vendredi 30 décembre 2011

Requiem pour un (jeune) skieur


Bientôt il va falloir s'élancer.
Affronter le vent, passe encore.
Se lancer sur cette descente qui ressemble à une ascenseur pour l'enfer, bon il suffit d'y croire ou de ne pas y penser.
Par contre, skier pour slalomer entre des hordes de gens, ah non!
Des gamins venant de tous les sens, de vrais femmes lors d'un premier jour de soldes! Ils sont partout, et surtout ils font n'importe quoi.
Non pas que je sois un meilleur skieur qu'eux; en fait, si on nous compare avec nos âges respectifs dans la balance je suis un gros zéro. Mais je ne déverse pas ma médiocrité sur les pistes avec 25 autres clones maléfiques.
Je suis une merde, peut être, mais au moins je suis seul.

Je skie comme un chien moldave à trois pattes, c'est un fait.
Ensuite, vouloir s'entraîner et faire des progrès c'est une chose. Mais pour cela, il vous faut endurer les chaussures de ski. Ces blocs de béton qui, d'homme ordinaire, vous transforment en âne mort. Le corps devient aussi gros et lourd que le cul de mon ex; un vrai festival de panzer sur pattes!
Après l'effort (surtout une journée entière de ski), vos jambes sont lourdes, mais avec ces porte-avions vos pieds raclent le sol, vos chevilles explosent et vos mollets deviennent bouillabaisse.

Et cet exquis moment n'est que la cerise sur le gâteau poudré.
Une journée entière à dévaler les pentes en 10 minutes pour ensuite remonter en 30.
Le tout avec des tire-fesses rigolos, des télésièges vertigineux et surtout une arrivée toujours en mode fiesta.
Au début, on redoute la force d'inertie et donc cela peut être périlleux. En fait, il n'y a rien à craindre, sauf une seule chose: la tonne de débiles qui restent plantés à l'arrivée, histoire de bien vous faire stresser.

Bref, le ski c'est un peu comme la route: on visite, on s'amuse mais: l'enfer, c'est les autres.
Ainsi, je comprends cet enfer puisque je suis moi-même un bon handicapé sur spatules, mais comme toujours je fais également partie de cette armada de glands pour ces derniers.
Par contre, comme c'est mon blog, je me permets, en toute subjectivité, d'insulter cette palanquée de médiocres qui me donnent une raison de ne pas être skieur freestyle professionnel!

jeudi 29 décembre 2011

Casse-tête

Aventuriers du cinéma, j'ai regardé pour vous (en une seule soirée, s'il vous plaît!) trois grandes oeuvres récentes issues de la comédie française (la mauvaise, pas la vraie!).
Je ne vous conseille pas de les voir sans l'avis préalable d'un psychiatre

Le baltringue
Film culte de par son score historique, façon salles vides, mais aussi véritable épreuve cinématographique!
Les acteurs sont plutôt mauvais. A ce propos, Lagaf fait encore mieux dans le cabotinage qu'un Christian Clavier sous coke après la vision d'une dizaine de De Funes, et il faut le voir quand il regarde directement la caméra sans raison pour appuyer la chute de ses blagues.
L'histoire tient sur une feuille de papier toilette restée coincée dans les toilettes de la médiocrité cinématographique. A la limite, les blagues font de l'effet, mais dans le mauvais sens, il faut bien le dire.
Non, vraiment il n'y a rien a sauver.


Le missionnaire
Encore une fois, une histoire que l'on a vue et revue 100 fois.
Ensuite, on trouve surtout des blagues sur les flics et l'alcool, les villageoises un peu salope, les bons gars d'la campagne; bref, ça sent bon la vieille France!
A la limite, J-M. Bigard qui gueule "ta gueule!" ou "putain, fais chier!" peut toujours rester marrant mais cela suffit-il pour un film (surtout quand il fait cela depuis des années)?!
L'histoire (liliputienne) se règle de manière enfantine et surtout, tombe dans un pathos éhonté "tout le monde est beau et gentil, vive la vie, mes amis!". Bref, cela reste un produit à la Bigard.
Mais cela reste peut être le moins mauvais des trois films... C'est dire.


Le séminaire.
Il était difficile de faire suite au passable "Caméra Café: Espace détente", mais apparemment, pas de faire pire.
Le film possède une histoire somme toute totalement inintéressante. En fait, il n'y en a pas du tout avant une heure de film; avant cela reste une simple suite de gags dont la lourdeur n'a d'égale que la croûte terrestre.
Ainsi, il ne reste que quelques gags au demeurant plutôt mauvais qui se débattent dans une histoire mort-née.
On sent même que pas mal d'acteurs ont traîné des pieds pour le film tellement on ne les voit qu'en coupe-vent le temps de quelques scènes; quand certains acteurs fétiches de la série sont même inexistants.
C'est tellement mauvais que si l'on doit ne retenir qu'un seul point positif, cela serait le charme discret mais assuré de Virginie Hocq. D'ailleurs, je ne peux résister à la tentation de vous mettre l'affiche de son dernier spectacle (oui, en plus elle est drôle sur scène!).

dimanche 25 décembre 2011

Belle Verrière


Êtes-vous heureux?
On entend, ou voit, beaucoup cette phrase un peu partout. A bien y réfléchir, c'est bien une question à la con.

Bon, je passe sur le fait que la meilleure réponse à donner est: "Qu'est-ce que ça peut te foutre?!"
Le bonheur est quelque chose qui se juge sur la longueur.
Être heureux, c'est un sentiment fort mais éphémère. C'est ce que l'on ressent lorsque le facteur vous livre un gros colis, ou bien pendant les premiers temps d'une nouvelle relation (remarquez la valeur des comparaisons de votre serviteur!). Donc êtes-vous heureux n'a que peu de sens, à moins d'être en plein acte sexuel lors de la question; d'où le coté malvenu du "alors, heureuse?" qui intervient généralement après.

En fait, à quoi peut-on répondre quand on répond à cette question? En gros, si on répond 'oui', on répond: "je suis content de ma vie, tout va bien. J'ai des hauts et des bas comme tout le monde, mais si regarde bien je n'ai pas à me plaindre."
On l'entend de plus en plus souvent, parce que dans notre société, on ne saurait répondre 'non' et ainsi on montre que l'on n'est ni en dépression, ni porteur d'idées suicidaires. Bref, que l'on est comme tout le monde mais un peu au-dessus également, tel un modèle.

Et puis, au bout d'un moment, c'est quoi être heureux? S'extasier devant un bon gros gâteau au chocolat meringué alors que l'on n'a plus de dents?!
Avoir réussi à choper Jennyfer/kevin, votre amour d'enfance qui, en fait se révèle être limité/e physiquement et intellectuellement?!
Pleurer de joie car M. le directeur ne vous a accordé quatre compliments en six phrases et vous a même taper dans le dos?!

