mardi 9 décembre 2008

Mon pote Calgon!!!!


Bon dans notre cuisine c'est un quart des machines qui ne marchent pas, tout est dégueulasse, la nourriture s'envole comme par magie de temps en temps, il fait froid, des écureuils (enfin surtout un: Clyde ou Thomas selon les source) et des pigeons viennent piquer-niquer, mais bon tout cela n'est rien à coté de ça:
J'ai l'habitude, et encore plus depuis ma récente grippe, de prendre thés, cafés et soupes instantanés dans la journée. Bref outre mes repas quotidien je me nourris sainement de tout ceci. Mais très souvent je m'étonne de retrouver des grains de sucre au fond de mon mug. D'ailleurs au fond de n'importe lequel, le mug de la fac ou bien le mug Tigrou. Le problème est que je ne sucre pas souvent mes cafés, jamais mes thés et encore moins mes soupes...
Et oui, les théières sont dégueulasses... De véritable réclames pour Calgon et sa calgonificacité.
Déjà que j'ai peur en tombant malade alors que je ne sors pas beaucoup et toujours bien couvert si c'est le cas alors que les autochtones sont toujours à moitié à poil; alors pourquoi cela n'aurait aucun effet sur moi tout comme sur les anglais?
Ces salopiauds de britons ont même réussi à briser mes petits moments détentes. Maintenant ces petits moments qui n'appartenaient qu'à moi ont basculé soudainement dans la méfiance, la peur de la maladie. Le calcaire est maintenant une réelle menace, il est cet odieux serpent qui tourmente votre esprit. Il est l'ombre projeté sur votre plafond les soirs d'orage.
La barrière de corail dans son atoll aux eaux paradisiaques se meurt... et viens se déverser tout droit dans les bouilloire anglaise. Un délicieux thé étiqueté Mururoa.
Le calcaire est comme Amélie Nothomb: une vilaine bête devant laquelle il vaut mieux changer de trottoir; en tout les cas je change de rayon quand je tombe nez-à-nez avec un Nothomb.

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