Dernier film de Lars Von trier, Melancholia est le sujet qui nous intéressera aujourd'hui (ou en tous cas, qui m'intéresse).
Le film interpelle d'entrée de jeu: les cinq premières minutes du film est une succession de plans en un extrême ralenti (aucune parole, bien sûr). Véritables tableaux s'animant avec douceur (et longueur!). Le tout sur le prélude de Tristan et Iseult de Wagner; qui est plein d'émotions, certes, mais aussi peu rythmée et ne diffuse pas vraiment une grande joie de vivre (en même temps, quand on voit le thème de l'opéra!).
En fait, tout le film est à l'image de cette introduction. Il est iréellement beau (ces décors! Ces couleurs! Ces lumières!). Les plans oscillent durant les deux heures entre des tableaux d'une beauté saisissantes et figés, et entre une caméra légère comme l'air qui se faufile entre les personnages.
Ensuite, toute la beauté du film se trouve dans les silences. Ce n'est pas du Woody Allen, le film est avare en dialogues. Mais le coeur du film est la relation entre deux soeurs (Kristen Dunst et Charlotte Gainsbourg): leurs faiblesses, leurs positions face à la mort. Car Melancholia, c'est du Bergman! Une histoire de tous les jours entre deux êtres matinée de questionnements (et peurs) métaphysiques. Le tout sans dialogues superflus, préférant laisser passer le film par les non-dits et l'identification que ressent le spectateur. De plus, tout le film se déroule dans un huis clos (enfin un grand huis clos avec château et terres attenantes), ce qui ne laisse pas vraiment la place pour se balader visuellement.
Et bien sûr le prélude wagnérien est partout et à toutes les sauces. Je profite de cette note culture pour souligner quelques beaux clins d'oeil, tel l'hommage à l'Ophélie d'Everett.
Enfin, il faut se rendre compte, qu'il y a, quand même, un fond de science fiction dans l'histoire. Tout le récit est motivé par l'arrivée d'une mystérieuse planète (Melancholia) qui se dirige droit vers la Terre; après niveau SF, cela s'arrête là.
Ce film est un moment suspendu dans le temps, c'est pour cela qu'il est beau. C'est un peu comme les quelques secondes, qui d'un regard échangé, crée un coup de foudre; cela ne s'explique pas et ce déluge d'émotions vous submerge et emporte au loin toutes notions de temps.
Bon, j'avoue que le film est quand même un peu long; si l'on n'aime il va vraiment durer longtemps, mais c'est vraiment la seule que je pourrais reprocher au film (notez le conditionnel!). Enfin bon...
En fait, tout le film est à l'image de cette introduction. Il est iréellement beau (ces décors! Ces couleurs! Ces lumières!). Les plans oscillent durant les deux heures entre des tableaux d'une beauté saisissantes et figés, et entre une caméra légère comme l'air qui se faufile entre les personnages.
Ensuite, toute la beauté du film se trouve dans les silences. Ce n'est pas du Woody Allen, le film est avare en dialogues. Mais le coeur du film est la relation entre deux soeurs (Kristen Dunst et Charlotte Gainsbourg): leurs faiblesses, leurs positions face à la mort. Car Melancholia, c'est du Bergman! Une histoire de tous les jours entre deux êtres matinée de questionnements (et peurs) métaphysiques. Le tout sans dialogues superflus, préférant laisser passer le film par les non-dits et l'identification que ressent le spectateur. De plus, tout le film se déroule dans un huis clos (enfin un grand huis clos avec château et terres attenantes), ce qui ne laisse pas vraiment la place pour se balader visuellement.
Et bien sûr le prélude wagnérien est partout et à toutes les sauces. Je profite de cette note culture pour souligner quelques beaux clins d'oeil, tel l'hommage à l'Ophélie d'Everett.
Enfin, il faut se rendre compte, qu'il y a, quand même, un fond de science fiction dans l'histoire. Tout le récit est motivé par l'arrivée d'une mystérieuse planète (Melancholia) qui se dirige droit vers la Terre; après niveau SF, cela s'arrête là.
Ce film est un moment suspendu dans le temps, c'est pour cela qu'il est beau. C'est un peu comme les quelques secondes, qui d'un regard échangé, crée un coup de foudre; cela ne s'explique pas et ce déluge d'émotions vous submerge et emporte au loin toutes notions de temps.
Bon, j'avoue que le film est quand même un peu long; si l'on n'aime il va vraiment durer longtemps, mais c'est vraiment la seule que je pourrais reprocher au film (notez le conditionnel!). Enfin bon...
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