Après cet article, on va dire que c'est un blog philosophique alors n'oubliez pas: le gras, c'est la vie!

vendredi 23 décembre 2011

Allemagne Théo


Chers amis, chère maman,
Comme vous lisez ceci, et que donc que vous avez un minimum de jugeote, je me doute que lorsque vous allumez votre téléviseur c'est surtout pour regarder un contenu un minimum intéressant.
Ainsi, il n'y a pas 36 sortes d'émissions de ce genre, il y a: les politiques, les culinaires, les historiques, les scientifiques, celles sur le jardinage, celles pour des *** d'architectes, et enfin celles qui font voyager. Nous nous contenterons de ces dernières pour aujourd'hui.

En fait, je vais tout simplement dire tout le bien que je pense d'Antoine de Maximy
Enfin une vraie émission de voyages avec de vrais gens! Lors de ses périples, il galère, il se montre curieux de tout, il va directement vers les gens, ils disent 'oui', ils disent 'non', bref tout est naturel. Cela nous rappelle à tous nos galères de voyages. En plus, il est vraiment tout seul; alors que souvent on imagine le cameraman dévorant de gros sandwich au bacon pendant qu'il filme la galère du présentateur.

Dans la plupart des émissions de ce genre, on ne voit que du faux.
Même Échappées belles sonne faux: je te parle en français et tu me réponds direct en turc ou en wolof! On se fout de nous! En plus, même quand il faut parler anglais, le présentateur préfère ne pas se fouler à parler une autre langue.
Et puis c'est ce genre de reportage, où le présentateur dit: "tiens, je vais aller me balader par là, histoire de découvrir!" et comme par hasard Walid, marchand local de loukoums, l'accueille directement main tendu, lui fait visiter l'arrière-boutique, l'invite au mariage de sa fille et lui donne toute sa collection de Pif et Hercule! Non, mais et puis quoi encore!
Où est l'intérêt de tout cela dans le cadre de ces émissions, à part entretenir le fait que l'on nous prend pour des lanternes?!
Vive les voyages, vive les loukoums et vive la TV intelligente!

mercredi 21 décembre 2011

Les aventures de Jack Médecin: chapitre 1


Petit Jack Médecin voulait être CRS.
Son oncle, Patrice Scorbut, était lui-même CRS, et petit Jack lui vouait une grande admiration. Patrice était marionnettiste de Guignol de formation; ainsi, outre jouer de la matraque, il adorait Chopin, Carl Larson et les films de pirates. Jack eut le second choc de sa vie lorsque la matraque de Patoche lui tomba sur le coin de la caboche lors d'une manifestation estudiantine (le premier étant lorsqu'il apprit que les films pornos n'étaient rien d'autre que de la fiction).

Ainsi, ce fut avec une certaine nostalgie que Jack se laissa tripoter par les agents de la sécurité de Roissy. Notre bon docteur avait oublié que les grosses Rolex pouvaient faire sonner les portiques de sécurité.
Mais sa satisfaction fut de courte durée, car Éric n'était pas là pour l'accueillir; et comble de malheur, il y avait ce jour-là une grève nationale des taxis.
Jack Médecin étant un homme du monde, il ne prend jamais ces vulgaires moyens de transport que l'on nomme métro, RER ou bus. Et, il ne pouvait quand même pas se résoudre à faire du stop tel un hippy loqueteux.
Heureusement, qu'en tant que médecin urgentiste, jack connaissait la méthode du 'copain comme cochon', qui consiste à picoler avec des gens pour partir avec cette personne quelque part; en l'occurrence, chez Éric Hamster.

Après plusieurs jack Daniel, trois pintes de Karmeliet et une bouteille de Lacryma Christi, Jack arriva chez son ami Hamster.
Son pavillon de Châtenay-Malabry était en désordre, pour ne pas dire dégueulasse. A coté, Dunkerque en 1940 ressemblait à une réclame pour Monsieur Propre ou Ikea. Devant la porte du salon, un homme était allongé, froid comme une entrevue avec son ex. Heureusement, Eric était bel et bien chaud: devant son PC en train d'uploader des scènes pornos et de visionner celles d'amis, tout en chattant avec eux.

Bon, se palucher devant internet: jusque là, rien de bizarre. Mais, quand il commence à avoir des cadavres dans les halls d'entrée, c'est que quelque chose ne tourne pas rond.

mardi 20 décembre 2011

MP 73


Chaque jour, des milliers de personnes prennent la ligne de métro 6.
Des milliers d'ombres qui baissent la tête ou regardent vaguement au loin, perdus dans leurs feuilles de choux ou leurs musiques. Un homme qui passe, une famille qui rentre, une sonnerie, un changement, un terminus.
Le train s'engouffre cahin-caha dans les tunnels sombres, s'élève au-dessus des arbres dans un fracas de tôles mal huilées. Toute la journée, les reptiles d'acier vont et viennent, presque discrètement, sur les viaducs centenaires.
Y a-t-il seulement une âme qui ait remarqué un petit détail dans le wagon de tête (direction Nation) ou de queue (direction Étoile)?

Chaque jour, au-dessus des voyageurs, une petite vis se dodeline dans l'écrin de plastique opaque du plafonnier.
On se demande bien ce qu'elle fait là. Comme si sa vie au service de la RATP ne lui convenait plus, elle a quitté ses congénères et essayent de voyager.
Elle est comme un passager clandestin au sein de la rame. Peu de gens doivent la voir; et vu le temps depuis lequel elle est coincée dans son écrin de plastique, le personnel RATP s'occupant de la maintenance ne doivent pas non plus lui octroyer une quelconque attention.

Tous les jours, elle parcourt des dizaines de kilomètres. Il y a environ 45 trains sur cette ligne, mais si d'aventure vous vous trouvez entre Place d'Italie et Denfert-Rochereau (direction Étoile) vers 11h10, n'hésitez pas à grimper dans la dernière rame et à jeter un coup d'oeil aux plafonniers.

Peut être un jour, la petite vis aura atteint une destination et ne sera plus là.
Tout comme la petite vieille que vous croisez chaque jour à la boulangerie, ou le chat, qui tous les après-midi d'été dort sur un balcon; un beau jour, vous remarquerez leurs absences mais leurs souvenirs s'attacheront à un certain endroit. Là, où il y aura toujours un petit coup d'oeil et une petite pensée pour eux.

Chapitre XIV: Personne dans le placard.


Un beau matin... En fait, c'est juste pour l'expression et la beauté du texte car, en fait, il faisait un temps dégueulasse; et en plus c'était en fin d'après-midi.

Bref, un beau matin, les portes du temple de Tara s'ouvrirent avec fracas.
Dans un grand bâtiment himalayen, et de surcroît en pleine tempête, les portes qui claquent passent plutôt inaperçues. Alors si en plus, comme Jack, on est en pleine lecture du dernier SAS, vous pensez bien que tout ce vacarme n'eut pas plus d'incidence que le dernier livre de Max Galllo.
Après avoir fermé les persiennes, Malko commençait à effeuiller la sculpturale Sabrina dans une chambre vénitienne aux délicats lambris de bois orientaux... Jack eut à peine le temps de tourner la page 43, pour sentir le frisson de cette description grivoise qui avait si bien commencée, que quelqu'un entra en trombe dans sa chambre:
"Frère Jack, un messager vient d'arriver. Vous devez vous rendre à l'instant dans la salle du conseil!"

Arrivé dans la dite salle du conseil, Jack vit que tous les sages y étaient réunis, que l'un d'eux ressemblait à son oncle Joe (gardien de parking à caravane dans l'Idaho et alcoolique notoire), mais surtout que ce messager n'était autre que Sashimi, l'éleveur de chèvres local (avec le poil desquelles il tissait, aux dents, des tapis pour l'exportation de luxe).
Mais, après n'avoir pu fantasmer sur SAS, Jack ne pu non plus s'égarer sur les trognes des anciens, car la nouvelle tomba comme un couperet.
Franz, l'ancien compagnon de fortune de Jack, était encore vivant!

Il aurait été vu en compagnie des hommes Cot'cot': cette confrérie de ninja poulets autrefois esclaves des amazones.
Jusque là tout va bien: rien n'empêche Jack d'aller le voir et de lui claquer la bise autour d'une bonne mousse, mais la vie est une salope (et il y a assez peu de bières dans ce coin du globe).
Car Franz a été vu à la tête de ces hommes étranges lors du pillage d'un Burger King et d'une razzia dans un entrepôt de vaisselle.

lundi 19 décembre 2011

Yare yare.


Comme disait le grand poète maudit Jo (il reçoit tous les jours au Marigny de Porte d'Orléans de 9h à 20h; demandez Jo le clodo): "le monde est comme une tourte: ça a l'air petit mais dans le ventre ça remplit!".
Cet article commence n'importe comment, il faut le signaler. Alors, allons directement au coeur du sujet.

La première chose qui choque au Japon, c'est la politesse extrême des autochtones. En fait, c'est surtout l'abondance de produits erotico-porno qui choque au premier abord (mais bon, c'est un blog subjectif!).
Les employés se plient en quatre pour satisfaire n'importe quel client, et s'excusent mille fois pour une seule minute d'attente. Bref, de biens beaux larbins!
D'ailleurs, l'autre chose qui frappe (toujours mis à part, le porno!), c'est justement l'attitude des clients; qui se rapprochent plus de celle de Ramses II que de l'abbé Pierre.
En effet, pas un sourire, pas un bonjour, ni un merci; c'est à peine si la monnaie on te la balance à la gueule. Et pendant ce temps, l'employé doit être irréprochable et aux petits soins.

En France, c'est le contraire. A l'autre bout du monde, on sourit (quand on peut), on dit 'bonjour', 'au revoir', 'merci, madame' et tout. Enfin, lorsque nous sommes clients.
Et de l'autre coté, nous nous trouvons face à un/e charmant/e employé/e du service public qui baille et/ou fait la gueule (SNCF, France Télécom, CAF, etc..). Des fois, c'est à peine si la personne ne se transforme en obersturmführer et vienne vous frapper (ou vous fasse frapper, car ils sont plutôt du genre fainéant).
En fait, nous faisons (en tant que clients) notre maximum pour être poli afin que la personne en face de nous, nous écoute un minimum voir soit un tant soit peu aimable.
Vive la république, vive les aiguillettes de canard, vive la France!

Ta gueule!


Ce matin devant mes yeux hagards et mon café brûlant: une révélation! On les croyait morts et enterrés mais finalement, ils s'apparentent au chiendent: les BB Brunes, le mauvais groupe jeune français.
Et bien, désormais ils reprennent sans vergogne Supergrass (l'excellent groupe britannique).
Du coup, de la bonne musique (pour une fois!) , mais malheureusement les paroles sont affligeantes: c'est la spécialité maison de CC Brune (CC comme caca et non comme cocaïne, bien qu'a les voir on se dit la Colombie on a pas besoin d'y aller pour visiter).
Bien évidemment, la voix mince et énervante du chanteur colle parfaitement avec les dites paroles. C'est la signature maison.
En plus, dans le genre 'je ne sais pas faire de musique, et en plus je ne suis pas foutu de faire une bonne reprise' les garçons coiffeurs de la Madeleine se posent là! Histoire d'être discret, ou alors pour verser dans la facilité, ces derniers ont repris la seule chanson de Supergrass que tout le monde connaît car elle représente des biscuits secs et des yaourts dans des pubs qui nous saoulent depuis des années.
A l'époque de leur (relative) gloire, le groupes faisait mouiller les pisseuses des quartiers aisés dans les bars de Bastoche (le fameux quartier très mal famé de Bastille!) parce qu'ils étaient eux-mêmes de faux rebelles des beaux quartiers.
Mais maintenant que sont-ils sinon pas grand chose: les plus jeunes hasbeen de France essayant de renouer avec un minimum de succès...
Ah, tu fais moins le fier avec tes poulains, Philippe Manoeuvre!

mardi 13 décembre 2011

Chanson du sixième étage (David Grotta version)



http://www.youtube.com/watch?v=SYCIpBtaON0
(pour bien chanter en rythme!)

LE GROS TAS
(et Joyeux anniversaire à mon ami!)

Vous, mes amis tant de fois vous me dites
Que d'ici peu je ne serai plus gras.
J'aimerais bien vous croire un jour
Mais j'en doute avec la paëlla.
Essayez de répondre à mon surpoids!

Le gros tas, le gros tas, le gros tas!
Qui saura me faire oublier, dites-moi!
Mon envie de grossir,
Essayez de me le dire!
Le gros tas, le gros tas, oui le gros tas!

Vous mes amis, essayez le cassoulet.
Une seule plat au monde peut me rendre,
Tout ce que j'ai gagné en gras: saucisses et pizza.
Alors si vous pouvez appelez-moi.

Le gros tas, le gros tas, le gros tas!
Qui saura me voir m'empiffrer avec les doigts?
Je n'avais que des kébabs plein le frigo
Pour nourrir mes centaines de petits kilos.
Je sais bien que toute ma vie c'est le gras.

Vous mes amis vous me trouvez immonde,
Vous dites que vous me ferez manger du concombre.
J'aimerais bien vous croire oui,
Mais mon bourrelet combat cela
Mon bide reste jamais sans confit d'oie.

Le gros tas, le gros tas, le gros tas!
Le gros tas, grand ami des frites et d'autres joies.
Il n'aimait que la pâté sur Terre et sans ça, c'était le camembert.
Il sait bien que le pain c'est ce qui accompagne le pâté de foie.

