vendredi 27 février 2009

Brazil

Il y a des fois dans une vie, où l'on peut ressentir un amour pure, "A Love Supreme". Cet amour n'a que peu de rapport avec Dieu. l'amour que l'on peut ressentir envers lui, ou elle d'ailleurs, est un amour extrême, aussi mystique qu'inexplicable.
Non, en fait on peut savoir que l'on aime quelqu'un, aussi réel que palpable malgré tout ce qui pourrait nous y faire renoncer.
On peut aimer une personne malgré notre histoire avec elles, malgré les aléas de la vie et des fois de nouvelles amours. Peut est-ce là le fragile rapport avec Dieu. Savoir que l'on aime quelqu'un malgré tout, mais cet amour n'est pas forcément un amour platonique souvent proche de l'idéalisation ou d'une grande amitié.
Mais c'est bien là que réside le problème: Fera-t'on quelque chose pour vivre, ou revivre cet amour? Les histoires vécues avec elle ou bien la confrontation à une réalité ne fait-elle pas peur?

jeudi 26 février 2009

Plug in Baby.

Du fond de mon exil, Deezer me rappelle l'état artistique de notre belle société...
Bien sur vous connaissez cette "merveilleuse" loi Hadopi toujours en projet(http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_Hadopi).
En effet, quasiment 50% de ma playlist deezer est inécoutable. Il s'agirait d'une différence de droit entre la France et le Royaume-Uni... Bizarrement des groupes purement anglais en font partie alors que les Fatals Picards et Miossec non...
Preuve si il en est que beaucoup de gens vont se tourner vers le téléchargement illégal. Et bien ça sera bien fait. Laisser des titres en libre écoute sur le net évite grandement le téléchargement et il ne veut pas dire que l'on ira pas acheter le CD.
D'ailleurs parlons d'achats. Ici j'ai acheté des dvd, il coute 12euros des leurs sorties. Forcément on rechigne beaucoup moins à se faire voler par la Fnac et autres taxes (oui, car la Fnac c'est comme les taxes: ça fait mal au cul!).
Et puis surtout comme je l'ai déjà dit dans un post un peu plus bas, il faudrait déjà arreter de nous fourguer des navets à tout les étages. Si on télécharge c'est surtout que l'on ne veut pas payer des milles et des cents pour de la merde.
Ba oui, avant de sévir il faut penser à réfléchir.

mercredi 25 février 2009

Everybody can, guy!!!!!!!!!

Je viens de découvrir que mon dessinateur américain préféré, Joe Benitez, vend ses planches sur Myspouch. Pour ceux qui ne connaissent pas c'est du même acabit que Fessebouc mais en encore plus inutile.
Bref, avec ça mon regard se tourne une fois de plus sur la condition de dessinateur.
Olivier Ledroit fait de même, mais en plus classe: il vend dans une gallerie d'art qui elle-même à son propre site internet. Pourtant Ledroit a et travaille sur des séries à succès (requiem, Sha, Chroniques de la Lune Noire et beaucoup d'illustrations).
Plus tragique, enfin pour l'amateur de bandes dessinées, Guillaume Sorel (L'île des morts; Typhaon; Mens Magna; Algernon Woodcock etc) a, semble t'il, stoppé son activité pour se consacrer entièrement à l'illustration (chose qu'il faisait déjà depuis longtemps) et à son restaurant.
Tout ses artistes semblent un peu mal en point... Et après on va dire que c'est la faute au téléchargement. Ce qui n'arrivera jamais car un livre restera toujours un livre, alors qu'acheter à des tarifs malhonnêtes des VHS puis des disc, puis des Dvd, puis des Blue ray et puis je ne sais trop quoi pour la même chose cela reste quand même vampiriser la culture pour les grosses compagnies qui méchantes et pas belles. En tout les cas on ne dira jamais que c'est un coups de Bêle et ses chèvres afghanes car elle ne font de mal qu'au mauvais terroristes et aux détonateurs.
Malgré un grand engouement pour la bandes dessinée sous toutes ses formes il semblerait que ses artistes restent condamnés à rester dans une certaine bohême. Mais n'est-ce pas la l'essence, le charme et l'aventure de toutes professions artistiques?

mardi 24 février 2009

Je vais me gêner, tiens!!

