vendredi 2 décembre 2011
Les aventures de Jack Médecin. Prologue.
Alors que les premiers rayons de soleil caressaient les cicatrices napoléoniennes des remparts de Valence, les loufiats de l'hôtel Impérial pouvaient également admirer les traces de la soirée sur le visage de Jack Médecin.
Tapas espagnols, bières allemandes, vins français, cuisine turque, liqueurs écossaises, spiritueux russes et filles faciles kazakhes. Jack est un médecin sans frontières.
Un jour à Bali, un autre à Lisbonne, un week-end à Rio, un autre à Meudon; la vie de Jack Médecin était une grande aventure.
Sa personne même était une aventure: son foie et système intestinal avaient tout connu, et le monde entier, par tous temps et saisons, c'était reflété sur ses indétrônables Rayban.
Médecin urgentiste, podologue, spécialiste des maladies infantiles et vénériennes, et grand chef guérisseur de la tribu burundaise des Pombaol, Jack exerçait partout et sous n'importe quelle condition, tant que sa modeste rémunération fut en cash, avec un minimum de quatre zéros et avec au minimum la racine carrée de 25 devant ceux-ci.
Il avait même essayé de se lancer dans la politique mais étant du genre à refuser les pots-de-vin pour boire directement à la bouteille, Jack ne fit pas long feu. Il dû s'exiler quelque temps au Pérou, entre le lac Titicaca et le Machu Piché (bar spécialisé dans l'alcool de cailloux radioactifs).
C'est là-bas qu'il rencontra, au cours d'une battle de Dancing Rayban, Eric Hamster: barman minable en soirée et super star du téléchargement porno toute la journée.
Ainsi, alors que l'alcool est donné et les filles de toutes beautés à Valence, Jack repartait pour Paris (où l'alcool est cher et les filles emmitouflées) rejoindre son vieil ami.
Ce n'était pas l'habitude d'Eric de demander de l'aide ainsi, surtout sachant que Jack était en pleine palpation (nous ne diront pas de quoi par respect envers l'intégrité de Jack, reconnue par le tribunal présidentiel d'Oulan-Bator).
Jack se faisait du souci sous son apparente gueule de bois, mais un bon double scotch dans l'avion allait dissiper tout ça.
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