dimanche 25 décembre 2011

Belle Verrière


Êtes-vous heureux?
On entend, ou voit, beaucoup cette phrase un peu partout. A bien y réfléchir, c'est bien une question à la con.

Bon, je passe sur le fait que la meilleure réponse à donner est: "Qu'est-ce que ça peut te foutre?!"
Le bonheur est quelque chose qui se juge sur la longueur.
Être heureux, c'est un sentiment fort mais éphémère. C'est ce que l'on ressent lorsque le facteur vous livre un gros colis, ou bien pendant les premiers temps d'une nouvelle relation (remarquez la valeur des comparaisons de votre serviteur!). Donc êtes-vous heureux n'a que peu de sens, à moins d'être en plein acte sexuel lors de la question; d'où le coté malvenu du "alors, heureuse?" qui intervient généralement après.

En fait, à quoi peut-on répondre quand on répond à cette question? En gros, si on répond 'oui', on répond: "je suis content de ma vie, tout va bien. J'ai des hauts et des bas comme tout le monde, mais si regarde bien je n'ai pas à me plaindre."
On l'entend de plus en plus souvent, parce que dans notre société, on ne saurait répondre 'non' et ainsi on montre que l'on n'est ni en dépression, ni porteur d'idées suicidaires. Bref, que l'on est comme tout le monde mais un peu au-dessus également, tel un modèle.

Et puis, au bout d'un moment, c'est quoi être heureux? S'extasier devant un bon gros gâteau au chocolat meringué alors que l'on n'a plus de dents?!
Avoir réussi à choper Jennyfer/kevin, votre amour d'enfance qui, en fait se révèle être limité/e physiquement et intellectuellement?!
Pleurer de joie car M. le directeur ne vous a accordé quatre compliments en six phrases et vous a même taper dans le dos?!

Après cet article, on va dire que c'est un blog philosophique alors n'oubliez pas: le gras, c'est la vie!

Aucun commentaire: