lundi 28 septembre 2009

I beat you bitch!


Drag Me to Hell (Jusqu'en enfer en vf) est surement une des plus grandes réussites de cette année. Tout d'abord parce qu'il est très bien construit du début à la fin, et ensuite parce qu'il sonne le retour de Sam Raimi dans sa spécialité: la comédie horrifique.
Les scènes "horreur" marchent à la perfection, et par rapport à Evil Dead (premier ou deuxième du nom) l'humour y est beaucoup plus subtil: clins d'oeil à sa trilogie, personnages idiots et insipides, clichés etc.
Mais ce film est beaucoup plus que cela; c'est un chef d'oeuvre du genre horrifique!
Sans trop en dévoiler, c'est un film contre le matérialisme; un film qui dénonce notre société. C'est d'ailleurs la base des films d'horreur: la transformation d'un monde où il n'y a plus de merveilleux; que du moche et du gris.
Notre monde n'est que peurs: peur d'être à la rue, peur de son patron, peur de manquer d'argent, bref des peurs toutes matérielles pour la plupart. Mais les films d'horreurs nous refont prendre confiance de nos peurs primaires: peur de l'inconnu, peur de la mort, peur d'être rejeté etc.
En fait tous films d'horreurs se jouent de notre expérience et donc de notre enfance. Un film d'horreur c'est à la fin pour le/les héros vaincre les épreuves; tout comme le but du spectateur et d'essayer de surmonter ses peurs durant le film.

jeudi 17 septembre 2009

Tradition


Pour commencer, voici Les trois orfèvres:

Refrain:
Relevez belle votre blanc jupon
Qu'on vous voie le cul ,qu'on vous voie les fesse!
Relevez belle votre blanc jupon
Qu'on vous voie le cul,qu'on vous voie le con!

Trois orfèvres à la Saint-Eloi
S'en allèrent diner chez un autre orfèvres
Trois orfèvres, à la Saint-Eloi
S’en allèrent dîner chez un autre bourgeois
Ils ont baisé toute la famille
La mère aux nichons,le père au cul,la fille au con.

Refrain

La servante, qui avait tout vu
Leur dit ‘foutez moi votre pine aux fesses’
La servante, qui avait tout vu
Leur dit ‘foutez moi votre pine dans l’cul’
Ils l’ont baisée, là sur une chaise
La chaise a cassé,
Ils sont tombés sans débander.

Refrain
Les orfèvres, non contents de ça
Montèrent sur le toit pour enculer minette
Les orfèvres, non contents de ça
Montèrent sur le toit pour enculer le chat
Chat, petit chat, chat, tu m’égratignes
Petit polisson tu m’égratignes les roustons.

Refrain

Les orfèvres chez un pâtissier
Entrèrent pour s’offrir quelques friandises
Les orfèvres chez un pâtissier
Par les ptits mitrons se firent enculer
Puis voyant leurs vits plein de merde Ils ont bouffé ça,
En guise d’éclairs au chocolat

Refrain

Les orfèvres au son du canon
Se retrouveront tous à la frontière
Les orfèvres au son du canon
En guise de boulets lanceront des étrons
Puis bandant tous comme des carmes
A grands coups de vits,
Repousseront les ennemis.

mercredi 16 septembre 2009

Harlock


Levez un peu les yeux lorsque la nuit est tombée! Essayez de distinguer les étoiles à travers les lumières de la ville!
N'y a-t'il rien de plus reposant et fascinant? Même en pleine campagne, lorsque le ciel est dégagé jusqu'à l'infini, il existe (et même existait) des milliers de couleurs et de lumières étincelantes qui nous observent et en un sens veillent sur nous.
Mais en regardant le monde autour de vous, les gens où les pigeons dégueulasses au bord de votre fenêtre, vous y verrez peut être quelques beaux points bien cachés.

