mardi 12 janvier 2010

Poèmes qui truculent!


Culbuto
Au grand bal des faux-culs
Je suis sur que tu ne restes pas au bar à siroter ton verre;
Tu serais à la Comédie Française que tes yeux pétilleraient comme jamais vu,
On t'appelle la tortue tellement tu te courbes jusqu'à toucher terre.
Il est certains que si on te mettait dans une cage devant la salle des profs,
Même pieds et poings liés, il manquerait des barreaux.
Mais on ne peut t'en vouloir de ramper à un tel niveau
car tu as dû connaître personnellement Vladimir Ilitch Oulianov
Et à ton âge tes capacités ont aussi dû diminuer.
Heureusement les enseignants, eux aussi, ont vécu la bataille de Crécy,
Alors forcément on parle de son enfance gallo-romaine pour inspirer la pitié
Et on fini par la compassion avec sa nourrice Nefertiti.
Malheureusement cela fait bien longtemps que tu as quitté Lascaux
Et la cérémonie Lolita de 9 heures du matin fait mal.
Alors fait attention à ce que l'on ne te remarque pas dans la salle
Car il n'y a pas moins discret que tes courbures de mammouth à gros sabots.

Gitem fort
Tout nu sous ma douche j'écoute Georgette Plana:
Une chanson, mon amour, que tu aimais tant;
Nous avons même copulé comme deux morses sous viagra
Lorsqu'elle est passée chez ton fantasme Pascal Sevran.
Tu m'as appris tellement de choses...
Tu es l'hypermarché Casino de ma libido!
Je ne regarde plus une motte de beurre comme avant
Et désormais je bois mes bouteilles de bière différemment.
Je t'en prie la prochaine fois ne ramène pas tes cousins,
Ni même tes outils de jardin ou ta vieille poussette
Car j'ai découvert, ma petite Ginette,
Que l'amour est plus que se vomir dessus en se tenant la main.
Ne crois pas que je veuille réaliser ta plus grosse envie,
Qui est de faire une partouze avec tes parents devant une tribu amazonienne.
Non, je voudrai seulement aller au cinéma voir "Mickey et Noël"
Sans que l'on se saute dessus comme des nymphos sur Rocco endormi.
Ainsi j'ai emmené le hamster chez ta mère
Et planqué judicieusement mon costume de policier-pigeon;
Dès ton retour nous irons aussi prier Dieu le père
Qui, malgré tous ces viols et séquestrations, nous a évité la prison.
Je t'aime très fort, mon amour, mon petit chamallow,
Et promis bientôt on t'opérera de ce pied-bot,
Ainsi tu ne seras plus obligée de jouer la chèvre
Et notre amour pourra aussi s'exprimer avec seulement les lèvres.

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