lundi 19 juillet 2010

Jesus bleibet meine freude

Une des grandes révélations de mon adolescence fut sans conteste Evangelion (Neon-genesis ou Shinseiki Evangelion pour les puristes). Alors qu'est-ce donc que cela?
Au premier abord, une histoire somme toute banale où l'on retrouve de jeunes adolescents pilotant de gros robots contre de gros monstres pour sauver notre petite planète dans un monde post-apocalyptique. Bon jusque là, rien de bien nouveau.
Mais là où cette série est forte pour une saga de mecha (gros robots) c'est que ce n'est pas du tout le sujet central. Les gros robots qui font toc toc toc sur la tête des monstres à coups de lattes, c'est simplement du décor pour faire joli.
Tous les personnages, à part Pen-pen le pingouin, sont torturés: mort violente d'un (des) parent(s); abandon de la part du parent restants; passage à la vie adulte; peur des autres; peur de souffrir etc. Bon c'est sur malgré quelques passages comiques, il faut bien avouer que ce n'est pas une série qui suinte la joie de vivre. D'ailleurs, Hideaki Anno (créateurs d'Evangelion) a gardé quelques habitudes de la fin de Nadia (Nadia et le secret de l'eau bleue en France; précédent dessin-animé d'Anno), comme par exemple: que l'histoire devienne de plus en plus glauque, et le tout saupoudré de sang.
Enfin bref, cette série est merveilleuse. De plus, il existe plusieurs versions pour ceux qui veulent choisir [la série de base; les films; les Rebuild (nouveaux films)] donnant plusieurs fins et interprétation. Bref, vous n'avez pas fini de fumer du cigare (et de cracher au bassinet).

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