Blink



Dans le cinéma il existe un genre majeur depuis un demi-siècle: le teen-movie.
Le baby-boom est tout les écus sonnants et trébuchants de cette horde de jeunes assoiffés de loisirs sonna le début des films de jeunes. On peut notamment voir Elvis qui a beaucoup donné dans ce registre.
Car oui, un teen-movie n'est pas forcément un American Pie-like, c'est un film pour ados avec des ados. Les décors sont quasiment toujours les mêmes: lycée, couloirs à casiers, des pom pom girls, des bals de fin d'année etc.
Mais le gros problème dans notre beau pays, et pas n'importe lequel: celui du général de Gaulle, est que nous ne pouvons nous identifier à tout ces codes.
Il nous reste les Sous-doués, Les grandes vacances, 4 garçons pleins d'avenir etc. Mais on ne peut vraiment s'identifier à tout ça car il n'y a pas de continuité dans l'enseignement français. On se souvient de la musique, des flippers, des vêtements etc. alors que le teen-movie américain est tout le contraire: tout cela change mais l'essentiel reste.
L'école on y va, on s'en va et c'est tout! Ce n'est une partie intégrante de tout un âge de la vie symbolisé par des codes.

C'était le bon temps.


Salauds de vieux! Jusqu'à la fin ils nous feront ch hiéroglyphes; ils ne respectent plus rien!
Ne voulant plus mourir l'été pendant les grosses chaleurs, les vieux envoient la mort sur les autres. Déjà la pandémie du grouic grouic se répand insinueusement mais il a pire. C'est vrai ça, la grippe où tout est bon (comme son origine) tue pour le moment des chicanos et divers obèses, asthmatiques et autres creuseurs de sécu!
Maintenant ce sont les vedettes les vraies qui partent de chez eux les pieds en avant: Carlos, Sim, René des Musclés, Patrick Swayze et maintenant Philippe des 2be3!
Cessez de tuer les idoles de la jeunesse! Vous piétinez les rêves de tout un monde sous vos déambulateurs usés comme une mauvaise blague de Jean Roucas!
Qui seront les prochaines victimes de votre aigreur? Michel Drucker, Patrick Topaloff, Bernard Menez, Johnny Halliday, Massimo Gargia ou encore Maïté?
Stockons l'amiante et nos déchets nucléaire dans nos hospices et maisons de retraites! Sauvons notre culture!

vendredi 11 septembre 2009

Un deuxième décan peu moi de là!


Ah l'astrologie! Ce grand impôt sur la connerie et la non-confiance en soi.
Elle est le symbole de l'intérêt financier de l'exploitation des masses.
Mais tout cela est assez récent: avant la renaissance, il n'y avait que les puissants qui crachaient au bassinet des Paco Rabanne en goguettes.
En effet, les pharaons, les rois, les empereurs romains, tout ce petit monde employait par cagettes entières tout les extralucides du pays. Le peuple avait déjà assez de mal à survivre entre les récoltes et les taxes et autres impôts. Bref, il avait d'autres choses à faire et à s'occuper.
La renaissance bouleverse tout cela: les nobles deviennent cultivés et s'intéressent aux sciences et aux arts; ainsi on vire peu à peu les madames Irma de la cour. Mais d'un autre coté la diffusion de l'imprimerie permit la diffusion de toutes ces croyances millénaires avec un grand classique de l'édition: l'almanach.
Et les artistes de l'avenir ont vite compris que avoir beaucoup de pauvres hères comme clients rapportent plus de par l'addition des notes et plus sécuritaire car le nombre de clients potentiels est quasi-infini.
Comme quoi tout est logique dans l'art de plumer les gens, d'ailleurs prochains sujets sur les impôts, les banques et les assurances!

mardi 8 septembre 2009

Self-improvement is masturbation!


