mercredi 30 mars 2011


Comme vous le savez sûrement, le nuevo sol est la monnaie péruvienne, La Palice est mort à la bataille de Pavie et Bienvenue chez les ch'tis est un chef d'oeuvre dans le genre du film d'horreur. Mais saviez-vous qu'Amélie Poulain est un film qui porte sur la solitude.
Une petite fille qui est seule toute sa vie et se réfugie dans un monde onirique pour oublier cela. Son père est désabusé et au seuil de la dépression, bref tout le monde est seul: de Nino, à l'épicier en passant par le bar-tabac.
Tous se réfugient dans un monde parallèle et imaginaire. Mais si on veut pousser ce raisonnement un peu plus loin, on peut même dire que tout le film avec son décorum rétro bon enfant et sa bande-son douce et mélancolique est le monde imaginaire dans lequel nous, spectateurs dépressifs, nous réfugions.
Les personnages sont les tristes reflets de nos vies.
Heureusement, pour nous, nos familles et nos percepteurs l'humour et le coté fable du film nous empêche d'imiter les jeunes professeurs de l'éducation nationale et de vivre sous valium.
Amélie est un film d'une mélancolie romantique. Elle n'est pas crépusculaire comme Mort à Venise, elle est de cette mélancolie qui fait sourire comme lorsque l'on voit des enfants jouant avec les pigeons ou de jeunes amoureux sur un banc (bien sûr, il faut avoir plus de 27 ans pour sourire devant tout cela).

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