vendredi 11 novembre 2011

Des gloups et de bulles


Il y a 10 ans, on a beau dire mais c'était bien différent. En même quoi de plus normal! Alors qu'il y a 10 ans, il n'y avait pas beaucoup de différence avec les 10 ans d'encore avant. Mais ne nous enfonçons pas plus loin dans la machine à remonter le temps car je crains de devenir vulgaire en arrivant aux hippies.
Il n'y avait pas d'internet; pour communiquer on devait passer par le téléphone (surtout fixe) et par La Poste (qui a conservé son label d'incompétence; mais à l'époque les services postaux n'étaient pas ouverts à la concurrence).

On ne pouvait donc pas draguer sur internet. Il fallait foncer et s'attaquer à la bête à main nue (notez que c'est une métaphore pour décrire la cour et non la description d'un viol).
D'ailleurs, mais comment faisait-on pour garder la relation quand on était jeune? On appelait chez les parents: "oui, bonjour madame. Est-ce que je pourrai parler à Stéphanie/Julien, s'il vous plaît?" C'était classe!

A l'époque, on achetait... enfin disons plutôt: nous utilisions encore des CD. Les PC étaient plutôt miteux niveau mémoire donc le téléchargement devait attendre (en plus, avec une connexion 56k limitée à 2 heures par mois, c'était la croix et la bannière).
Les CD coûtaient la peau de l'ours sans l'avoir vendu mais on avait au final un bel objet. En plus, on en trouvait plein en occaz': maintenant, même pour trouver un déplorable Enfoirés ou un misérable André Rieux, il faut se lever de bonne heure (pourtant c'est le genre de merde qui inondait le marché de l'occasion).

On enregistrait la TV et les films sur cassettes VHS. Cela coûtait cher et à la fin la cassette était rempli de bouts de pubs, de clips vidéos ou de films de M6.
D'ailleurs, pas de porno à tous les coins de rues à l'époque! Non, non, non. C'était soit un téléfilm M6 le dimanche avec 30 minutes de dialogues improbables entre deux plans de corps dénudés. Sinon le porno c'était le premier samedi du mois sur Canal + ou sur certaines chaînes du câble à quelques moments du mois.

Niveau cinéma, on n'avait pas forcément moins de films de merde sur la toile mais il y avait beaucoup moins de multiplexes ; alors je ne saurai dire si il y a un rapport mais en tous cas le prix des places étaient moins chères. A l'époque cela faisait une petite sortie sympa avec sa copine/copain mais aujourd'hui cela revient à payer à cette dernière/dernier un très bon restaurant gastronomique. Surtout que l'on risque surtout de voir de la merde et il faut avouer que le ciné pour emballer c'est pas le top.

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