Les jeunes filles dans notre culture (Judéo-Chrétienne; Macdonald, internet, littérature, playstation, fais moi du couscous chérie!) sont quand même assez souvent représentées comme de vilaines salopes.
Soyons honnêtes les exemples ne manquent pas: Esmeralda en est une, Marguerite Gautier aussi (si tu ne connais pas la référence, je te conseille de t'inquiéter au plus vite, le jeune!); Juliette (de Romeo and Juliet) également, enfin bref dès qu'une jeune femme est belle et intelligente c'est la pire des grues et c'est comme ça.
Mais comme vous le savez ce blog, saveurs WC, est impertinent et ose dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas.
Ainsi: les Jonas Brothers ressemblent à des culs et chantent comme des morpions; Rastignac est tout de même une belle enflure; John Wayne un cow-boy qui "broke les backs" plus que les "mountains"; James Bond un misogyne alcoolique et Jésus un puceau bon qu'a faire mouiller les coincés du bénitiers!
Si on ne change pas vite de vue sur la beauté, où allons-nous, ma bonne dame?
La beauté cache toujours quelque chose dans nos esprits, c'est comme ça. Il n'y a qu'à voir une dame tibétaine pleurant devant la découverte de la cécité de Gilbert Montagné pour retrouver le lien entre faveur divine et handicap (je te mâche le boulot, ils ont toujours été bénis de Dieu quelle que soit la culture).
Mais non! Ici, le beau est laid car on nous abreuve de beau; partout tout est parfait! Le beau, le parfait dans sa superficialité nous écrase et nous rabaisse. Tiens voilà du parfait! Regarde ta gueule, regarde le parfait! Regarde ta paye et regarde celle du parfait!
Faut-il mettre le nez dans la fange pour s'apercevoir que c'est une partie intégrante de nos salons IKEA et notre "parfait"?
Tout n'est pas parfait, "tout" n'existe pas!

samedi 5 septembre 2009

Un movimiento muy sexy!


Avez-vous déjà remarqué les compétitions de Fessebouc?
Non?! Et bien alors que se passe t'il? Vous n'êtes plus des gens qui trainent sur le net uniquement motivés par un certain ennui?
C'est un peu comme Secret Story, cette immonde bouse télévisuelle aussi indigeste qu'un Mcdo au réveil: on compare sa célébrité ("on se met les couilles dans une moufle" comme dirait mon voisin routier) grâce au nombre de ses amis.
Plus tu as d'amis, plus tu es content et plus tu es le top du top du gars sympa qui aime tout le monde et que tout le monde réclame!
Bien sur cela marche pour tout, même ce blog n'y fait pas exception (bien que je ne sais pas qui le lit, mis à part grâce aux commentaires).
Bref, la toile est devenue une pièce à trophées où plutôt que d'avoir des têtes de sangliers, à moitié arrachées par le calibre 12, on expose le nom et nombre d'amis plus ou moins virtuels.
Mais le pire reste à venir, cher lecteur. Il suffit que tu t'appelles "Dark Vador", "Monsieur Caca" ou "Chaude pisse avec gravier" pour que tout les clampins du net t'aiment et soient amis avec ta pomme.
Et oui, internet est un superbe instrument pour potaches attardés mais c'est aussi ce qui fait son charme. Preuve en est que personne ne lirait ce blog et que moi-même ne passerais pas du temps à rédiger tout ces merveilleux articles.

vendredi 4 septembre 2009

Avec cahier des charges et délai


Vendredi ou la nuit sauvage.

Je déambulais dans des couloirs anonymes, seul.
Des jeunes, sautillants, entraient en vue,
Un prof sortit d'une pièce aux lumières crues:
Un sourire t'aurait pas écorché la gueule!
Chaque paroi, chaque grain rugueux est en moi, profond.
J'ai vécu 5 ans dans ce cocon de béton...
Une cathédrale froide qui ne pourra plus m'abriter
Ce bunker du savoir était comme ma maison, ma télé.
Heureusement que je t'ai mon amour de Raymonda!
Car plutôt que dans un amphi je préfère dormir dans tes bras.
Chaque jour tu m'emmènes à la médiathèque pour y travailler
Ce que tu fais pendant que je passe mon temps à ronfler.
Mon ronflement s'amplifie et se déverse dans chaque interstice,
Le béton, de toutes ses forces, vibre avec moi dans tout l'édifice;
Les murs de partout tombent comme des footballeurs.
Pour le savoir et la culture, je suis un tueur.