Le gros tas, le gros tas, le gros tas,
C'est celui qui nous écrase toi et moi!
Pour vivre, il se gave de cassoulet au foie gras.
Le gros tas, le gros tas, le gros tas...

vendredi 9 décembre 2011

L'amour est international, Pierre Woodman aussi.


http://www.youtube.com/watch?v=oQ47ULVxkyo

Alors je n'oserai rien dire sur l'Unicef, qui est une organisation très louable (en plus, Audrey Hepburn était une de ses iconiques ambassadrices; aujourd'hui il y a Shakira- ce qui n'enlève rien à la beauté de l'organisation!).
Mais là, c'est quoi ce truc?!

Un ramassis de personnalités ringardes. Honnêtement, qui s'intéresse encore à Ophélie Winter et qui se souvient de Laam? Réponse, absolument personne! C'est toujours la même chose: on oublie vite les mauvais souvenirs, par contre eux pensent toujours qu'ils sont VIP dans ton esprit. La phrase type de ce genre de bestioles est le fameux: "J'aide les autres car je suis parti de rien", en prenant soin de ne pas ajouter "et j'y suis retourné de plain-pied".

De jeunes personnes qui ont sorti une chanson (enfin un truc musical sur lequel ils couinent allégrement) et qui pensent vivre à jamais au Panthéon de la chanson française. Les Grégoire, les Nolwenn Leroy et tout ceux qui pensent renouer avec le succès des Fab' Four alors qu'au loin se profile le festival de la saucisse de Montrouge, un divorce et 4 crédits à rembourser. En bref, un succès chez Auchan, un résultat moyen, un échec et hop on signe dans la chanson humanitaire, histoire de chanter autre chose que les merdes que personnes n'a voulu télécharger (il manquerait plus que quelqu'un paye pour ça!).

Et enfin, il y a tous ceux qui ont leurs cartes de sociétaire saltimbanque aux bonnes oeuvres racoleuses; en gros ceux que vous voyez chaque année aux Enfoirés, au Téléthon etc. Bref, les mecs qui pallient le fait de n'apportez rien à personne avec leurs carrières en mettant leur médiocrité au service d'une association caritative.
D'ailleurs, il est troublant de voir que ces derniers sont toujours inclus dans une des deux catégories nommées ci-dessus. CQFD.

Donc voila: faire un disque pour une association caritative rempli de mauvais et de ringards, alors que plus personne n'achète de CD (et encore moins de deux titres!); tout le monde télécharge, mais en toute honnêteté, qui téléchargerait une merde pareil?! Gratuitement, cela serait trop cher payé (et ne rendrait pas service à la cause), et légalement: vous avez envie de payer pour une merde pareil sur votre ordinateur?!
Ainsi, si vous n'écoutez pas la radio ou ne regardez pas les émissions musicales télévisuelles, ce clip aura le mérite de faire la liste de toute la médiocrité française qui vous donne envie d'aller voir ailleurs.

mercredi 7 décembre 2011

Moins 50%

Très chers amis, très chère maman,
Comme tout le monde, vous devez bien zapper sur votre téléviseur durant la journée- notez bien que je parle bien de zapper et non pas de s'affaler comme un chat espagnol et passer sa journée à ne rien faire devant la TV.
Et c'est malheureusement à ce moment là que vous tombez sur la pub Nintendo où une femme parle toute seule a sa console. Comble de l'acharnement, la firme nous en a concocté deux versions.

Deux spots mais qui sont exactement pareil: une jeune greluche de 25 ans allongée à coté de sa peluche sur son sofa s'exclamant telle une mauvaise actrice: "Vas-y Mario, fais tomber les pièces", "toi, je t'écrabouille! T'en veux aussi, toi?!", "oh oui, j'ai gagné" etc.
Une vraie sonate au mauvais goût publicitaire et à la greluche! A la limite, je veux bien reconnaître que dans ma mémoire, les publicitaires n'ont pas choisi la plus moche. Mais revenons à nos petites pubs affligeantes et je m'adresse directement à la jeune fille.

"Bon, je passe sur le fait que Mario et la console ne comprennent pas ce que tu dis, et surtout qu'ils ne te répondront pas non plus, cocotte.
En fait, beaucoup de personnes parlent en jouant aux jeux vidéos. Généralement c'est lorsque l'on joue à plusieurs que cela se passe. Regarde un peu ton copain lorsqu'il joue avec ses potes et que tu te sens seul à coté du canap'.
Mais le fait est que tu joues toute seule dans la pub et là, c'est une autre histoire. Tout seul, on ne parle pas vraiment; c'est plutôt du :"Putain!!" , "mais bouge ton cul!", etc.
En tous cas, on n'expose pas à sa peluche tous les faits et gestes que l'on fait faire au plombier moustachu.
Allez, arrête tes conneries, poulette! Va plutôt te bourrer la gueule avec tes potes; et si jamais tu rentres seule (pour une fois) et bien saoule, là tu pourras brailler ce que tu veux à Mario ou ta peluche; toujours sans dignité mais au moins cela sera justifié.
Salucofagos, poulette!"

Macho Man Spirit


Jean-Jacques Rousseau a dit: "A l'aise dans mon jardin avec Ginette: dans la vie faut pas s'en faire." Ce à quoi le Dalai Lama répondit: "Et ma Kro, elle vient à pied?!".
Ces deux hommes n'ont donc aucune vision d'un monde où il faut lutter (et façon Royal Rumble, je vous prie. Mais regardons le commencement de tout ceci:
On est bien tranquille in utero: il fait chaud, personne ne vient vous diriger et on paye pas de loyer. Et un jour, votre mère se prend un shoot d'ocytocine et des contractions vous déplacent vite fait bien fait jusqu'à la porte de votre premier petit chez-vous. Voici donc le Traumatisme de la naissance.
En plus, voilà comment vous êtes acceuilli à l'air libre: des gens en blouses vous tripotent dans tous les sens avant de vous balancer dans une salle avec des dizaines de collègues et des adultes à l'air idiot, qui vous regardent à travers une vitre. Même Hortefeux ne pourrait rêver de faire mieux.
Et ce n'est que le début! Après on vous demandera de ranger votre chambre, faire vos devoir, attendre un peu avant de peloter votre copine (ou demander d'attendre), supporter boss et collègue, payer des impôts, sortir les poubelles, voir les beaux-parents, se lever la nuit pour les enfants, payer des impôts, etc.
Non, vraiment, la vie est une lutte. On en envierait presque les bébés morts-nés.

(Merci à Arthur pour la photo!)

Shub-Niggurath te passe le bonjour!


Si l'on regarde bien le monde avec la bonne lorgnette, on peut se rendre compte que certains faits sont troublants!
Madonna est une grosse vieille qui n'a jamais rien su faire de sa vie; Marc Levy est un bobo mal rasé qui rêve d'écrire et Morandini est un fait un pneu usé de camion poubelle ayant muté.

