vendredi 10 février 2012

Chapitre XVI: Cordonnier et sommelier.


Jack aurait voulu gonfler tous ses muscles tel le ventre de l'oncle Jo après 6 litres de bières. Mais Jack avait beau être un marine monastique américain, disciple de Paulo, il n'en restait pas moins un homme, un vrai, un tatoué, face à une dizaine d'hommes.
Ainsi, Jack ne put rien faire à part se froisser les épaules.
Lors de sa détention chez les amazones, Jack n'avait que peu vu et fréquenté les hommes Cot'cot', ces anciens esclaves déguisés en poulet, il savait qu'ils étaient légèrement bête à manger des graines mais qu'en nombre il valait mieux éviter de leurs voler dans le plumes.
Mais c'était surtout Franz, son ami nazi et drogué, qui avait beaucoup changé. Il n'avait jamais eu pour habitude de coller un grand coup de tatane dans le visage avant de lui parler. Mais apparemment les temps changent!

«Mon pauvre Jack, tu n'aurais jamais dû venir. Je t'aurais laisser tranquille dans ton refuge de moinillons.
– Mais je pensais que l'on était amis... Je voulais juste te
– Me retrouver, je sais. Mais crois-tu vraiment que cela aurait été comme avant? Je ne te reproche pas d'être avec celle qui nous donnait des coups de fouet auparavant, loin de là en fait. Mais si je n'avais pas fait parlé de moi, tu m'aurais recherché?»

Franz décrocha un nouveau coup de pied aussi violent que rapide.

«Depuis tous ces mois, où tu m'as laissé dans la caverne, as-tu seulement eu, ne serait-ce qu'un instant l'idée de me retrouver? Tu préférais te coucher devant tous imbéciles de moines et te vautrer avec celle qui traçait son amour sur ton dos à coups de fouet!»

Une nouvelle fois, un coup vint atteindre Jack, déjà à demi-inconscient. Les hommes poulets ne le retenaient plus par les bras et laissèrent le corps de Jack retomber mollement sur le sol.

«Enfin, tout cela n'est plus très grave. J'ai trouvé comment s'échapper définitivement de tout ça: le monde, les gens, les sentiments, la vieillesse. Sans toi, je ne l'aurai jamais découvert... Mais tu aurais quand même dû rester sur ta montagne.»

Franz décocha un dernier coup de pied dont désormais le seul signe de vie fut les de sang qui s'écoulaient de sa bouche au rythme de ses expirations.
Franz quitta la pièce en silence, laissant ses sbires à plumes synthétiques tabasser jack, tels de joyeux SS, avant de quitter les lieux à leur tour.

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