mercredi 13 mars 2013

Nibelungen : L'or du Rhin.


Cette année, le grand événement musical parisien est l'intégralité de L'anneau du Nibelung de Wagner à l'opéra de Paris.
Le blog vanillé va s'y mettre également en vous faisant une petite présentation maison des quatre éléments de l'œuvre. Ainsi donc, commençons tout de suite avec L'or du Rhin (Das Rheingold).


Trois belles jeunes femmes nagent à poil dans le Rhin, c'est un peu leur job car se sont les filles du fleuve.
Plutôt agréable tout ça, il faut dire qu'elles sont bonasses et un peu salopes sur les bords ( et pas forcément ceux du Rhin ).
Ainsi, Alberich, un machin petit, poilu et laid  - un peu comme le chien de votre voisine ou de votre belle-mère - vient tenter sa chance.
Il se rapproche des jeunes nymphes et tente de les choper avec sa fameuse technique du "mademoiselle, ton père travaille chez Windows car tu me fais bugger". Les filles du Rhin étant comme toute jeune souillon de boîte de nuit, ces dernières l'excitent un peu avant de le laisser seul comme un jeune puceau devant son film X qui ne télécharge pas.
C'est à ce moment là que l'or du Rhin se dévoile sous les rayons du soleil. Les filles du fleuve en sont les gardiennes et comme elles aiment faire visite guidée en plus de trémousser leurs fesses, elles expliquent à Alberich que seule une personne renonçant à l'amour peut s'emparer de la caillasse.
Les trois greluches étant de vraies jeunes filles de camping, elles ne pensaient pas que ledit Alberich était vraiment à la recherche de l'amour et non d'un cavité muqueuse appréciable dans les toilettes les plus proches; du coup, ni une, ni deux, Alberich maudit et renonce à l'amour et s'empare de l'or, tout en rigolant à la pensée de sa future vengeance.


Ailleurs et plus tard, les dieux se réveillent tranquillement; oui, les Dieux sont de grosses faignasses et comme se sont les rois des faignasses - essence divine oblige - ils se sont fait construire leur pavillon  résidentiel par des géants; enfin par l'entreprise fraternelle Fafner et Paulo.
Mais voilà, à trop dormir les dieux deviennent un peu mous du synapse : Wotan, le pater familias, en premier. Du coup, il a promis aux géants la main de sa belle-sœur Freia. Sympa, la famille !
Le problème c'est que Freia fait office de dealer de pommes qui donnent la jeunesse éternelle aux dieux, sans elle leur Walhalla de pavillon se transformera rapidement en hospice, voir en morgue. Tout le monde gueule, du coup c'est le foutoir. Scènes de ménage, grève des employés du bâtiment et peur de tomber en état de manque : Wotan commence à devenir incontinent et se souvient de son médecin lui parlant d'Alzeimer.

Heureusement, voilà Loge, le demi-dieu du feu. Le père Loge c'est un peu le sournois de la bande, le genre de type qui vole les sucrettes dans sur les comptoirs et embrouille tout le monde à la fin du restau pour ne pas payer l'addition.
Bref, les trois grognasses du Rhin sont venu chouiner dans ses jupons et donc il annonce à tout le monde qu'Alberich a forgé un anneau qui lui confère un pouvoir immense. Le tout avec un sourire en coin façon banquier ou assureur.
Du coup, c'est comme le moelleux au chocolat : tout le monde en veut.
Wotan accepte la demande des géants de plutôt se faire payer en anneau magique - en même temps il avait pas trop le choix. Mais maintenant, il faut quand même aller chercher/voler ce fameux anneau.


Pépé Wotan descend donc avec Loge sous terre, car oui Alberich est plutôt du genre jeune gothique introverti et cataphile. Enfin, était car avec ses nouveaux bijoux - il a également depuis peu un casque qui rend invisible - Alberich est devenu l'Hitler local et a asservi tous ses frères nains poilus; d'ailleurs, c'est la grande marrade quand il enfile son casque d'invisibilité pour tirer les poils des copains, ni vu, ni connu.
Comme tout jeune dictateur, le père Alberich se la pète un peu et du coup il se la joue blingbling devant le vieux débile et le jeune gros malin. Tel un dictateur africain, il veut leur en mettre plein les mirettes et se transforme en dragon puis en crapaud, histoire de montrer également sa grandeur d'âme; et puis c'est pas comme le fourbe Loge ne le poussait pas au crime comme un journaliste véreux.
Manque de bol pour lui, les deux voleurs, tels deux jeunes délinquants gare du nord, le choppent ainsi et le force à donner sa baguouse quasiment à coups de lattes; en plus, Papa Wowo choppe également le casque et tout l'or des nains, histoire d'en avoir plus.
Alberich n'appréciant que peu le hold-up maudit l'anneau avant de partir. La bague devient une espèce d'actrice porno : tout le monde la veut mais une fois que tu l'as tu sais qu'elle va partir se faire enfiler par quelqu'un d'autre (on parle bien de la bague, hein !).

Pas de bol, notre vieux Wotan, toujours un peu neuneu, se voit à cause de ses contrats de travail idiots de tout donner aux deux géants, mais à peine payés les deux ouvrier du bâtiment se jettent l'un sur l'autre pour l'anneau, tels deux militants de Greenpeace sur une centrale nucléaire. Malediction oblige Fafner tue son frère Paulo et se casse tranquillement avec tout le butin. Que fait la police ?
Enfin tranquilles, les dieux ouvrent le compteur EDF et rentrent paisiblement dans leur nouveau pavillon, histoire de pioncer à nouveau.

A suivre dans le prochain épisode - La Walkyrie - Papy Wotan, après ses ennuis avec Or Postal, essaye de remettre de l'ordre chez lui malgré son Alzeimer de plus en plus frappant et sa progéniture ô combien douteuse.

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