Dernièrement, Jean-Luc Delarue a annoncé son cancer de l'estomac. Bon, rien à dire là-dessus.
Mais l'oeil avisé du chercheur de vérité voit tout de suite ce qui transparaît!
J.L. Delarue, cela ressemble fortement à H.P. Lovecraft!
Et comme par hasard, Lovecraft a également souffert de ce même cancer (bon, celui de l'intestin techniquement, mais on va pas chipoter pour si peu!).

Le présentateur TV est donc un cultiste priant et attendant le retour des anciens. Il essaye de nous convertir avec ses émissions. Je me disais bien que Evelyne Thomas avec tout de Cthulhu, surtout physiquement!
Prenons garde!

Prochainement, je vous démontrerai qu'Alain Souchon est la réincarnation d'un dieu de la guerre viking et que la crise actuelle n'est en fait qu'un vaste complot de la société Disney et du gouvernement hondurien.

mardi 6 décembre 2011

Chapitre XVII


Rikimaru reprit connaissance dans les ténèbres. Rien ne semblait parvenir là où il était, même les odeurs de nems et les rugissements du lion avaient disparu. Au moins, il y avait de l'air.
Il se releva aussi vite et bien qu'un étudiant du lit un samedi matin. Il devina avec le bout de ses pattes que l'endroit ou il se trouvait était assez exigu; et également aussi sale qu'un bar espagnoles pendant la fête de l'huile d'olive.
Riki devait certainement se trouvait dans les catacombes; l'espace dans lequel il se tenait avait la taille d'une salle de bain parisienne et l'odeur d'un placard à pantoufles de grands-parents.

Il tâtonna dans le noir pendant longtemps.
Les koalas ne voient que fort mal dans le noir, mais de par son passé et ses aptitudes, il arrivait à avançait plutôt rapidement dans un tel environnement. En fait, il ne lançait pas ses jambes qu'après avoir eu le feu vert de mains tremblotantes contre les parois comme le ferait n'importe qui. Sans courir le 100 mètres, Rikimaru, tel le ninja alerte, avancer régulièrement et à pas assurés.
Si il devait mourir ici et maintenant, il ne verrait pas d'où elle proviendrait, alors autant aller un peu plus vite. Rikiamru n'était pas téméraire mais il savait bien qu'avancer à l'allure d'une grand-mère arthritique ancienne actrice porno hardcore allait surtout le ralentir pour rien.

Au bout de plusieurs dizaines de minutes dans les tunnels ténébreux, Rikimaru sentit une légère brise. Après quelques mètres, il pouvait voir des rayons de lumières.
Les pieds en appuis sur les murs, le koala tendit tous les muscles de son corps pour déplacer la lourde pierre qui s'opposait entre lui et l'air libre.
En sortant, Rikimaru vit que cette pierre était la plaque d'une tombe.
Rikimaru était ressorti au Père Lachaise.

Le Père Lachaise, c'est plutôt bien pour visiter, errer, se promener; c'est calme et de très belles tombes côtoient Wilde, Morrison et d'autres. Mais alors que Rikimaru regardait autour de lui, le cimetière lui semblait beaucoup moins sympa: des post-it en chinois qui volaient partout et recouvraient le sol, et surtout des zombies qui semblaient se balader tranquillement...

lundi 5 décembre 2011

P'tain, suce-toi Canelle!


En ce moment, on peut entendre parler d'une réclamation de différents mouvements féministes voulant supprimer le terme 'mademoiselle'. Étant un tant soit peu réalistes, ils ne demandent que le retrait de cette formule dans l'état civil et toute paperasse administrative.
Mais du coup, ce n'est plus intéressant pour le blog WC des îles donc penchant sur un hypothétique cas de suppression du mademoiselle dans la vie de tous les jours.

Alors, madame ou mademoiselle?
Alors là, il faut choisir son camp, car honnêtement si j'étais une femme je ne voudrais ni l'un, ni l'autre pour les raisons suivantes:
'Mademoiselle' pour les vieux ça fait jeune pute ou vieille ville; pour les jeunes ça fait un peu "wesh wesh, mademoiselle, t'es trop bonne, tu me laisses aphone!"
En même temps, Madame ça fait un peu Madame Claude ou bien "excusez-moi madame la baronne mais si monsieur le baron nous surprenait je perdrais mon emploi"...

Et puis, tout ce débat rappelle le fait que l'on entend dire ici et là, que la galanterie n'est qu'une pratique machiste. On sent l'intelligence de la pensée qui pointe derrière, d'ailleurs respectons cette grande réflexion: Ne tenons plus la porte! Balançons leurs la porte au nez!

Ma pétale de Quaker Oats.


L'homme ça aime la bière et les jeux de foot sur sa console de jeux; la femme, quand à elle, préfère sa collection de chaussure et le chocolat.
Alors quelles activités peut-on faire pour s'entendre, mis à part le sexe et cracher sur les belles-mères?!

Essayez donc le ménage. Ainsi Monsieur pourra faire un peu de poussière dans son désordre, si bien ranger pour lui, sans crier sur quelqu'un; quand à madame, elle pourra en profiter pour ranger, contempler et trier ses multiples affaires.
Pour le vrai ménage (le vrai, le pas drôle, le tatoué!), embauchez quelqu'un ou bien faites chanter votre conjoint.

Et pourquoi pas un dîner à deux? Enfin pas se restaurer ensemble mais cuisiner un repas tous les deux. Vous pouvez même pousser le jeu en incluant cocktails et présentation. Toutefois, il est vivement déconseillé de cuisiner chacun les mêmes plats et de les comparer ensuite, sauf si vous voulez crier, taper sur votre conjoint et partir en week-end chez maman. Donc distribuez vous les plats ou les ingrédients. Si vous ne savez pas cuisiner, bougez-vous, feignasses!

Vous pouvez, également, vous retrouver le soir en discutant. Bien sûr ne parlez pas de votre journée de travail: la plupart des gens n'en n'ont rien à taper, même votre maman! Par contre, laissez vous quelques minutes chacun de valorisation! Monsieur pourra vous dire combien il est balèse au poker, surtout après huit bières, combien sa grosse voiture écrase de sa masse et de sa beauté toutes celles du quartier et combien sa masse musculaire augmente parce qu'il n'a pas pris de sauce avec ses frites ce midi.
Madame pourra, quand à elle, vous démontrer que le corail lui va tellement mieux au teint, que sa copine Valérie est 'vraiment trop une salope' et que vous ne devez pas l'approcher sous peines de représailles, ou alors qu'elle voudrait avoir un chien mais qu'elle connaît votre désamour envers la race canine mais qu'elle en voudrait bien un quand même, et que ce n'est pas si important mais qu'elle est prête à s'en occuper toute seule etc.

