vendredi 25 janvier 2013
Calendos de la Vega.
Même si vous n'êtes ni étudiants, ni chômeur, ni aficionados de la télévision, vous avez sûrement vu au détour d'une chaîne une magnifique publicité qui n'a pas manqué de vous outrer. Si elle ne vous a pas offusqué ou interloqué un minimum; c'est que vous êtes un sacré gougnafier, permettez moi de le dire.
Dans ce merveilleux spot, on peut voir une femme inviter son conjoint à se bouger les miches pour aller dîner chez Paulo, leur ami partouzeur de droite.
Jean-claude, le mari, fronce les sourcils et avec sa belle tête d'idiot du village annonce à Madame :
- Ah mais Paulo, il n'aime que la vinasse et les flamenkuche, du coup il n'y aura pas de fromage. Enfin, surtout parce que Paulo a été élevé dans une étable et donc ne sait pas recevoir à dîner. Et comme je suis aussi con et égoïste que lui, je pars pas sans emmener mon frometon industriel. Parce que, moi, les dîners à la con je m'en balance royalement si jamais je ne peux pas faire chier mon monde avec ça. Tout le monde sait que je suis con et chiant donc autant l'être jusqu'au bout. Est-ce que tu me suis Georgette ?"
Ainsi, le gars il arrive chez Paulo et tranquillement, la bouche en cœur, il balance son fromage sur la table sans prévenir, l'air de dire 'heureusement que je pense à tout, bande de cons '.
Quelqu'un fait ça chez moi, ma volonté d'être humain sera écartelée entre le fait d'exploser de rire ou de lui mettre une bonne baffe en travers du museau.
Il arrive que l'hôte soit un peu oublieux mais de là à lui faire cet affront. D'accord, ce n'est pas avec des exemples comme Un dîner presque parfait que l'on va avancer mais tout de même. "Ce n'est pas fermier ? Ah ba non alors." "Désolé, je ne mange que la partie rose des radis."
Ça commence avec le fromage, ça continue aux vins, ça enchaîne avec la musique et ça finit avec les invités. En fait, il suffit de rester seul chez soi pour rendre heureux des gens comme cela.
Manger des plats au-delà de l'immonde, dans un décor de mauvais goût, avec en plus des têtes de cons sous le nez, non merci !
A la limite, tout ça peut être pardonné si vous ramener quelque chose de fin et délicieux, encore faut-il que vous préveniez.
La publicité est la chose la plus bête du monde, nous en convenons tous. Certaines personnes sont assurément la honte de milliers d'années d'évolution et de culture, bien sûr. L'enfer, c'est les autres, ok. Mais est-ce que tout cela justifie une sainte croisade contre ce genre de personnages ?
Chacun jugera et trouvera la réponse en son for intérieur, mais j'estime que vouloir ramener son claquos et te le coller sous le nez en ta propre demeure est un casus belli pour au moins lui rappeler ô combien sa vie est moche ( femme volage, entreprise au bord de la faillite, enfants délinquants, patron désagréable, vieillesse de Johnny Hallyday, etc.). Et bien sûr, son bordel à moisissures, tu le balances à l'autre bout de la pièce ou tu le lui colles sur le coin de la trogne.
Finalement, le pire dans tout cela, c'est que le bousin doit même pas être bon.
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