On peut écrire pour plusieurs raisons.
Certains le font pour l'argent, certains pour la gloire, d'autres pour tout simplement s'exprimer.
Il y en a qui écrivent car ils sont encore sous contrat ou encore pour se libérer de quelques sentiments.
Les écoliers se doivent d'écrire leur travail. Les amoureux écrivent pour leurs moitiées. Les bureaucrates le font inutilement dans le but de rendre plus clair au peuple ce qui ne l'est pas. D'ailleurs certains écrivent pour essayer de changer quelque chose, pour permettre une réaction.
Il y a ceux qui écrivent pour faire rêver, ou pour garder les leurs.
D'ailleurs on peut écrire sur tout. Sur les rêves, l'histoire, l'amour, l'âme, la musique, Dieu... On peut également écrire de multiples manières. En prose, en vers; on peut rédiger une nouvelle ou un roman, quelque fois une ballade ou une épopée. Souvent un article ou une dissertation, une simple note sur un vieux calepin ou un post-it posé sur le frigo. On écrit des romans de gare, des prix Goncourt, des bandes déssinées, des histoires de science-fiction ou encore de courtes histoires pour lire à ses enfants.
Ecrire est bon pour tout et pour tous. Ecrire n'est pas forcément amoral, mais si la liberté totale de nos jours n'est qu'une illusion, l'écriture est surement ce qui lui correspond le mieux.

Xmas Carrol Main entrance (Deuxième partie)

Nous étions aux pieds d'un grand engin, ou plutôt devant un escalier qui menait à cet engin. Cet appareil ressemblait à une grande caravelle mais sans voilure. En effet, que ce soit à l'arrière ou sur les cotés de la caravelle, de gigantesques hélices étaient disposées, et au-dessus d'elle se tenait majestueusement un énorme dirigeable relié au navire.
Alors que j'étais en pleine extase, une voix venant de l'engin vint me sortir de ma félicité:
"- Et bien, vous montez?"
Je me suis retourné plusieurs fois jusqu'a ce que la voix se fasse entendre une nouvelle fois et que je comprenne qu'elle s'adressait à nous; ou tout du moins à moi.
C'était bien la première fois que dans un de mes futurs je n'étais pas un simple observateur. Bien étrange en vérité. En tout les cas, Wu me prit la main et cela me suffit amplement pour me mettre en route sans penser à grand chose d'autre que la douce chaleur au creux de ma main.
Nous montâmes les marches et entrâmes dans la bête. L'entrée s'apparentait à un curieux mélange entre un hangar et une salle des machines, mais avant d'avoir pu examiner ce décor en détails l'homme qui nous avait interpellé s'approcha de nous:
"-Heureux de vous revoir. Avez-vous fait bon voyage? Madame Wu laissez moi vous dire que l'équipage, ainsi que moi-même, sommes ravis de vous recevoir à bord."
Wu le remerçia poliment, avec une gentillesse et une douceur qui, encore une fois, me laissa dans un état second. L'homme nous conduisit dans une grande chambre assez somptueusement décorée et fournie. Tout dans des tons oscillant entre ocre et carmin et cerise sur le gateau, l'homme déclara que cette chambre était "nos appartements".
Mais on eu à peine le temps de déposer nos affaires que l'homme me demanda de venir avec lui pour étudier la situation.
Quelques minutes après cela, je me retrouvai sur le pont du "bateau" entouré de plusieurs personnes. Pendant quelques dizaines de minutes, il me posèrent beaucoup de questions sur notre destination, la situation dans des endroits inconnus et des nouvelles d'inconnus. Je leurs répondais que je leur dirai tout ça un peu plus tard, et en vérité j'étais absorbé par la vue qui s'offrait à moi. Nous volions. Nous volions au dessus des champs... Désormais c'étaient les moutons qui, au loin, ressemblaient aux nuages; alors que les nuages n'avaient jamais semblé si proche de mes doigts. Toute cette douceur ouatée à quelques mètres seulement.
C'est à l'idée de ce monde merveilleux que, soudainement, quelque chose me revint en tête. Quelque chose que même toute cette magnificience ne pouvait me faire oublier. Je m'excusai auprès de tous, et rapidement retournai dans notre chambre.
Wu rangeait des vêtements dans une comode. Je n'eu même pas le temps de me poser de questions que, aussitôt près d'elle, je l'embrassais sans mot dire.

