Le soleil illumine la Motte-Picquet-Grenelle, le froid se fait moins sentir sur la terrasse autour d'un banal café. Un homme passe. Il tient par la main ses deux petits enfants. Ils dodelinent sur le trottoir ensoleillé, ne cessant pas de tourner la tête vers tous les points cardinaux possibles et imaginables. Le père marche avec précaution; dans une de ses mains prises se trouve, entremêlé avec la petite main blanche et curieuse, un petit sac de papier "café coton". Le sac a l'air d'un troisième enfant: fin, fragile, impuissant face au vent, cherchant protection dans la main ferme et adulte.
On dirait qu'ils viennent juste d'apprendre à marcher; leurs pas sont irréguliers et semblent être conditionnés par leur découverte du monde alentour. Les voitures qui passent, les immeubles, leurs ombres qui accompagnent leur marche, les passants, tout semble être issu d'un puits aux merveilles sans fond. Ils tournent leurs têtes avec autant de rapidité que les nombreuses voitures qui passent à quelques mètres. Un jour surement referont-ils le même chemin avec leurs propres enfants. Peut être auront-ils oublié de regarder partout autour d'eux comme ils le faisaient en cet après-midi ensoleillé. Bien sur ils ne pourront le faire quand ils se promèneront d'un pas léger avec leurs petits êtres chers main dans la main, tout comme leur père. Mais j'espère qu'ils n'oublieront pas de lever la tête et de tout observer avec curiosité et innocence quand ils flâneront à leurs heures perdues.
On dirait qu'ils viennent juste d'apprendre à marcher; leurs pas sont irréguliers et semblent être conditionnés par leur découverte du monde alentour. Les voitures qui passent, les immeubles, leurs ombres qui accompagnent leur marche, les passants, tout semble être issu d'un puits aux merveilles sans fond. Ils tournent leurs têtes avec autant de rapidité que les nombreuses voitures qui passent à quelques mètres. Un jour surement referont-ils le même chemin avec leurs propres enfants. Peut être auront-ils oublié de regarder partout autour d'eux comme ils le faisaient en cet après-midi ensoleillé. Bien sur ils ne pourront le faire quand ils se promèneront d'un pas léger avec leurs petits êtres chers main dans la main, tout comme leur père. Mais j'espère qu'ils n'oublieront pas de lever la tête et de tout observer avec curiosité et innocence quand ils flâneront à leurs heures perdues.
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