mardi 2 avril 2013

Die Walküre (1/2)


Alors on se souvient que dans l'opus précédent, nous avons laissé des dieux fainéants aller se pieuter après avoir arnaqué ( ou en tous cas, essayé ) la terre entière.

Eh bien, l'ami Richard ne nous laisse même pas le temps de dormir avec cette Walkyrie car tout commence avec un mec en fuite.
Courant dans une forêt de nuit, sans armes et à moitié à poil - décidément, il ne lui manque plus qu'un boulet au pied et un uniforme de bagnard - l'homme cherche manifestement à échapper à la police. Encore un jeune délinquant !
Étant pas d'une élégance et d'une éducation des plus fine, mais nous verrons cela plus tard, le bonhomme voit une cabane d'où provient de la lumière et le plus naturellement du monde, il entre, dégueulasse les tapis avec ses bottes crottées et tape un roupillon sur le canapé. Un vrai roumain !

Pour une fois, dans une histoire allemande, ce ne sont pas des ours qui se trouvent dans cette maison mais une jeune fille : Sieglinde. Enfin, la maison n'est pas à elle mais comme une bonne femme au foyer elle sait rester à sa place. Une vraie femme !
Machin se réveille, ils papotent genre "vous n'allez pas me violer, Monsieur Chelou ?", elle lui donne à boire et hop, l'amour entre les deux née. Deux vrais lovers !
On apprend que la maison appartient à un certain Hunding, qui est un peu le tenancier de la région; en gros c'est le seul qui détient un semblant de cabanon en cagette au milieu de la forêt. Un vrai paradis.


Mais, sûrement à cause de l'eau, le délinquant se met à divaguer. Il annonce qu'il s'appelle Friedmund, puis Wehwalt selon son humeur. C'est un peu les 7 nains à lui tout seul : Grincheux le matin, Assoiffé le midi et Clochard le soir.
Il est schizophrène et il cherche vraiment à ne pas être connu, tel le pire des Argentin d'origine allemande.
Mais voilà que le maître des lieux, Hunding, arrive. Plutôt bonhomme, de trouver sa femme avec un bellâtre à l'allure, le mec se la joue à l'ancienne en mode "vas-y poto, installe-toi dans le canap'; on va se mater le foot et bobonne nous apportera de la bière". Chez Hunding, encore mieux que le cap d'Agde !

Là, l'ami un peu détraqué raconte son histoire : homme sauvage élevé par un vieux fou à moitié-loup, il retrouve un beau jour sa cabane cramée et sa sœur et son père disparus; bref il se retrouve un peu comme un con. L'évènement ayant dû aggraver sa santé mentale déjà défaillante, le bonhomme parcourt le monde voulant taper sur n'importe qui par vengeance.
Étant un peu taré, voir complètement défaillant de la soupière, le gazier s'étonne d'être poursuivi pour avoir tué la moitié d'un mariage parce que la fille n'aimait pas son fiancé. Manque de bol, Hunding apprend à tous que justement il était sorti pour prêter main forte à des cousins - c'est un peu manoucheland par ici - qui veulent se venger d'un mec mi-clodo, mi-taré qui a buté quasiment toute la famille à un mariage.

Étant civilisé, lui, et surtout un peu bourré, Hunding lui donne rendez-vous demain matin pour un duel et lui laisse donc l'hospitalité pour la nuit. En attendant, Sieglinde verse du sédatif dans la flasque de nuit de son mari et rejoint Friedmunt/Wehwalt qui chouine dans le jardin.
Et là, c'est l'éclate : les deux sont en fait, le frère et la sœur séparés et le vieux papa est passé incognito pour planter une épée dans un arbre, ni-vu, ni-connu. En forçant , un peu Wehwalt arrive à récupérer l'épée de papounet mais là c'est le drame. La famille aimant nommer les choses à tire larigot, il décide d'appeler son nouveau jouet Notung ( détresse ), histoire d'en rajouter une couche, et sa sœur le renomme Siegmund.
Sous cet avalanche de noms propres et de nouvelles joyeuses, nos deux cocos pour célébrer cela ont décidé de copuler furieusement dans la joie au milieu du jardin. Et vive la vie !

La deuxième et dernière partie très bientôt.

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