(A suivre)

lundi 23 février 2009

Tout pour Le Chiffre

Allez pour une fois je ne vais pas parler pendant des heures en me laissant dans des considérations mythico-débiles. Non pas aujourd'hui!
Comme vous le savez je suis dans un exil virtuel en Perfide Albion, peu de choses venant de notre bon pays me tiennent compagnie chaque jour. Alors je vais vous présenter quelques liens qui agrémentent mon "anglais quotidien".
http://ggradio.online.fr/ : Tout les sons et débats de Gérard de Suresnes! Un must pour tout les fans (Flo j'éspère que tu y passeras de temps en temps, en plus avec "Internet Download Manager" on peut même les garder pour soi ;) )
http://www.deezer.com/ : Tout le monde connait donc je ne présente pas ce site d'écoute en ligne. D'ailleurs je signale qu'avec leurs histoires de contrats, beaucoup de chansons de ma liste ne sont pas disponible en Angleterre...
http://davidabiker.typepad.fr/ : J'en ai déjà parler dans un précédent post, donc voir un peu plus bas.
http://www.nanarland.com/index.php : le site qui ne me quitte jamais depuis 3-4 ans. Toute la joie de la vision d'un "bon" film avec une présentation et un choix de photos qui à eux seuls stimulent les zygomatiques.
http://www.billydiary.com/ : Magnifique espace d'expression. Tout est imagé et sent bon la cour de recré... Que du rire!!!
L'album photo de ma filleule : Bon je ne mets pas le lien car elle commence seulement à marcher alors de là à la laisser parcourir l'infinité virtuelle...
www.facebook.com/ : Et oui, je m'ennuie aussi... Mais ne critiquez pas cela vous offre des posts aux petits oignons de ma part.
http://www.viedemerde.fr/ : Parce que chaque jour il faut avoir sa dose de rire!
http://www.lemonde.fr/ : Il faut bien que je me tienne au courant des "Restes du monde" dans ce campus où rien ne filtre à part le programmes des beuveries de la semaine prochaine.
Et bien sur ce merveilleux blog saveur vanille des îles Air Wick dont vous avez bien sur l'adresse^^

Quasar

Etre un aventurier ce n'est pas seulement être le héros d'une chanson un peu désuette d'Indochine, c'est explorer, aller aux confins du monde et tout et tout...
Mais cela n'est que le bon coté de l'aventure. L'aventurier est toujours solitaire, il est toujours en vadrouille, l'aventurier a toujours un but, l'aventurier est toujours en danger, il est toujours sans le sou et le ventre affamé. L'aventurier a besoin de grands espace, il découvre chaque jours des milliers de choses et de temps en temps des trésors.
L'aventurier ne renonce jamais, l'aventurier protège toujours les autres. Il est un model pour tous. Il reste aventurier jusqu'à la fin de sa vie, si il ne l'est plus il devient amer.
Bref tout le monde ne peut pas être un aventurier. On peut l'être malgré nous bien sur mais nous désirons tous revenir dans nos foyers et à sa douce routine. L'aventurier est tout simplement une personne qui a fait de cette vie trépidante une habitude.
Harlock (Albator en vf) est le véritable aventurier. Personne ne lui arrive à la cheville, en même c'est un personnage de fiction...

dimanche 22 février 2009

Eloi, Eloi, lema sabachthani ?!

