mardi 19 mars 2013
Reload.
Ah que les vacances sont belles ! Bien que le fait qu'elles s'arrêtent toujours à un moment donné les rend beaucoup moins belles. Je vous passerai les détails de ma vie aussi diversifiée et intéressante qu'un spot de pub mais en profiterai quand même pour vous passer rapidement en revue les divers films qui ont eu l'honneur de détourner mon attention ( enfin, vous allez voir que cela peut être très relatif ).
Jakob le menteur (Peter Kassovitz, 1998) :
Superbe, rien à dire. Même si La vie est belle de Benigni reste très bien, je trouve que le côté comique prend un peu trop d'importance et oscille entre occultation (toute relative) et comédie pour enfants; d'ailleurs les deux films sortirent la même année. Avec Jakob le ton reste du côté de la comédie mais elle n'occulte rien à l'horreur des événements, au contraire. Mais la mesure reste parfaitement juste entre drame, comédie et poésie. Un film qui reste dur mais d'une beauté gracile. (PS : je n'ai pas lu le livre de Jurek Becker dont le film est tiré mais si je le fais, je vous tiens au courant).
Grand bleu (version longue) (Luc Besson, 1988) :
Le film dont j'avais toujours entendu parler étant jeune mais que je n'avais vu que par extrait ici et là. Il a un brin vieilli mais étant tellement attaché aux années 80, cela ne me dérange que très peu. Ensuite, il y a vraiment des moments de toute beauté, que ce soit à la photographie, aux plans ou en certaines idées de réalisation. Le scénario n'est pas quelque chose de vraiment établi, le film se pose plutôt comme une chronique d'amitié entre les deux personnages principaux et d'amour entre eux et la mer. Et ce n'est pas plus mal, le scénario ressemble à la beauté du film : quelque que l'on ne peut vraiment définir mais qui se ressent.
La version longue se laisse vraiment très bien regarder et seuls petits points noirs du film : Rosanna Arquette joue le personnage le plus con et inutile du monde et c'est tout de même le film qui lança (ou relança) la mode des dauphins dans les chambres de filles...
La grande peinture (Laurent Heynermann, 2012) :
Un téléfilm avec et de Chevallier et Laspalès. Autrement, c'est vraiment quelque chose de physique à regarder. Running gag lourds, ça cabotine dans tous les sens, bourré de clichés immondes, bref un supplice. Jésus n'avait que 14 stations en allant au Golgotha, et bien Chevallier et Laspalès vous en offrent 1h28 ! Une épreuve à la limite de l'entendement humain.
Olé (Florence Quentin, 2005) :
Je ne me souviens pas d'une réelle histoire, ni de grands moments de rire. Je crois me souvenir avoir pensé 'tiens, si je matais ça' mais c'est à peu près tout. Je me souviens tout de même de Valeria Golino et cela me va très bien comme souvenir.
Darkside, les contes de la nuit noire (John Harrison, 1990) :
Petit film horrifique à sketch sympathique qui ne va pas beaucoup plus loin. Présence de Buscemi, Slater, etc dès plus agréables, histoires qui sans être originales font passer un bon moment. Un bon film du samedi soir en somme.
Attaque du requin à deux têtes (Christopher Ray, 2012) :
Dans les grands films, il y a Pirahna 3D (en mettant de côté son premier degré bien sûr), et bien maintenant il y a le même en version nanar. Des ados idiots, un peu de gore, de la nudité et surtout pas de budget. Un bon monstre idiot, des raccords immondes, une île abandonnée qui ressemble à Disneyland. Un chef d'œuvre du genre pour les amateurs. Rien à enlever dans ce monument. réservez de suite un samedi soir à base de potes, d'alcool et de chips.
La cabane dans les bois (Drew Goddard, 2012) :
Vendu comme le renouveau ou bien le super-méga-pas possib' film d'horreur de l'année 2012, on se retrouve devant de bonnes idées mais qui n'en font pas un film d'horreur. C'est un film sur les clichés et techniques de films d'horreurs par et pour les fans de films d'horreurs, un trip geek post-moderne en somme. Étant un horror buff moi-même, le film m'a séduit par son raisonnement et ses idées mais au final je n'en ai pas retenu grand chose d'excitant et d'horrifique. Un grand hommage, un grand délire pour connaisseurs mais que même ces derniers peuvent éviter de voir plus d'une fois.
Ah si, je retiens quand même la scène où la jeune dévergondée du groupe emballe un loup empaillé d'une façon très... très... disons assez appréciable.
Dépression et des potes (Arnaud Lemort, 2012) :
Pensant voir une bonne mauvaise comédie, je fus agréablement surpris devant cette pellicule. Une bonne petite comédie, qui ne mange pas de pain certes, mais qui a le mérite de faire sourire pendant toute sa durée. Un film en forme de petite comédie sur les bandes de copains trentenaires. Ça change des 500 000 du même genre sur les femmes. Il y a de très bons moments et le tout est juste. Une très bonne petite surprise, je vous dis; j'aimerais en avoir plus souvent.
La malédiction du pharaon (Lucio Fulci, 1988) :
Ah mon Lucio... Je n'avais jamais vu ce film du grand maître et j'ai compris pourquoi. Un film avec des plans magnifiques, des lumières superbes et une mise en scène au poil (normal, c'est Lucio) mais qu'est-ce que c'est que ce scénario ! Je n'ai absolument rien compris à tout ce bric-a-brac sans aucune logique. Le film et les scènes égyptiennes sont somptueux mais cela ressemble à une série de tableaux sans aucun rapport entre eux. Le scénario tient du surréalisme ou du nihilisme complet, au choix.
Combustion spontanée (Tobe Hooper, 1990) :
Le film part sur les chapeaux de roues avec un fort bon prologue mais fini par transpercer la banquette arrière. Résultat, le film se fait ramasser par le service d'équarrissage. Le scénario s'engouffre dans le méandres du déjà-vu et du non-passionnant car au bout d'un moment on s'en fout royalement et on attend que ça finisse (quand on attend). Dommage, il y avait de l'idée et les effets spéciaux pour l'époque pas trop moches. Un film qui marque bien l'essoufflement pré-Scream des films d'horreurs au début des années 90.
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