vendredi 11 janvier 2013

In the Dark Near Tannhauser Gate.


Au cours de notre séjour terrestre, nous vivons (ou 'nous subissons' si vous êtes du type Prozac ou bien plante verte) plusieurs grands moments d'une vie humaine, alors forcément ça fait parler.
Une fois n'est pas coutume, le blog saveur émaillée va également en faire son beurre. Parce que c'est le week-end, déjà de un; et également parce que j'aime beaucoup rédiger des introductions, surtout si elles sont fates.

L'un de plus marquants de ces tournants est la perte de l'enfance. Mais quand cela arrive-t-il ? Qu'est-ce donc ? Et quel secret se cache sous le voile de la mariée ?
On peut légitimement se poser la question quand on voit la tripotée d'idiots qui achètent la Wii pensant y jouer plus d'un mois ( haha ! ).
Cette question frappe d'autant plus lorsque des milliers de jeunes gens donnent leurs âges et ajoutent à la vitesse de l'éclair : "ouai, mais je suis jeune dans ma tête" (sûrement pour faire oublier leurs orgies qui vieillissent foies et ( surtout ! ) organes génitaux!).
L'adieu à l'enfance, ce n'est pas la découverte de la mort ( il suffit d'allumer la radio pour cela, ou bien de découvrir les œuvres de la famille Delerm ).
Ce n'est pas non plus la découverte du sexe (ça, c'est se connecter pour la première fois sur internet), ni le fait de découvrir que Papa Noël n'existe pas ( ça, c'est apprendre que la publicité nous ment et nous fait vomir).
Devenir adulte, ce n'est pas non plus l'obtention du bac (ça, c'est la découverte du chômage).
Non.
Quand on y pense nous sommes grands quand on ne vient plus, en pleine  nuit, se blottir dans le lit parental parce ce que l'on a peur de quelque chose.
C'est le moment où l'on doit affronter seul nos peurs les plus primaires, les plus obscures; celles qui nous poursuivront tout au long de la vie.
C'est peut être pour cela que, plus tard, on cherchera souvent a se blottir contre quelqu'un d'autre avant de recommencer ce schéma, mais de l'autre côté du lit.

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