Il y a dans le monde une trilogie que l'on se doit de connaître, de voir, de découvrir: Bruges, Prague et Venise!
Bon, je vais vous éviter le pathos 'beautés architecturales/blablabla"; le blog WC c'est pas le guide du routard, ni une saloperie pour architectes!
Ces villes dégagent quelque chose de spécial. Il y a, par milliers, des villes musées qui ne produisent rien en vous à part une carte mémoire pleine de photos.
On ressent dans ces trois villes une certaine solitude.
Un endroit où l'on est prisonnier d'un temps qui s'est arrêté il y a plusieurs centaines d'années, et où les fantômes d'une gloire passée hantent chaque coin de rue.
Se sont des villes où on aime flâner et se perdre. A Paris, on passe d'un monument à un autre en vitesse. On essaye de ne pas se perdre car toutes les rues se ressemblent; mêmes les étrons canins et les horribles pigeons s'enchaînent et se ressemblent. Se perdre dans une ville comme Paris, cela fait suer tout le monde. Alors, que dans ces trois villes, c'est aller de surprises en surprises. C'est un peu comme se plonger, pendant des heures, un livre fascinant: on en oublie tout.
Il n'est pas nouveau de dire que ces trois villes sont des villes romantiques. Mais ce que l'on y trouve surtout, ou bien ce qu'elles nous inspirent, est une solitude romantique.
On s'y ressource; on se retrouve avec soi-même en flânant au gré des pavés. On se retrouve seul face à une beauté centenaire et figée qui vous surplombe de toutes parts. Vous n'êtes qu'une vision fugace en ces décors.
Contrairement au romantisme européen du XIXe siècle, on se ressource dans la ville, et non plus en dehors d'elle. Elles sont le berceau émotionnel de nos vies de citadins.
Voir Venise et mourir, peut être. Mais peut-on attendre d'avoir vu ces trois villes?!
PS: Pour les crédits photographiques, il y a pêle-mêle Mort à Venise, Kafka, Bons baisers de Bruges (Dieu, que le nom français est laid! 'In Bruges' en vo) et Don't Look Now. Qui en plus de montrer toutes les beautés de la ville et d'en faire un personnage du récit, sont de très bons films que l'on se doit de voir.
Bon, je vais vous éviter le pathos 'beautés architecturales/blablabla"; le blog WC c'est pas le guide du routard, ni une saloperie pour architectes!
Ces villes dégagent quelque chose de spécial. Il y a, par milliers, des villes musées qui ne produisent rien en vous à part une carte mémoire pleine de photos.
On ressent dans ces trois villes une certaine solitude.
Un endroit où l'on est prisonnier d'un temps qui s'est arrêté il y a plusieurs centaines d'années, et où les fantômes d'une gloire passée hantent chaque coin de rue.
Se sont des villes où on aime flâner et se perdre. A Paris, on passe d'un monument à un autre en vitesse. On essaye de ne pas se perdre car toutes les rues se ressemblent; mêmes les étrons canins et les horribles pigeons s'enchaînent et se ressemblent. Se perdre dans une ville comme Paris, cela fait suer tout le monde. Alors, que dans ces trois villes, c'est aller de surprises en surprises. C'est un peu comme se plonger, pendant des heures, un livre fascinant: on en oublie tout.
Il n'est pas nouveau de dire que ces trois villes sont des villes romantiques. Mais ce que l'on y trouve surtout, ou bien ce qu'elles nous inspirent, est une solitude romantique.
On s'y ressource; on se retrouve avec soi-même en flânant au gré des pavés. On se retrouve seul face à une beauté centenaire et figée qui vous surplombe de toutes parts. Vous n'êtes qu'une vision fugace en ces décors.
Contrairement au romantisme européen du XIXe siècle, on se ressource dans la ville, et non plus en dehors d'elle. Elles sont le berceau émotionnel de nos vies de citadins.
Voir Venise et mourir, peut être. Mais peut-on attendre d'avoir vu ces trois villes?!
PS: Pour les crédits photographiques, il y a pêle-mêle Mort à Venise, Kafka, Bons baisers de Bruges (Dieu, que le nom français est laid! 'In Bruges' en vo) et Don't Look Now. Qui en plus de montrer toutes les beautés de la ville et d'en faire un personnage du récit, sont de très bons films que l'on se doit de voir.
1 commentaire:
Mais t'as quoi contre les archi!pourquoi tant de haine?
bpn sinon je me suis perdue au père lachaise (paris, remember?) et c'était bien, voilà.
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