lundi 24 juin 2013

Festos Doritos


Avec les derniers rayons de soleil - si, si, il parait qu'il y en a eu - le festival de Cannes ferme ses portes et remballe son tapis rouge.
Sur ce tapis, divers types de semelles et de talons se sont côtoyés : de hautes starlettes, des richelieu hollywoodien aux vulgaires savates des idoles d'une saison ou des acteurs Canal +.

Mais ne serait-ce pas l'image d'une cinéma ? Ces stars que l'on voit plusieurs fois par an et les tocards du soir dont même l'archiviste de Voici ne se souviendra pas à la prochaine saison ?
Des films et des acteurs inoubliables dont l'histoire se souviendra et qui finiront dans les collections René Chateau du futur. Imaginez nos petits enfants venant nous voir avec le DVD de Starship Troopers à la main : Papy, c'est quoi ton film de vieux ?

Pour ceux de ma génération ( entre 25 et 30 ans), Luc Besson fait déjà presque figure d'auteur désuet. Je ne parle bien sûr pas de son œuvre de production qui nous a laissé tant de superbes nanar de collection.
Quand Subway, Le grand bleu et Nikita sont sortis, ces films étaient novateurs tout ça, tout ça. Mais maintenant, les considère-t-on comme des chefs d'œuvres du cinéma ? Assez peu. Ils marquent une époque et ne vont pas au-delà de la curiosité et de l'affection personnelle.

Et la situation empire avec ce p*** de post-modernisme. Vous croyez vraiment que le cinéma se souviendra dans 50 ans des plagi... des hommages, pardon de Tarantino ? C'est qu'il n'y a pas grand chose de novateur - à part des conversations absurde de 10 minutes, histoire de combler - dans ces films, si ce n'est un grand et bon catalogue de films oubliés.
Cela à au moins le mérite de faire découvrir ce pan de l'histoire du cinéma. Mais est-ce que , tout comme Besson, les futurs générations s'intéresseront à Tarantino ?

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