vendredi 4 septembre 2009

Avec cahier des charges et délai


Vendredi ou la nuit sauvage.

Je déambulais dans des couloirs anonymes, seul.
Des jeunes, sautillants, entraient en vue,
Un prof sortit d'une pièce aux lumières crues:
Un sourire t'aurait pas écorché la gueule!
Chaque paroi, chaque grain rugueux est en moi, profond.
J'ai vécu 5 ans dans ce cocon de béton...
Une cathédrale froide qui ne pourra plus m'abriter
Ce bunker du savoir était comme ma maison, ma télé.
Heureusement que je t'ai mon amour de Raymonda!
Car plutôt que dans un amphi je préfère dormir dans tes bras.
Chaque jour tu m'emmènes à la médiathèque pour y travailler
Ce que tu fais pendant que je passe mon temps à ronfler.
Mon ronflement s'amplifie et se déverse dans chaque interstice,
Le béton, de toutes ses forces, vibre avec moi dans tout l'édifice;
Les murs de partout tombent comme des footballeurs.
Pour le savoir et la culture, je suis un tueur.

1 commentaire:

Nezumy a dit…

Hum, je vois. Heureusement, des princesses y vivaient leurs romances (elles ne faisaient bien que ça d'ailleurs). Heureusement, un artiste illustre ne servait à rien, mais vraiment à rien, nada, nothing, niet.