Le culte de Baal..
Non pas le gros méchant cousin de Diablo dans le jeux vidéo éponyme mais le dieu phénicien que l'on retrouve un peu partout depuis des siècles.
Et bien tremble Baal, car voilà un ordre flambant neuf (je voulais dire "un ordre nouveau" mais cela aurait été de très mauvais gout)! Tu ne seras pas seul à tomber, rassure toi. Tout les cultes s'inclineront devant une nouvelle doctrine, devant un nouveau sens de la vie, devant l'origine de tout.
Voilà que vient l'avènement de Bêle!
Disons au revoir à tout les traîne-patins religieux protectionnistes; Bêle est un dieu pour tous.
Bêle ne vous jugera pas, d'ailleurs il vous laissera tranquille, surtout à l'heure de l'apéro.
Bêle est amour, Bêle est pardon, Bêle est paix, Bêle est énergie.
Bêle est le dieu chêvre.
Il est représenté sur Terre par les chêvres afghanes. Ces bêtes divines, et donc bénies, qui mangent les détonateurs de dynamites aux Galleries Lafayette. Cet évenement est bien la preuve qu'elles ont un esprit supérieur. Alors que l'être humain place des charges explosives, totalement inéfficaces, sans voir que le détonateur a disparu, cet être céleste paît tranquilement entre cailloux et carcasses de chars d'assaut.
Tous ensemble prosternons nous devant Bêle.

mercredi 18 février 2009

February

Made of Wool
J'aime à dire que souvent la vie est comme un musée,
Et pas le petit musée bourgeois conjuguant intellectualisme et exiguïté.
Un Louvre immense où l'on se perd en beauté
Dans les innombrables salles et fastueux escaliers.
Derrière les vitres se cachent des trésors inégalés
Que même le temps ne peut éffleurer.
Au fond de ce palais au mille et un salons
Vit une pièce que je ne me lasse pas de contempler.
Bientôt on viendra la destituer pour un cellier oublié.
L'établissement est vivant; il est un puissant dragon,
Larvé sous les vertes pentes d'un volcan,
Qui ne demande qu'à prendre son élan.

Magsonite
Ce n'est pas parce que c'est la fiesta que je vais mettre les pieds dans le plat.
Heureux moments, vomi dans la baignoire et qui vivra verra.
En tout les cas si ce soir là tu croises mon chemin
N'oublie pas que tes fesses attirent fortement mes mains.
VNVS (Pour...)
Il résonne un bruit sec et lourd
Dans une cathédrale de béton froide et éloignée.
Ci-gît une fleur.
C'est ainsi que soudainement est tombé la fin du jour
Laissant place à un long hiver désolé.
Ici est tombée une fleur.
Au loin, au loin je te vois du bout de la jetée.
Petite percée d'écume, bercée par les flots au gré des marées.
Ici pousse une fleur.
De l'extrémité je contemple l'horizon
Qui n'est, au dessus de toi, que bleu profond.
Ici éclosera une fleur.
Et le long des chemins je porterai avec moi
Une fleur épanouïe sous ma boutonnière.
Alors je m'en irai le coeur en joie
Vers de nouvelles plages rythmées pas des milliers de soleils.

mardi 17 février 2009

En avant la ziziki!!!

