mardi 24 février 2009

Xmas Carrol Main entrance (Deuxième partie)

Nous étions aux pieds d'un grand engin, ou plutôt devant un escalier qui menait à cet engin. Cet appareil ressemblait à une grande caravelle mais sans voilure. En effet, que ce soit à l'arrière ou sur les cotés de la caravelle, de gigantesques hélices étaient disposées, et au-dessus d'elle se tenait majestueusement un énorme dirigeable relié au navire.
Alors que j'étais en pleine extase, une voix venant de l'engin vint me sortir de ma félicité:
"- Et bien, vous montez?"
Je me suis retourné plusieurs fois jusqu'a ce que la voix se fasse entendre une nouvelle fois et que je comprenne qu'elle s'adressait à nous; ou tout du moins à moi.
C'était bien la première fois que dans un de mes futurs je n'étais pas un simple observateur. Bien étrange en vérité. En tout les cas, Wu me prit la main et cela me suffit amplement pour me mettre en route sans penser à grand chose d'autre que la douce chaleur au creux de ma main.
Nous montâmes les marches et entrâmes dans la bête. L'entrée s'apparentait à un curieux mélange entre un hangar et une salle des machines, mais avant d'avoir pu examiner ce décor en détails l'homme qui nous avait interpellé s'approcha de nous:
"-Heureux de vous revoir. Avez-vous fait bon voyage? Madame Wu laissez moi vous dire que l'équipage, ainsi que moi-même, sommes ravis de vous recevoir à bord."
Wu le remerçia poliment, avec une gentillesse et une douceur qui, encore une fois, me laissa dans un état second. L'homme nous conduisit dans une grande chambre assez somptueusement décorée et fournie. Tout dans des tons oscillant entre ocre et carmin et cerise sur le gateau, l'homme déclara que cette chambre était "nos appartements".
Mais on eu à peine le temps de déposer nos affaires que l'homme me demanda de venir avec lui pour étudier la situation.
Quelques minutes après cela, je me retrouvai sur le pont du "bateau" entouré de plusieurs personnes. Pendant quelques dizaines de minutes, il me posèrent beaucoup de questions sur notre destination, la situation dans des endroits inconnus et des nouvelles d'inconnus. Je leurs répondais que je leur dirai tout ça un peu plus tard, et en vérité j'étais absorbé par la vue qui s'offrait à moi. Nous volions. Nous volions au dessus des champs... Désormais c'étaient les moutons qui, au loin, ressemblaient aux nuages; alors que les nuages n'avaient jamais semblé si proche de mes doigts. Toute cette douceur ouatée à quelques mètres seulement.
C'est à l'idée de ce monde merveilleux que, soudainement, quelque chose me revint en tête. Quelque chose que même toute cette magnificience ne pouvait me faire oublier. Je m'excusai auprès de tous, et rapidement retournai dans notre chambre.
Wu rangeait des vêtements dans une comode. Je n'eu même pas le temps de me poser de questions que, aussitôt près d'elle, je l'embrassais sans mot dire.

(A suivre)

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