Joli, distingué, avec moustache intégrée.

Que de pavillons en France... Ces merveilleuses bâtisses construites avec 3 francs 6 sous.
Se ballader dans la campagne les pieds nus sur l'herbe où sur la moquette du bus; d'un coté la ville: ses immeubles et ses vieilles bâtiments historiques, de l'autre la campagne avec ses bois, ses champs, ses fermes et ses faisans. Au millieu de tout cela, sous un ciel d'hiver bleu pâle, on peut observer les pavillons.
Les pavillons... ces étranges maisons venus de nulle part... Ni vraiment à la campagne, ni vraiment à la ville... Refuge familial qui n'est ni pour les pauvres, ni pour les riches.
C'est un symbole de la véritable classe moyenne qui s'érige aux abords des villes. Créant un océan de tuiles et de crépis à perte de vue. Une uniformation du paysage allant avec celle des classes sociales.
Mais tout ceci reste poétique, imaginons maintenant cet intérieur tout en carrelage et cette décoration toute kitsch: choix entre bois immitation vieille ferme du Père Goriot ou simplement beauf imitation Salut les Musclés. Une vie de palace sous les éternels musiques de Michel sardou et Johnny Halliday.
Dans 50 ans ils s'écrouleront d'eux-mêmes, espérons que dans ce futur les successeur n'auront pas l'idée d'en reconstruire.