samedi 6 octobre 2012
Le romantisme de Vendémiaire.
Allez, une petite chanson pour accompagner pour fêter le week-end : Depeche Mode, Judas.
ARMELINE
Étant mignonne et agréablement constituée,
Ayant tout ce qu'une femme peut désirer,
Armeline, tu peux décemment m'ignorer.
Il faudra pourtant bien qu'un jour je te propose un café;
Mais je sais qu'emmitouflée dans ton écharpe et ton caban,
Tu déclineras mon offre très gentiment
Et, avec un grand sourire, me diras qu'une autre fois est envisagée.
Personnellement, je pense que je vais continuer à t'admirer secrètement
Et lancer des regards furtifs en cours discrètement.
Un jour, nous arrêterons, au détour d'un couloir, les sourires gênés
Et autour de cet hypothétique café
Commencerons à revoir les règles du jeu des sentiments
En attendant que nos deux cœurs se trouvent timidement.
ZIC ZAC
Chaque matin quand je touille mon café,
Je pense à tes grands yeux sombres.
D'habitude, je pense à mes impôts mais ton sourire m'a envoûté.
Tu es mon Al-Qaida et tu as fait de moi ton prisonnier.
Comme Brel, j'aimerais t'offrir des perles de lait.
J'aimerais te couvrir de bijoux, de choux et de cailloux,
Mais penses-tu seulement à moi quand le matin il fait froid ?
Entends-tu ma voix dans le vent sur le parking du Auchan ?
Nos enfants seront beaux, vifs et intelligents.
Tu leur feras des petits plats et je leur ferais découvrir le monde merveilleux de la binouze.
Leurs rires rythmeront nos journées entre deux siestes crapuleuses;
Ils auront tes yeux, ton sourire et tes doigts de pied,
Si ils tiennent de moi, on aura au moins un fils acteur porno.
Ah mon amour, il me tarde de vivre tout cela avec toi !
J'espère donc que tu accepteras mon invitation pour la soirée Beaujolais nouveau.
DANS UN JARDIN.
Voilà quelques jours qu'une seule image s'attache à mes pensées;
De nuit, de jour, elle me suit comme un imposant revenant.
Un esprit vif, fort et obsédant,
Dont jamais je ne souhaite me séparer.
Un regard, un sourire, quelques mots,
D'où me vient ma douce folie ?
Je suis perdu, sans mon cœur et sans esprit;
Tu me tiens captif, enfoui en ton corps délicat et chaud.
Mais accepteras-tu seulement de me donner une contrepartie ?
Si j'ai peur, c'est uniquement de moi-même.
Je me bats contre tout et rien en ta compagnie;
Si ça se trouve tu ne te rends même pas compte que je t'aime.
Aujourd'hui, pareil à tous les jours,
Je t'attendrai.
J'essaierai de me rapprocher de toi doucement;
Peut être que tu ne le verras pas mais je resterai confiant
Et espérerai;
Dans ton sourire pareil à mille gestes d'amour.
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