Comme quoi le tout n'est pas de donner dans la guerre des sexes, il suffit juste de faire converger vos traits distincts pour créer une synergie de couple. Bien sûr, vous pouvez aussi vous limitez à forniquer comme des phoques et traiter votre belle comme une entité issue à la fois de Baphomet et de Sauron.

dimanche 4 décembre 2011

Sci-fi maison.


http://www.atlantico.fr/pepitesvideo/bbc-filme-brinicle-doigt-glace-mort-233392.html

Sans parler de la batailles du PS contre les charognards d'Europe écologie, le monde nous offre toujours de quoi nous étonner et nous émerveiller.
Voilà bien un étrange phénomène. Fascinant comme cette colonne de glace ressemble bel et bien à un doigt de sorcière ou celle de la faucheuse.
Cette vidéo ne nous rappelle-t-elle pas mille et un film et livres?!

Merci à ma petite paupiette préférée pour la découverte de cette vidéo!!

PS: Et merci à la BBC, qui prouve une fois de plus que la télévision française ne sait pas produire grand chose de bien (à part Kaamelott).

Ca tourne!


Et voici une série de critiques peu objectives sur quelques films vus dernièrement:

Election 1/2
Première partie du diptyque de Johnny To, Election est une des plus belle réussite du cinéma de Hong-Kong depuis la rétrocession (et donc le départ de beaucoup de réalisateurs).
L'histoire est très simple: une triade élit son président tous les deux ans, et l'échéance et arrivée! Devinez quoi les deux favoris ne s'entendent pas du tout et la situation devient tendu.
Une grande épopée mafieuse et terriblement humaine qui ne laisse pas une seconde au spectateur pour souffler tellement Johnny To met tout son savoir au service de l'histoire et du suspens. Un must du film thriller/mafieu!
Bien sûr, le deuxième opus va avec la vision du premier. Tourné dans la foulée, le film a pour thème l'élection suivante. To maîtrise fait toujours preuve de brio et surtout approfondi sa réflexion et brouille toutes les cartes issues du premier film!
Tout simplement une des meilleures saga de Hong-Kong et des films ayant pour thèmes la mafia!


Ça va faire mal!
Un gros nanard avec Henri Guybet, Bernard Menez, Daniel Ceccaldi et les seins d'Isabelle Mergault.
Pour échapper à un contrôle fiscal et un dépôt de bilan, un producteur minable veut se lancer dans le film porno (mais artistique), et au passage essaye de mettre sa copine dans le lit de l'inspecteur...
Un grand moment de n'importe quoi. Un des must de la comédie française mauvaise et ringarde entre Max Pécas et les Charlots! Des gags faciles, des acteurs qui en font des caisses, un peu de nu, bref du grand mauvais goût! A voir pour, ou après avoir picolé!
Mieux vaut regarder Attention les yeux avec Claude Brasseur, Guy Marchand, Gérard Hernandez, le Splendid, qui traite du même sujet mais est un film drôle!


La révolution française: années lumières/années sombres
Fresque en deux parties réalisée pour le bicentenaire de la révolution française.
Elle est passé à la TV quelques temps après 1989, mais pendant des années je n'ai pu voir que la première partie (qui s'arrête à la prise des Tuileries) car la deuxième partie était "violente" (dixit ma grand-mère). Bon, il est vrai que lorsque l'on a moins de 10 ans ça change de Goldorak.
Bref, une histoire que l'on se doit de connaître lorsque l'on se dit citoyen, une histoire qui, bien qu'un peu rapide malgré presque 6 heures de film, réussi à présenter une histoire complète et objective de cette période.
Le tout dans des décors somptueux et avec un casting irréprochable (JF Balmer; F Cluzet, P Ustinov, J. Seymour, Sam Neill, etc).
Les six heures passent avec un rapidité surprenante. Un délice pour les yeux et ceux qui s'intéresse, ou veulent s'intéresser à cette période. Magistrale!
En plus, plusieurs scènes ont été tournées à Chartres!!



Cabal/Nightbreed
Chef d'oeuvre maudit de Clive Barker (sachant que tout ce provient de Clive est un chef d'oeuvre!), le film disposant pourtant de moyens financiers corrects s'est fait charcuter au montage par les producteurs tâcherons. Et aux dernières nouvelles, il y a peu de chances qu'une version director's cut voit le jour.
Il reste quand même un film magnifique comme seul Clive sait les faire: un monde de poésie, d'horreur, de beautés et de violence. On tombe rapidement sous le charme du film qui possède de bons acteurs et très bon scénario. Donc malgré le massacre de la post-production, Cabal est un excellent film à voir (mais en vo, s'il vous plaît!)
Mention spéciale au réalisateur David Cronenberg, qui excelle dans son rôle de tueur!


Lord of Illusions
Dernier film de Barker, ce dernier a lui aussi subi des coupes (au moins 20 minutes) de la part des producteurs.
Quoi qu'il en soit, nous avons un beau film (toujours aux moyens très corrects) où ce mêle fantastique et film noir. Le dosage est excellent, bien que l'on puisse reprocher au scénario d'être par moments un peu complexe.
Ce mélange des genres allié à la grande finesse et l'art de Barker contribue à rendre le film captivant malgré, encore une fois, le fait qu'il ne correspond pas à la vision de l'auteur/réalisateur.
La différenciation entre illusionniste et magicien, qui est le coeur du film, réussit à nous captiver jusqu'à la fin.

samedi 3 décembre 2011

Nostalgie 666.FM


Mes amis, mes très chers amis,
Que serait notre ennui sans la télévision?! Et que serait le mauvais goût sans Les grands du rire (France 3)?!

Mais plantons le décor, ou plutôt étudions le décor de l'émission: le chef décorateur doit être (en plus d'être alcoolique) un nouveau riche de province ayant une passion pour les clubs privés orientés de Mykonos des années 70, car il faut le dire le décor tient d'une laideur sans nom!
Un fond bleu (c'est-à-dire un arrière plan virtuel et dégueulasse) à vomir, des statues d'éphèbes dorées digne d'un sombre lupanar de banlieue, une table en verre et en marbre façon mauvaisgoût.com, etc.

De plus, on est servis par un beau tiercé de crétins ringards: Yves Lecoq, l'homme au trois châteaux et à l'humour plat et mou.
Henry-Jean Servat, l'homme totalement inutile qui pourtant fait rêver les vieux avec ses anecdotes de garçon-coiffeur issues de la IVe république.
Karen Cheryl, dont la vacuité se joue autant dans sa boîte crânienne que sur son CV
Décidément une émission où les ringards et les mauvais se dispute la vedette!

Mais la médiocrité ne s'arrête malheureusement pas là!
A chaque émission, on nous afflige des invités insipides du type: 'j'ai sorti une biographie sur le charcutier-traiteur de Bernard Menez", ou 'j'ai chanté une fois au hit-machine en 1997 entre Organiz et Stomy Bugsy". Bref, un beau panel de has-been et de sombres merdes du showbiz.
Et oserais-je parler des fameux "grands du rire"?! Entre les mille fois vus et revus sketch de Coluche, Inconnus etc. on peut trouver le meilleur des mauvais: Mado la niçoise (aussi drôle que la salade), Roland Magdane (autant au goût du jour que Romain Bouteille) et les interventions de Daniel Herzog (l'homme qui ne sait qu'imiter Colombo).
Que du mauvais!