Aperçu des films vu ou revu il n'y a pas si longtemps/

The woods : Très bon film par le réalisateur de May. Ambiance horrifique parfaitement maitriséé. Avec Bruce Campbell en guest-star!!!!
MR73 : J'ai beaucoup aimé, un peu dépressif mais vraiment très bon. A savoir que c'est plus la chronique d'un homme qu'un film policier.
In Bruges: (Bon baiser de Bruges) : Comédiens excellents, Bruges est toujours aussi magnifique et surtout une écriture très bien maitrisée allant de la comédie, au drame en passant par le film de mafieux. Peut être une des plus belle réussite de l'année dernière.
Les Bronzés font du ski : Rien à dire, toujours le même plaisir... Dire que certains disent que les Ch'tis est la comédie française du siècle avec son scénar façon Vérité si je mens...
Debout les crabes la mer monte : Mouai... ça passe. Je l'ai vu car Bertrand Blier y a participé, mais cela reste brouillon; absurde certes mais pas assez poétique et profond pour plaire.
National lampoon's vacation : Figure des comédies 80s, je ne m'en rappelais plus: toujours drole quoi que ça a quand même pas mal vieilli.
Talladega Nights: Un film culte!!! Une des meilleures comédies de la décennie!!!
Dark City (director's cut) : Toujours aussi envoutant et grandiose. Depuis ma première vision à l'ABC de Chartres il y a 10 ans je ne me lasse pas. De plus la version Director's cut corrige les quelques défauts majeurs existants (ex: voix off du début dans la version normale).
Singin' in the Rain: La meilleure comédie musicale au monde!!!
The Boyfriend : J'adore cette comédie musicale délirante avec Twiggy!!!
Breakfast Club : Un des meilleurs et des plus marquant Teen movie de tout les temps.
Moi y'en a vouloir des sous : Un excellent Jean Yanne se moquant du capitalisme et des idéaux révolutionnaire des années 60/70.
Viens chez moi j'habite chez une copine: toujours aussi divertissant, très bonne comédie française type des années 80.
Teeth: Pas un des plus grand films d'horreur vu mais il est très agréable à regarder. Jouant parfaitement avec les thèmes classiques du teen horror: sexualité, passage adolescent/adulte, famille, intégration.
The Strangers: vraiment pas terrible. Le film a dû mal à demarrer et puis passé les premiers plans où les deux héros ne se rendent pas comptent que les méchants sont derrière ça devient un peu répétitif. Pas vraiment un film de slasher, ni un survival... Des actions et paroles de la part des héros assez incompréhensibles, voir à la limite de la débilité. J'espérai plus. De plus affiche qui saccage le film puisqu'on voit tout les vilains dessus alors que dans le film faut attendre 45minutes, d'ailleurs on voit l'affiche avec son en-tête on a vu le film en fait.
REC: J'ai toujours dit que l'Espagne est un vivier de bons réalisateurs pour l'horreur/fantastique. J'adorais déjà La Secte Sans Nom du même Jaume Balaguero, et là je reste sur ma bonne impression. Très bon mélange entre "Blair Witch" et un bon zombie à la Romero. Prenant, techniquement irréprochable, il réussi la pari de faire un très bon film avec pourtant quasiment que du déjà vu. Avec en plus la charmante Manuela Velasco! Peut être la véritable adaptation de Resident Evil (premier du nom).
Diary of the Dead: Cinquième et dernier film de la saga zombie de Roméro. J'ai beaucoup aimé, même si le coté reportage en direct est très en vogue en ce moment (voir REC), cela un Romero de très bonne facture. Romero reste toujours acerbe vis à vis de notre société. Peut être que la critique des médias est quelques fois un peu trop machée au spectateur.

Bravo!!!

Lorsque l'on évoque l'Angleterre, ou plutôt la Grande Bretagne on dit toujours (lorsqu'on est un mâle , un vrai, un tatoué!): "Ah oui, le pays des salopes tout le temps saoulent et habillées en catins!!"
Et bien je ne dirai pas le contraire. Enfin, je ne peux que vous en dire peu sur le coté salope, mais pour ce qui est du coté habillé comme de vilaines cochonnes je ne peux qu'affirmer.
Rien que tout à l'heure, je sirotais ma pinte de Carling (^^ c'est pour toi Thibault!) au bar de mon campus alors que beaucoup de jeunes venaient également mais pour se la mettre, quelque chose de mignon. Forcément beaucoup de filles (75% de l'université). Et comme d'habitude: jupes quand ce n'est pas mini-jupe, décolletés défiant les lois de la gravité et je vous laisse à votre imagination. En tout les cas, comme à chaque soirées sur le campus, un esprit et surtout des yeux suractifs, viroveltant dans tout les sens.
Mais ce soir, c'était le nutella sur la tartine: sur la route de l'immeuble d'un ami, nous trouvâmes une jeune en train d'uriner sur la route, en plein milieu du campus. Elle avait un charme unique. Faisant la position de gymnastique, dite du pont, ou quelque chose y ressemblant fortement, elle urinait. Elle tanguait tel le bateau de Kersauson ivre au Cap Horn; elle maitrisait tellement bien la gymnastique que ses fesses baignaient assez souvent dans la flaque tel le bateau de Kersauson ivre aux Malouines; ses copines se foutaient de sa gueule plusieurs mètres au loin, elles annonçaient à tous ce qui se passait tel Kersauson ivre dans la rade de Brest; et enfin elle nous annonça qu'on était mignon (le reste n'était malheureusement pas compréhensible pour une oreille sobre) et essaya de se relever en bougonnant tel Kersauson sortant de L'Escadrille à Port Joinville.
Bref, après les vomis, amour de jeunesse se pratiquant entre les arbres du campus (avec des options pour le bucalement) et autres pratiques observées dans ce monde étrange, une nouvelle porte s'est ouverte à moi!!!
Vivre en Grande Bretagne, c'est un peu comme faire la guerre: on voit du pays et plus rien ne choque.

