mardi 28 décembre 2010

La flèche d'or (1ère partie/3)


Il était une fois, dans un pays lointain, un roi qui était aimé de tous car il était bon et sage. Le roi aimait ses sujets et ses voisins et surtout sa femme par dessus tout.
Un jour le roi organisa un grand banquet de plusieurs jours pour fêter ses 35 ans. Tous les souverains des pays voisins furent invités avec leurs cours, ainsi que tous les hommes du peuple qui pouvaient se déplacer jusqu'au château.
Lors du banquet sa femme lui offrit un arc d'un bois précieux en cadeau, ainsi que des flèches avec des pointes en métal provenant d'un pays aussi lointain que là d'où vient le soleil.
Le roi fut ravi et surtout lui promis de lui faire honneur avec, lors de la prochaine chasse qui clôturera les festivités.
Ainsi, quelques jours plus tard, le roi s'élança à la chasse accompagné de ses plus grands invités.
La forêt était si grande et si sombre par endroits que le roi se retrouva vite isolé.
Alors que le roi s'était perdu, une voix vint à se faire entendre:
"Ton bonheur, grand souverain, n'est qu'illusion. Prends garde à toi mais si tu es courageux, tu seras heureux."
Le roi avait beau regarder tout autour de lui, il n'y avait rien d'autre que l'inquiétante forêt et de grands oiseaux perchés sur les grandes branches sombres et noueuses.
Alors que le roi allait s'approcher d'un oiseau qui semblait l'observer, ce dernier tourna brusquement à gauche puis s'envola en coassant. Quelques secondes plus tard, la course d'un cheval se fit entendre et le grand chambellan du roi arriva.
(A suivre)

samedi 11 décembre 2010

Giovanni Yappa


Chers amis, vous pensez que le mal dans nos rues et ses boutiques prend toujours les mêmes formes: des kébabs par milliers, des japonais aux décors artistiques et des banques et chocolatiers qui s'ouvrent à tour de bras. Mais il y a bien pire que tout cela, en outre cette menace rentre aussi dans nos rayons de supermarché!
Voici le véritable mal moderne: les restaurant de pâtes.
Non, mais c'est vrai! On en bouffe déjà assez comme ça toute l'année.
En plus, il n'y a que des étudiants qui y vont, alors que ce sont les premiers consommateurs de pâtes.
Et il faut dire que ces pâtes sont dégueulasses, alors que pour rater des pâtes faut quand même le vouloir. Et il font payer un prix prohibitif alors que cela ne coûte rien.
Mais surtout, avoir la flemme de faire à manger, passe encore; mais aller acheter des pâtes toutes faites alors que cela ne prend pas plus de 5 minutes à faire...
Non, sérieusement il va falloir arrêter les conneries, les kébabs vont bientôt ressembler à des restaurants gastronomiques si cela continue!

Saint-Just


Sept policiers ont été condamnés pour faux-témoignages. Ils ont accusés un homme qu'ils prenaient en course poursuite d'avoir percuté des agents police, chose qui en réalité a été provoqué par les collègues de ces mêmes agents. On doit se moquer de la bêtise des forces de l'ordre, mais un fait plus grave nous saute aux yeux!
Leur amis policiers ont quasiment encerclé le tribunal de Bobigny pour manifester leur soutien; un soutien renforcé par celui de Brice Hortefeux (Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités Territoriales et de l'Immigration). Brice Hortefeux a des manières de fasciste alors il n'est pas étonnant que ce soudard appuie de telles méthodes. Mais pourquoi donc les représentants de la loi les supportent? Sont-ils eux aussi de grands fascistes que ne renierait-pas Darnand? Non, quand même pas.
Il est vrai que le métier de policier est assez ardu de nos jours et que certain peuvent déraper.
Mais ils protestent officiellement contre les peines lourdes que leur collègue ont reçu. Mettre cela en rapport avec le fait que des assassins ou violeurs s'en sortent à meilleurs compte tiendrait du populisme nauséabond avec lequel on essaye de vicier notre démocratie. par contre, juger que la peine est à la hauteur du préjudice relève du droit citoyen.
La justice est le bras de la république; bafouer l'une des deux institutions est déjà intolérable mais il est cent fois plus inadmissible de voir la vertu républicaine mise à mal par ceux qui doivent la garantir! Comment peut-on avoir foi en les institutions républicaines quand ses représentants les bafouent sans gêne; qu'ils soient policiers, ministres de l'intérieur ou simples fonctionnaires?!
la république ne devient plus qu'un pastiche où les lois n'est plus la même pour tous, dans la tête de ces éléments. Ils souffrent déjà d'une grande méfiance du peuple, mais le peuple n'a-t-il pas raison de se méfier de ces personnes qui dénature la république?! La république appartient au peuple! Tout comme disait Saint-Just: "pas de libertés pour les ennemis de la liberté".
Si la loi doit être ferme, elle doit être dure envers ceux qui la constituent! Elle ne peut se permettre d'être bafouée par ses représentants. Dura Lex Sed Lex.

jeudi 9 décembre 2010

Chapitre V: Chaud devant, froid derrière!


Les enfants adorent se rouler dans la neige, qui ne l'a pas fait dans sa tendre jeunesse? Personne ne se souciait du froid et de ses vêtements mouillés, mais Jack et Franz n'étaient plus vraiment des enfants. De plus, ils s'affalaient dans la neige entre deux pas de courses, non pas par plaisir enfantin mais pour éviter les obus qui tombaient comme les impôts sur le contribuable.
Le show son et lumière dura quelques minutes et ne s'arrêta qu'une fois que la carcasse-maison de Franz explosa en un grand feux d'artifice qui projeta des bouts de carlingue à plusieurs centaines de mètres, ainsi qu'une forte odeur de plante très prisée chez les jeunes drogués.
Le silence se fit au milieu de la vallée en proie à la fumée et aux odeurs illégales.
Nos deux héros virent des ombres descendre des cimes mais maintenant que la maison de franz était éparpillée il n'y avait plus guère que quelques trous d'obus pour se cacher.
Qu'a cela ne tienne, Franz et Jack imitèrent les taupes à la vitesse de TF1 tombant sur le mauvais goût. Alors que les ombres dévalaient les pentes enneigées à toute vitesse, nos deux compères creusaient un trou dans la neige.
Au bout de 5 minutes, ils étaient enfouis jusqu'au nombril. Endoloris pas le froid, la seule chose qu'ils sentirent fut les coups de pieds dans leurs fesses, dépassant allégrement du sol, qu'ils reçurent.
Devant eux se tenaient plusieurs femmes jeunes, belles, tenant des fusil mitrailleurs et surtout portant des bikinis en peau de bête avec leurs moonboots et leurs manteau de fourrure.
Tout naturellement, Jack et Franz suivirent ces belles demoiselles en tant que gentlemen, mais également parce que le cul en l'air devant une vingtaine de mitraillettes t'as pas vraiment le choix.
Ils les suivirent, les mains liées dans le dos, pendant deux heures jusqu'à l'entrée d'une caverne marquée par deux grandes statues de femmes bonasses à poil.