mercredi 18 janvier 2012

Chapitre XV: marche ou fume!


Jack quitta le monastère de Tara seul, laissant derrière lui Flavia, ses potes moines et 2,3 chaussettes éparpillées dans sa pièce.
Il devait y aller seul. Comment son ami drogue et bottes de cuir, mais surtout drogue, pouvait-il être un malfrat; ou un 'sauvageon' selon les médias de TV Shangri-La?
C'est bien connu un bandit de grand chemin ne laisse pas d'adresse, mais Jack faisait confiance au destin, et surtout au fait qu'il y avait peu de vallées favorables pour soutenir des plantations de cannabis.

Des fois, la vie ressemble à une soirée d'ivrognerie: cela semble être une bonne idée sur le moment, mais en fait pas du tout.
Ainsi, Jack erra dans l'Himalaya pendant près de 5 jours. Il dû pour survivre dormir avec une famille d'ours et supplier une chèvre de lui laisser quelques brins d'herbe séchée. Il faut savoir que les ours, ça a beau être sympa, ça daube et ça ronfle; et qu'une chèvre, si tu as besoin d'elle, te fera autant raquer que la Fnac!
C'est donc au bout de ces 5 jours que Jack arriva devant le palais de Franz. Pour le trouver, il lui a suffi de suivre les rumeurs locales parlant d'une montagne constamment enveloppée d'une épaisse fumée à l'odeur exotique.

D'extérieur, c'était une large caverne protégée par deux géants de pierre, semblant soutenir la voûte de chaque coté. A l'intérieur, après un grand et sombre couloir, c'était tout autre chose.
Cela avait l'air très rutilant.
La tanière de Franz n'était pas une claque mais bel et bien un claque.
C'était pas vraiment le genre de bouiboui pour routiers mais plutôt le lupanar de luxe: statues, tentures à chaque coin, poufs et coussins en pagaille sur le sol recouvert de tapis.
Les seules jeunes filles à porté de vue se trouvaient près d'un trône de pierre au fond de la pièce, sur lequel se tenait Franz.

Les hommes ninja-poulets le regardaient simplement passer, tout comme Franz. Ce n'est que lorsque que Franz éclata son verre au sol et désigna jack du doigt en criant: "Pouoc Pouoooc!" que ces derniers se jetèrent sur lui et le maintinrent à terre à grands coups de latte.
"Alors, c'est comme ça que l'on accueille les vieux amis?!" réagit notre héros.
Franz n'avait pas l'air des plus jouasse, et Jack se sentait l'envie de foutre une bonne raclée à tous ces emplumés!

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