jeudi 12 février 2009

Xmas Carrol Main entrance (chapitre 5)

Aujourd'hui je n'ai rien a faire alors je lis L'Etranger de Camus comme un vrai zazou.
"Aujourd'hui maman est morte." Finalement je me suis tourné vers un DVD. L'existentialisme c'est beau mais bon quand on a rien à faire cela fait légérement déprimer.
Bref, rien de tel qu'une bonne comédie débile pour transformer du temps vide en des instants de rires mérités.
Mais alors que je sors le DVD de la boite les volets se fermèrent en un grand claquement alors qu'une forte brise se déversa dans le salon... Maintenant je pense que vous êtes habitués donc je vous passe les détails du genre: de la vapeur sortie du DVD, un fantôme apparu et tout et tout.
Aujourd'hui je fis la connaissance de Wu le fantôme de mon DVD de Talladega Nights. Très jolie, petite voix emplie de douceurs à chaque parole, coupe au carré et yeux noisettes, élégamment habillée d'une longue robe de soirée noire et blanche. Elle ressemblait à ces gravures de mode que l'on voit à tout bout de champs sur papier ou sur écran; le genre de fille dont la vision procure joie d'un sentiment amoureux et tristesse d'un idéal chimérique. J'avais un peu de mal à y croire, vu les droles d'oiseaux ectoplasmiques que je connaissais déjà.
Bon j'avoue qu'elle ne m'a pas annoncé tout de suite qu'elle se devait de me montrer mon futur; pour cela j'ai dû la draguer un peu, ce qui par ailleurs me convenait très bien.
Avant de partir pour le monde enchanté de mon futur, nous prîmes un petit verre de Martini. Nous ne voulions pas réveiller Sandrine, gardienne de la bouteille de Johnny Walker. Elle est si jalouse; d'ailleurs depuis notre dernière rencontre je n'arrive plus à mettre la main sur ma bouteille de vodka. Grace à ce petit moment d'intimité j'appris que les fantômes pouvaient être bon vivants et charmants, et qu'ils pouvaient boire tout à fait normalement sans en mettre partout. Puis au bout d'une boite de Pringles et de deux autres verres, nous décidâmes de nous rendre dans mon futur.
La sensation n'était pas la même que d'habitude. Normalement je ne sentais pas grand chose à part un léger coup de vent sur mon visage. Dès que je pris sa main, une vague de chaleur se propagea dans mon corps. De ma paume jusqu'à ma nuque, elle amena une sensation de plénitude extrème. Cette sensation fut si forte, si agréable que, même les paupières closes, je voyais des voiles améthystes s'extraire et danser en volutes sur l'horizon noir. Je ne sais combien de temps cela dura mais lorsque nous arrivâmes dans le futur cela me fit presque un choc. Non pas à cause de cette vision d'anticipation mais comme si on m'avait réveillé alors que j'hibernais depuis plusieurs saisons.
D'ailleurs à propos de première vision du futur...
(A Suivre)