jeudi 14 janvier 2010

Sur la bougie et le voeu s'accomplit, ahi!


Alice au pays des merveilles (surtout le Disney) ce n'est pas un conte merveilleux ou dérangeant c'est aussi quelque chose de plus profond. Je ne sais si Lewis Carroll en avait conscience mais il est tout aussi étonnant que Freud ne s'y soit pas intéressé (en tout cas pas à ma connaissance). Car en fait Alice est l'apprentissage de la vie adulte. C'est arriver soudainement dans un monde qui se heurte à toute logique (enfantine bien sur!). Cette relation avec le monde adulte, et encore plus le monde du travail est souligné avec la reine de coeur. Alice ne comprend pas les règles et pour cause c'est la reine qui les dictent au fur et à mesure. My game my rule. Ainsi Alice les suit sans les comprendre, essentiellement parce qu'elle ne veux pas défier l'autorité (dans un premier temps). La reine de coeur est un peu votre patron en somme: il a des désirs qui vous semblent absurdes mais vous n'avez pas beaucoup de choix que de les suivre.
Si on veut aller plus loin Alice est le pendant merveilleux de Kafka (je vous laisse le soin de lire Le procès et Le château, si jamais votre culture ne dépasse pas celui de M6).

1 commentaire:

Zu a dit…

don't step on the momerad...

Reine de coeur capitaliste!
elle va virer toutes ses cartes, et hop le chômage aux pays des merveilles!