dimanche 14 février 2010

Kali Ma!


Si l'aventure avait un nom ça serait Indiana Jones. Tu l'as dit bouffi!
Avant de commencer je précise que le quatrième et dernier Indiana Jones n'en est pas un; non c'est un navet ignoble qui excelle seulement dans l'aide aux constipés et autres problèmes de transit intestinal.
Il y a de cela quelques années, un petit garçon regardait un film sur feue la 5 installé dans le canapé du salon de sa grand-mère. Tout allait bien, les yeux et quelques frissons de peur, et puis soudain le méchant au faciès plutôt inquiétant s'amuse à arracher des coeurs sur des hommes encore vivant tout en psalmodiant un texte à l'image de son faciès peinturluré. Le jeune garçon s'est réfugié auprès de sa grand-mère qui l'a protégé de cette vision. Et c'est ainsi que j'ai découvert Indiana Jones.
Bon du coup Le temple maudit (j'espère que vous l'avez reconnu) est mon préféré. Bien sur ils sont tous bons car ils sont tous issus de la même recette. Beaucoup d'action (souvent incroyable et donc propre aux rêves), de l'humour, des méchants très méchants, du mysticisme, des voyages aux quatre coins du globe, etc.
Et puis quel héros cet Indiana! James Bond est un gros mufle alors que Indiana Jones est un homme un vrai. Il est galant et tout mais ne se laisse pas marcher sur les pieds et surtout n'essaye pas d'alléger ses gonades dès qu'il le peut comme l'espion priapique. Indy est un modèle de classe, de masculinité et d'indépendance.
Un homme, un vrai, un tatoué qui se lance dans des aventures fabuleuses et périlleuses tel un Simbad moderne, que demander de plus?! Pardon? Des effets spéciaux? Ah mais surement pas! C'est bien tout ce qui fait le charme des films ( et tout ce qui donne au quatrième opus l'odeur de fosse qui n'a pas vu un éparcyl depuis longtemps!). La série étant déjà un hommage aux serials des années 30 et 40 (une manie chez G. Lucas), ce coté décors de studio un peu carton pâte rendait le tout authentique et enfantin.
Bon comme tout le monde connaît les films (sinon je vous encourage à investir dans la culture, c'est toujours utile) je vais vous laisser vous précipiter sur les films pour les regarder une énième fois avec un petit verre, quelques chocolats et votre moitié à coté.
Et tout comme un enfant qui a grandi, n'oubliez pas les premiers moments que vous avez passé avec Indy (qui est le nom du chien comme vous le savez), bien que maintenant il serait ridicule de fermer les yeux. Et pourtant, je suis sur qu'il le refera, juste pour se souvenir!

1 commentaire:

Nezumy a dit…

J'aime beaucoup le personnage du père.
"Ils nous ont eus, fils, je suis désolé", disait-il après avoir ravagé l'aileron arrière de son avion à coup de mitrailleuse.