mercredi 23 mars 2011

Token of my Extreme

Chers amis, chère maman, continuons donc notre étude théologique sur le Dieu Zappa. En 1979, sa divine parole résonne une nouvelle fois dans les temples stéréo! La grandeur de ce nouvel évangile va même révéler aux gentils offert par le divin Frank. Bref, Joe's Garage est pressé et révélé au monde entier. Il y aura sûrement les extrémistes de notre belle religion zappaïenne pour nous dire que cet album s'adresse aux païens et ne peut intéresser les fervents fidèles du maître. Mais Zappa est fait pour le plus grand nombre (tant qu'ils ont une once d'intelligence) avec la maîtrise de tous les styles de musiques. Dans ce bel album, nous avons du blues/folk, des ballades, du disco, du solo guitare etc. De plus, Zapounet nous gratifie d'une histoire particulièrement loufoque comme seul il sait le faire: un monde où la musique est interdite, un gentil garagiste qui copule avec des nonnes, attrape des maladies vénériennes, rentre dans une secte et copule avec un aspirateur. Le tout sur un ton bien potache et grotesque comme il se doit. En plus, sous couvert, de grosse farce Zappa, comme à son habitude, mène tambours battants une charge implacable contre plusieurs sujets de société: la religion (scientologie pour l'essentiel), les groupes de rock et leurs groupies, l'aliénation de la société et la censure. De magnifiques mélodies, de l'humour et du cynisme; bref un chef d'oeuvre zappaïen!

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