous a pas déçu, nous en a mis plein la vue!
Tout d'abord, le choix de l'interprète d'Adèle: Louise Bourgoin. La présentatrice météo estampillée Canal+, c'est-à-dire à la fois piquante et nunuche dans sa beauté. On ne sait si c'est le cas dans la vie mais toujours est-il qu'elle est trop belle et trop pétillante. Adèle Blanc-Sec c'est foncièrement une femme que l'on ne remarque pas pour sa beauté étincelante (elle est même plutôt moche), et dans le genre ours des cavernes grognon, renfrogné et pas aimable, on ne fait pas mieux. Non, vraiment qu'est-ce que cette belle fille de magazine un peu greluche vient faire là. En plus, il faut dire que niveau jeux d'acteur la poulette n'est pas Sarah Bernhardt.
Autre gros problème: le fond bleu. Il y a de l'effet spécial partout! "Et si on faisait le monstre par ordinateur (et mal, si possible)? Et pourquoi s'embarrasser de tourner à l'extérieur dans les rues parisiennes ensoleillées? On n'a qu'a tout faire par Photoshop (ou Paint)!" Un vrai sagouin le barbichon de la palette graphique; le tâcheron du cinéma franchouillard.
Car Adèle Blanc-Sec fait partie de la catégorie d'oeuvres Steampunk (l'article étant déjà long, je vous laisse le soin de chercher la définition si ce mot vous est inconnu); ainsi donc cela se doit d'être tout en métal, en artisanal, cela doit plus ressembler à la vieille chaudière à charbon de grand-mère qu'à une scène d'action de Star Wars.
Bref, tout ce qui fait la bande-dessinée est occulté dans le film, donc, en un mot c'est de la merde!

jeudi 22 avril 2010

Chapitre II


Nicolas pensa immédiatement que la chouette ressemblait étrangement à sa belle-mère. Il l'avait toujours imaginé vivant de nuit et se nourrissant de petits rongeurs. Par ailleurs, très souvent il l'avait également imaginé pendue, crucifiée ou tuée comme un régicide français.
Mais malgré toutes ces vilaines pensées, il faut bien avouer que cela fait un peu désordre. De plus, quand on rentre d'une journée de travail éreintante, personne n'a envie de retrouver sa belle-mère dans son salon, même morte.
D'ailleurs, l'était-elle? se demanda le jeune Brandebris. Il s'approcha doucement du mont Golgotha, représenté par sa cheminée, et tout en faisant autant de stations il fini par arriver à sa hauteur sans que rien ne se produise. Alors il lui pinça le nez (un vieux fantasme).
La vieille était bien morte. Bon, que faire?
Alors que Nicolas pensa aller se chercher une bière, sa belle-mère décida pour lui. Les clous devaient être bon marché ou bien la radinerie de madame la suivit jusqu'à son dernier souffle; quoi qu'il en soit la crucifiée tomba sur le sol, laissant entre les clous et le mur des lambeaux de chair.
Terreur? On ne sait si ce fut le tapis Ikea ou bien Nicolas qui eut le plus peur suite à cette chute où pour une fois la fracture du bassin n'avait aucune importance.
C'est quand notre jeune héros releva les yeux vers les quelques bouts de feue sa belle-mère, restés au clou comme de vulgaires saucissons, que la véritable aventure commença (un peu comme lorsque l'on nomme sa moitié du nom d'un ancien amour ou d'un saltimbanque hollywoodien) lorsqu'un message gravé sur le mur comme un tag dénué d'imagination sur les portes en zinc du métro parisien:
"La révolution vaincra!"

mercredi 14 avril 2010

Glee!


Aujourd'hui les séries TV prennent de plus en plus de place dans les grilles du PAF ou dans les ventes de DVD. Résultat d'un ras-le-bol face aux talk-show ou TV réalité d'une idiotie rare et grâce à un format court et fidélisant, ce qui il faut bien le dire ressemble comme deux gouttes d'eau à la production actuelle d'objets: courts pour mieux revenir et donc fidéliser.
Mais ce n'est pas le sujet de l'article d'aujourd'hui. Non, mes amis! Justement, tout comme son sujet, cet article sera frais léger et d'une grâce aérienne.
Au milieu de cet océan déchaîné, une petite série vole au-dessus de ces vagues séries qui s'affrontent et se suivent. Elle s'appelle Glee!
Glee ne ressemble à aucune autre série du moment. Tout d'abord, elle puise tout son concept au sein de Broadway et des chorales de lycée. Certains mauvais esprits diront "High School Musical". Oui, ce n'est pas totalement faux mais cela serait comme stigmatiser tous les films ou séries US qui se passent au lycée: pom-pom girls détestable et un peu salopes, joueurs de football cons et un peu salauds etc. En fait, Glee se démarque de High School Musical comme Scrubs se démarque d'Urgence.
Glee est moins gnangnan, c'est une série pour adolescents et jeunes adultes en devenir aux vues des problèmes rencontrés par les protagonistes. Bien sur, il y a de la bonne musique formatée à américaine mais aussi, et surtout, beaucoup d'humour, de situations dignes de Desperate Housewives, d'ironie etc.
On retrouve un thème classique de la fiction US: les ringards qui se mettent ensemble et finissent par être reconnus des autres. Attention, ce que je viens de vous dire n'est que la ligne narrative traditionnelle, car c'est justement cela qui est magnifique avec Glee: c'est une série qui réussi a éviter les grosses ficelles tout en respectant tous ces codes et ainsi surprendre et plaire au public. Donc cela ne sera pas vraiment ça que vous verrez.
Bref, Glee est un pur petit joyau de fraîcheur, tout comme Scrubs le fut en son temps. Donc je vous le recommande chaudement et pour preuve de ma bonne foi, je vous avoue que je ne suis pas vraiment friand de la pop chamallow US et pourtant je savoure chaque épisode et même le dernier entièrement basé sur Madonna (je déteste Madonna et tout ce qui s'y rapporte).
Sur ce, soyez Glee!

