lundi 23 avril 2012

Fatigue du lundi.



Salut à toi jeune rebelle, ça bichonne ?

Mais es-tu seulement un vrai rebelle, un Lorenzo Lamas du bitume de l'anticonformisme?
Il y a 20 ou 10 ans c'était 'nique la police', maintenant c'est nique les bouteilles 'Eristoff Gold (avec des paillettes d'or) en boite. Problème, non?

Il n'y a plus de contestation, de révoltes et donc de contre-réaction. Choquer et être contre les bonnes moeurs, c'est depuis des années la seule mode qui reste un tant soit peu.
Surtout depuis la période punk, où la destruction des valeurs n'amenait rien à part voir jusqu'où on peut aller. La contestation et donc destruction ( entendait morale) ne débouche que sur le nihilisme.

Il n'y a plus grand chose qui choque, ma bonne dame. On se lasse des pubs et autres produits choquants; mais se donner l'air d'un Sex Pistol alors que l'on ressemble plus à Rossini est du tout dernier chic.
C'est un peu comme les socialistes devenus bobo ou les punks à chiens devenus clients chez SFR et Vidéo Futur.

Donc où sont les rebelles d'aujourd'hui? Ceux en lutte contre la société?
C'est peut être bien les asexués? Ou alors ceux qui font pas trop de sport, qui mangent ni trop gras, ni trop sain?
En fait, être anticonformiste, c'est n'être rien. N'être d'aucune faction, les combattre et les défier du regard impassible, intouchable.

"La vulgarité, c'est ce que font les autres." O. Wilde

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