lundi 29 août 2011

Début de rien et fin de tout.


Un après-midi de Juin. Les couloirs de Montparnasse en fin de journée ne sont plus que fourmilières pour les spectateurs et pistes étroites de slalom pour les autres.
Dans son sous-sol, un métro quitte le quai désormais désert.
Beaucoup de bruit, pas mal de secousses, heureusement le terminus n'est qu'à quelques stations de la gare.
Porte d'Orléans. On pourrait croire que l'on part pour la campagne. En fait, pas du tout.
La rame se vide peu à peu. A l'avant-dernier arrêt, tout le monde descend. Du strapontin situé au fond du wagon, on ne voit plus que quelques ombres dans les wagons précédents. On a l'impression d'être le dernier voyageur d'une diligence nocturne, fonçant à travers les landes pour un village inconnu.
La voiture s'arrête en mille grincements. Après, il n'y a qu'un long couloirs aux néons froids.
Dans la lumière crue, il faut arpenter ces couloirs aseptisés où seules les réclames d'un goût douteux nous suivent du regard. Après, il faut prendre la bonne sortie. Ne pas être perdu quand on revoit la lumière du jour.
Heureusement, le concert commence dans le bar, que l'on remarquerait même au milieu de la foire du trône. La terrasse ensoleillée permet de profiter de la musique tout gardant un certain recul.
Une jeune fille se tient un peu à l'écart. Elle est belle, elle arbore un grand et beau sourire, et elle connaît deux, trois de mes amis. Pourquoi pas?!
J'aurais dû comprendre mon sursis dès le voyage dans le train fantomatique.

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