Poule au pot


Henri IV, Saint-Barthélémy, la guerre des religions, Valois contre Bourbons et Condés, Chartres, le bon roi, Ravaillac, 1610...
Ca y est, mes très chers amis, on nous bassine de toutes parts avec "2010, l'année Henri IV". Mais pourquoi donc, me direz-vous?
On ne fête ni l'édit de Nantes (1598), ni son sacre (à la cathédrale de Chartres en 1594), ni sa naissance. Apparemment le fait que le bon roi Henri se soit fait planter dans sa calèche rue de la Ferronerie en 1510 est l'évènement déclencheur de toutes ses couvertures de magasines un tant soit peu intelligent.
Il me semble qu'en 1993 on n'a pas vraiment fêté l'année de Louis XVI.
Bref, cela est un peu étrange mais si cela peut inculquer un peu de culture aux foules de docteurs ès programmes TV. Et puis cela va changer des histoires de coucheries présidentielles ou du ballon rond.
Allons, continuons d'apprendre et n'oubliez pas que le panache blanc devant vous s'appelle l'exception.

vendredi 9 avril 2010

A l'huile


Pourquoi ont vous fera toujours chier au téléphone pour vous vendre des trucs?
Très simplement parce que cette vente se base sur la pub. C'est de la publicité directe qui vous demande directement si vous voulez acheter ou recevoir les protèges-arpions X ou les mains-dans-la-gueule Y; alors qu'avant, la publicité se contentait de pourrir vos nerfs optiques et vos tympans à la TV, sur les routes, dans les magasines et à la radio.
Celle-ci vous oblige à répondre tout de suite, sans réfléchir, sans pouvoir regarder votre compte en banque. Bref, on se la fait mettre proprement. De plus, mes chers amis, vous comme moi n'êtes pas les derniers requins, les raclures du genre humain; nous avons, je pense un minimum d'éducation et donc n'étant pas élevés dans une étable on n'ose raccrocher à la gueule de l'infâme salopard (qui n'est autre qu'un pauvre étudiant, ou chômeur longue durée, largement exploité) qui veut à tous prix vous refourguer ses bibelots.
En même temps, cela a de l'avenir car, au final, ce type de vente accompagne l'aboutissement du système capitaliste: plus vite, plus simple, sans se déplacer et pour le moins cher possible. Veuillez noter que l'ultime forme du capitalisme s'appelle le téléchargement.
Mais cela est un autre débat.

mardi 6 avril 2010

Chapitre I


Il y a des fois où vous rentrez chez vous après une journée harassante au bureau. Tout se passe pour le mieux: grands-mères qui prennent les trottoirs pour des voies uniques, Omaha Beach pour sortir après avoir traversé des carrefours embouteillés.
Il fait encore soleil quand vous passez le seuil de votre demeure. Le chat ne vient pas vous accueillir parce que comme tous les chats il n'en a rien à foutre. Votre femme est surement partie en shopping, boire un verre, à la salle de gym, elle ne vous dit rien comme toute les femmes.
C'est en vous vautrant dans le canapé du salon que vous découvrez que quelque chose cloche. Votre tome 9 de Requiem est comme vous l'aviez laissé, c'est-à-dire au milieu des Closer de madame; à la TV de gros niais ricanent comme les derniers des potaches prépubères dénommés Kevin. Non vraiment, tout semblait normal; mais alors comment expliquer la chouette clouée au-dessus de la cheminée.
Et c'est là que Nicolas Brandebris comprit que oui, c'était une journée de merde. Elle était clouée de telle manière qu'elle lui rappelait les Jésus crucifiés, qui semblaient se reproduire dans la maison de sa grand-mère entre chacune de ses venues.
Bref, qu'est-ce qu'il s'est de putain de passé?!

vendredi 2 avril 2010

Le général Beuret

Le XVème arrondissement de Paris...
Ces artistes de rues, ses éléphants, sa folle animation. Voila un quartier qui remue!
Ces rues emplies de petites gens venants des différents points du globe n'ont rien à envier à Barbes. Ah mordante ironie...
Un des quartiers les plus mort de la capitale. On pourrait se faire renverser par un poney que personne ne viendrait vous secourir.
Heureusement comme partout, même Chartres, on peut passer de bons moments entre amis alors que dehors le vent saturnale et la pluie et se joint à la bacchanale endiablée qui se déroule dans les rues.