It (Ca ou Il est revenu), un nom qui fait frémir beaucoup d'entre nous, même parmi les plus sages et braves. Stephen King n'a certes pas une écriture des plus magnifiques, mais It est un chef-d'oeuvre.
Excellent sur le plan narratif, avec l'alternance passé/présent et puis la tension pleinement maîtrisée du récit horrifique. Mais les raisons de tous les dégâts provoqués par cette oeuvre et son adaptation sont la réelle prouesse du romancier.
Ce roman est un concentré de peur: il y a la peur du noir, celle de grandir, d'être incompris des parents, la peur de la mort et d'apprendre ce qu'elle est, la peur de devoir l'affronter (car Pennywise est plus que la mort violente en elle même, il est la mort et ce qu'il y a après, il est la fin de tout: "il flottent tous dans le lueurs mortes".
Le récit pose frappe ou rappelle le lecteur sur des thèmes comme: comment grandir, l'importance du groupe dans cette période, être maltraité par les plus grands, les apparences (It est un clown, censé être l'ami des enfants), l'humour cachant les plus grandes des névroses (Ricchie, le rigolo de la bande, est celui qui a le plus peur, son humour cache tout ce qui a dessous; et Pennywise qui aime faire de l'humour n'est qu'un monstre sanguinaire et froid); l'importance des souvenirs d'enfance (le retour de Pennywise) et l'acceptation de l'autre (groupe d'amis).
Et puis en poussant un peu plus loin, on peut aussi y voir la peur morbide du cirque (les phénomènes de foire ("freaks), clowns et leur mimiques et maquillage exagérés. C'est en fait une peur de l'irrationnel et pour un enfant que y'a t'il de plus irrationnel que la mort? Par ailleurs Alice in Wonderland qui est absurde et irrationnel est vu comme morbide par beaucoup de personnes. Mais surtout les rêves sont liés aux cauchemars: qu'en on ne rêve plus, on n'a plus peur non plus et ainsi on est rentré dans le monde adulte.
Excellent sur le plan narratif, avec l'alternance passé/présent et puis la tension pleinement maîtrisée du récit horrifique. Mais les raisons de tous les dégâts provoqués par cette oeuvre et son adaptation sont la réelle prouesse du romancier.
Ce roman est un concentré de peur: il y a la peur du noir, celle de grandir, d'être incompris des parents, la peur de la mort et d'apprendre ce qu'elle est, la peur de devoir l'affronter (car Pennywise est plus que la mort violente en elle même, il est la mort et ce qu'il y a après, il est la fin de tout: "il flottent tous dans le lueurs mortes".
Le récit pose frappe ou rappelle le lecteur sur des thèmes comme: comment grandir, l'importance du groupe dans cette période, être maltraité par les plus grands, les apparences (It est un clown, censé être l'ami des enfants), l'humour cachant les plus grandes des névroses (Ricchie, le rigolo de la bande, est celui qui a le plus peur, son humour cache tout ce qui a dessous; et Pennywise qui aime faire de l'humour n'est qu'un monstre sanguinaire et froid); l'importance des souvenirs d'enfance (le retour de Pennywise) et l'acceptation de l'autre (groupe d'amis).
Et puis en poussant un peu plus loin, on peut aussi y voir la peur morbide du cirque (les phénomènes de foire ("freaks), clowns et leur mimiques et maquillage exagérés. C'est en fait une peur de l'irrationnel et pour un enfant que y'a t'il de plus irrationnel que la mort? Par ailleurs Alice in Wonderland qui est absurde et irrationnel est vu comme morbide par beaucoup de personnes. Mais surtout les rêves sont liés aux cauchemars: qu'en on ne rêve plus, on n'a plus peur non plus et ainsi on est rentré dans le monde adulte.
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