Bien évidemment, cet océan de crétinerie est renforcé par les anecdotes de Servat, qui portent sur les bigoudis de Colette Renard, le stérilet de Marilyn ou bien les tâches sur la soie des slips de Rudolph Valentino. Un homme propre à faire rêver les maisons de retraites, hospices et autres mouroirs. C'est aussi intéressant que les blagues vaseuses de Lecoq ou les sourires niais de Cheryl.

Merci encore à qui de droit, vive la télévision, vive le pâté de foie et vive le suicide!

vendredi 2 décembre 2011

Les aventures de Jack Médecin. Prologue.


Alors que les premiers rayons de soleil caressaient les cicatrices napoléoniennes des remparts de Valence, les loufiats de l'hôtel Impérial pouvaient également admirer les traces de la soirée sur le visage de Jack Médecin.
Tapas espagnols, bières allemandes, vins français, cuisine turque, liqueurs écossaises, spiritueux russes et filles faciles kazakhes. Jack est un médecin sans frontières.

Un jour à Bali, un autre à Lisbonne, un week-end à Rio, un autre à Meudon; la vie de Jack Médecin était une grande aventure.
Sa personne même était une aventure: son foie et système intestinal avaient tout connu, et le monde entier, par tous temps et saisons, c'était reflété sur ses indétrônables Rayban.
Médecin urgentiste, podologue, spécialiste des maladies infantiles et vénériennes, et grand chef guérisseur de la tribu burundaise des Pombaol, Jack exerçait partout et sous n'importe quelle condition, tant que sa modeste rémunération fut en cash, avec un minimum de quatre zéros et avec au minimum la racine carrée de 25 devant ceux-ci.
Il avait même essayé de se lancer dans la politique mais étant du genre à refuser les pots-de-vin pour boire directement à la bouteille, Jack ne fit pas long feu. Il dû s'exiler quelque temps au Pérou, entre le lac Titicaca et le Machu Piché (bar spécialisé dans l'alcool de cailloux radioactifs).
C'est là-bas qu'il rencontra, au cours d'une battle de Dancing Rayban, Eric Hamster: barman minable en soirée et super star du téléchargement porno toute la journée.

Ainsi, alors que l'alcool est donné et les filles de toutes beautés à Valence, Jack repartait pour Paris (où l'alcool est cher et les filles emmitouflées) rejoindre son vieil ami.
Ce n'était pas l'habitude d'Eric de demander de l'aide ainsi, surtout sachant que Jack était en pleine palpation (nous ne diront pas de quoi par respect envers l'intégrité de Jack, reconnue par le tribunal présidentiel d'Oulan-Bator).
Jack se faisait du souci sous son apparente gueule de bois, mais un bon double scotch dans l'avion allait dissiper tout ça.

jeudi 1 décembre 2011

Bleibet meine freude.


Parlons un peu musique classique, car vous n'allez pas me dire que vous vous y connaissez beaucoup, jeunes béotiens!
Mais attardons nous surtout sur Tchaikovsky, le hard-rocker du classique.
L'avatar de la musique russe est à la fois romantique, voir mielleux, avec ses envolées lyriques et très énergique. Surtout en fin de composition ou de mouvements où tout d’un coup tout s’accélère et explose en un grand bouquet final. Une partition du maître ressemble en fait à une séance de sexe (moyenne mondiale de 10 minutes, alors que la plupart des symphonies de Piotr en font facilement le triple; avec Piotr Illitch plus c'est long, plus c'est bon!, ).

Bach, c'est un peu le vieux professeur ; l’homme qui détient le savoir et la tranquillité d’âme inhérente à la vieillesse.
Mozart où l’Apollon de l'histoire de la musique. Symbole de la jeunesse: enfant prodige, mort très jeune et ayant eu une vie façon petite maison dans la prairie (il n’y a qu’à voir le nombre de livres parlant de sa condition monétaire, ses propos graveleux, ses problèmes de reconnaissance, relations avec son père et sa sœur… Vous avez déjà vu/lu beaucoup de livres sur Bach ?! L’homme tranquille de Leipzich). En musique, Wolfgang s’élève au-dessus de tous avec ses airs joyeux et légers, sa profondeur humaine et sa virtuosité. Sa musique est celle d’un adolescent romantique qui célèbre la vie tout en prenant conscience des difficultés et affres de celle-ci.

Bach, homme d’église, produit une musique divine et précise; sa musique est celle celle des sphères.
Mozart, le bon vivant, nous a léguer celle de l’humanité, celle de l’humain comme achévement et sublimation du divin.
Tchaikovsky, c’est la musique du triomphe; du romantisme triomphant.
Les élans de gloire sont légions dans sa musique mais ils ne sont là que pour faire oublier ses instants de beautés mélancoliques qui les précèdent.
Tchaikovsky rejoint Mozart en créant un art de jouer romantique entièrement dédiè à la célébration de la vie. Fini les romantiques dépressifs qui passèrent leurs temps à pleurer sur leurs pianos les soirs de tempêtes hivernales (pas de nom, s’il vous plâit).

mercredi 30 novembre 2011

Ca va chier!


Toujours pas de dates pour internet...

Vous pouvez être sûr qu'il y aura un très gros article, plein de grossièretés et de bile envers SFR, pour ne pas les nommer.

A suivre également: les maîtres de la musique classique qui t'expliquent la vie, des articles peu objectifs sur des films et la télévision ainsi que la suite des histoires made in WC.

Mais surtout, bientôt une nouvelle histoire apocalyptique avec Jack Médecin, René le Grillager et Dodo la saumure! Un grand moment!

Salucofagos!

mardi 22 novembre 2011

Arf


Chers amis, chère maman,
Suite a de menus problèmes techniques (plus d'internet), le blog saveur vanille des îles WC sera de retour dans une ou deux semaines.
Salucofagos

samedi 12 novembre 2011

Et en avant la zizik.


Dans notre monde actuelle, il y a plusieurs choses qui nous ravissent chaque jour: ,la publicité et TF1. Alors imaginez l'amont de bonheur et de joie qui nous transporte lorsque que TF1 fait une pub sur elle-même!
Mais voyez plutôt: http://www.dailymotion.com/video/xlt86a_tf1-les-rouges-et-les-bleus-campagne-de-pub-2_webcam

http://www.dailymotion.com/video/xlt7s6_tf1-les-rouges-et-les-bleus-campagne-de-pub-1_webcam#rel-page-1

Un magnifique spectacle où tous les animateurs vedettes (et un peu moins) jouent une scènette dont je suis sûr toutes les assurances, le Vieux Pané et le jambon Herta sont jaloux.
On y voit des enfants qui jouent toute la journée (dehors comme à l'école), des beaufs grassouillets qui picolent au PMU du coin, des gens qui bouffent en gueulant (parce que c'est important la victuaille, bordel!), des méridionaux qui braillent sur un terrain de pétanque, des personnes qui aiment s'entasser sur les routes (en klaxonnant et gueulant) ou dans les stades (toujours en gueulant). Si je voulais être mauvaise langue je dirai que les pires campagnes anti-françaises du monde entier ne ferait pas mieux.

