samedi 27 avril 2013

Île déserte.


Bioshock Infinite... Bioshock...

J'avais déjà parlé de Bioshock dans ces pages (ici-même) : un univers envoûtant, un scénario adulte et intelligent, une beauté à tomber, des musiques du même acabit, etc...

Deux ans que j'attendais ce nouvel opus. Deux ans de rêves et d'attentes mille fois imaginées.
Pour le VIP, je viens juste de finir le jeu car ayant des révisions sérieuses ( ça arrive! ) je ne pouvais jouer toute la journée; bref, maintenant voilà le verdict.



Une beauté qui dépasse tout. Jamais je n'ai encore joué à un jeu qui rivalise avec. Les colibris volent librement dans des jardins luxuriants, les visages sont expressifs et uniques. On ne joue pas à une vulgaire succession de pixels, nous sommes bel et bien présents dans la ville. Les lumières sont chaudes, vivantes; on sent qu'il y a un soleil, un vrai, à l'horizon et non pas un néon géant.


Une histoire digne des plus grands films. On ne joue pas à un jeu (un FPS), on participe à une histoire épique, nous sommes les acteurs d'un film. Le scénario est intelligent et surtout prenant comme jamais.
Il y est question de religions, de liberté, de politique, de choix, de fatalité et ainsi combine à la perfection mélancolie et espoir.


Encore une fois, les décors, l'atmosphère, tout est là pour être immergé jusqu'à noyade dans ce nouveau monde qu'est Columbia. C'est grand, c'est beau et surtout c'est vivant. Ce ne sont pas de grandes maps vides, on imagine très bien la vie en plein essor dans ses rues.
On veut y rester, on veut être partie entière de cet univers.


Si il faut donner un point négatif à Bioshock, il faut avouer qu'il est un peu facile mine de rien (en mode normal, ensuite, ça se corse bien), mais cela permet de le refaire pour mieux tout débloquer et refaire le jeu pour en comprendre les mille subtilités.
Heureusement, pour les furieux, il y a un mode 1999 à débloquer.


Et puis bon, Elizabeth change des sidekicks idiots, marrants et/ou inutiles que l'on trouve d'habitude. Elle est humaine, attachante et mignonne (il faut le dire). Surtout ce n'est pas Booker (vous), ni Columbia qui sont les héros de l'histoire mais bel et bien Elizabeth.

D'ailleurs, il faut absolument parler de l'histoire. Très riche et travaillée mais chut ! On ne peut en parler sans dévoiler tout l'intérêt du jeu.


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