Chacun son rôle: Roselmack en jeune cadre zen;
JP Pernaut en mannequin de la dernière collection Jean Lefebvre;
Carole Rousseau en 'on ne sait quoi' faisant toujours 'on se quoi' dans une école;
Nikos qui se plaint d'avoir des voisins bruyants dans un bar qui sent bon le poivrot anisé;
Dechevane en touriste bourgeois à la plage parce qu'il a perdu son voilier;
JP Foucault en guest-star marrante, le temps d'une blague de 3 secondes;
Le jeune au charisme de navet que tout le monde a déjà oublié, essayant d'être un Rastignac jeune, sympa et branché, mais surtout raté;
Lagaf' en acteur sur fond bleu avec son look de videur de boîtes de province;
Laurence Ferrari en personne faisant tâche;
Séverine Quétier en bonnasse mutine sur un banc;
Le footeux, que l'on voit jamais, imitant un présentateur de météo;
JL Reichmann avec son ton et son accent tout droit issu des poissonneries parisiennes de la Butte aux Cailles, période communardes;
Evelyne Dhéliat très bonne dans son rôle de coiffeuse en pause au PMU;
Denis Brogniart et son sourire un peu moins brillant que le soleil mais avec son air d'intelligence pareil au varech échoué sur les rochers;
Benjamin Castaldi toujours excellent dans son rôle quotidien d'attardé du village;
Claire Chazal qui se voit obliger de surjouer pour essayer palier à la fraicheur de Laurence Ferrari .

Encore merci TF1. La tour de Boulogne-Billancourt, c'est de la France et du bonheur en barres!
Notons tout de même la belle phrase avec 'la viande rouge renvoyée en cuisine car elle est bleue'. Jean Amadou n'est plus mais on s'en qu'il reste en nous, à TF1.

vendredi 11 novembre 2011

Des gloups et de bulles


Il y a 10 ans, on a beau dire mais c'était bien différent. En même quoi de plus normal! Alors qu'il y a 10 ans, il n'y avait pas beaucoup de différence avec les 10 ans d'encore avant. Mais ne nous enfonçons pas plus loin dans la machine à remonter le temps car je crains de devenir vulgaire en arrivant aux hippies.
Il n'y avait pas d'internet; pour communiquer on devait passer par le téléphone (surtout fixe) et par La Poste (qui a conservé son label d'incompétence; mais à l'époque les services postaux n'étaient pas ouverts à la concurrence).

On ne pouvait donc pas draguer sur internet. Il fallait foncer et s'attaquer à la bête à main nue (notez que c'est une métaphore pour décrire la cour et non la description d'un viol).
D'ailleurs, mais comment faisait-on pour garder la relation quand on était jeune? On appelait chez les parents: "oui, bonjour madame. Est-ce que je pourrai parler à Stéphanie/Julien, s'il vous plaît?" C'était classe!

A l'époque, on achetait... enfin disons plutôt: nous utilisions encore des CD. Les PC étaient plutôt miteux niveau mémoire donc le téléchargement devait attendre (en plus, avec une connexion 56k limitée à 2 heures par mois, c'était la croix et la bannière).
Les CD coûtaient la peau de l'ours sans l'avoir vendu mais on avait au final un bel objet. En plus, on en trouvait plein en occaz': maintenant, même pour trouver un déplorable Enfoirés ou un misérable André Rieux, il faut se lever de bonne heure (pourtant c'est le genre de merde qui inondait le marché de l'occasion).

On enregistrait la TV et les films sur cassettes VHS. Cela coûtait cher et à la fin la cassette était rempli de bouts de pubs, de clips vidéos ou de films de M6.
D'ailleurs, pas de porno à tous les coins de rues à l'époque! Non, non, non. C'était soit un téléfilm M6 le dimanche avec 30 minutes de dialogues improbables entre deux plans de corps dénudés. Sinon le porno c'était le premier samedi du mois sur Canal + ou sur certaines chaînes du câble à quelques moments du mois.

Niveau cinéma, on n'avait pas forcément moins de films de merde sur la toile mais il y avait beaucoup moins de multiplexes ; alors je ne saurai dire si il y a un rapport mais en tous cas le prix des places étaient moins chères. A l'époque cela faisait une petite sortie sympa avec sa copine/copain mais aujourd'hui cela revient à payer à cette dernière/dernier un très bon restaurant gastronomique. Surtout que l'on risque surtout de voir de la merde et il faut avouer que le ciné pour emballer c'est pas le top.

jeudi 10 novembre 2011

Chapitre XIII; L'interlude à Dudule.


Jack crû qu'en sortant de la pièce, il allait faire une pause avant sa dernière épreuve. Mais, que nenni! Ce fut tout de suite après qu'eut lieu celle-ci.
Une épreuve si terrible que tous les esprits en oublièrent son contenu de peur de s'en souvenir. Vous me direz: ' mais alors, comment est-ce qu'une telle cérémonie peut se faire et donc se perpétuer de générations en générations?" C'est un grand mystère que seuls les initiés, comme Jack désormais, peuvent connaître. Mais il faut noter que cette connaissance est placé dans la zone taboue de la conscience; entre les journées Nutella et le fait d'apprécier Arthur.
Bref, Jack était maintenant devenu un maître ninja-spirito-bouddhiste; Flavia fut libérée, et ainsi Jack coulait des jours tranquilles entre méditation, lecture, amour, repassage et sexe endiablé.
Chaque matin il allait cueillir ses flocons d'avoine dans la boite de céréales, et préparait un petit déjeuner romantique avec thé au beurre de yack/ confiture/ pain noir/ préservatifs/ Malboro et Paris Matin. Après sa toilette post-coïtale matinale, notre bon Jack commençait sa journée de feignasse.
Il aimait lire Dostoïevsky, Goethe, Christopher Moore et Bernard Russo. Comme il adorait les tuniques (de moine) en lin et les dessous en satin et en soie à motifs cachemire, il découvrit les affres de leur repassage. Il aimait également siroter des tequila sunrise sur la terrasse du temple de Tara, ainsi qu'un peu de sexe hardcore dans le placard de la chambre de Flavia ou bien une cravate de notaire sur le toit, face aux éléments, les soirs de tempêtes.
Mais Jack ait encore loin du lycée californien où il travaillera plus tard auprès du jeune nullard has-been Aaron Carter.
Il avait beau passer du bon temps comme un DSK dans un hôtel ou dans des toilettes de restaurant, son véritable destin se présenta à lui quand il reçu des nouvelles de son compagnon de drogue Franz...